16 septembre 2015

ISLE MAURICE : FIRST DIVISION : Le CSSC favori pour la promotion

Neuf matches, neuf victoires pour le Curepipe Starlight Sporting Club (CSSC). Le CSSC, qui occupe le fauteuil de leader au classement avec un total de 18 points, est bien parti pour remporter la ligue de basketball de première division et également, pour être promu en Super League.
Aujourd'hui, elle sera aux prises avec les Highlands Young Cadets au gymnase de Phoenix pour une place en finale, le 20 du mois courant.
Pour rappel, les deux équipes se sont rencontrées le 13 août dernier lors de la 6e journée. Les Curepipiens avaient facilement remporté la victoire 87-55, infligeant aux Highlands leur troisième défaite depuis le commencement de la saison. Ces derniers se pointent à la 4e place avec 15 points au compteur.
Dans l'autre demi-finale aujourd'hui à Phoenix toujours, les Blackshields, deuxièmes du classement avec 17 unités (8V et 1D), affronteront les HOOP de Beau-Bassin-Rose-Hill, troisièmes avec un point en moins. Ainsi, la course au titre promet d'être très serrée.
Néanmoins, avantage pour le Curepipe starlight qui est en très grande forme pour assurer sa montée parmi l'élite. À ce sujet, la Super League reprend ses droits le 22 de ce mois.

 Le programme d'aujourd'hui
Demi-finale :
CSSC vs Highlands Young Cadets à 15h
Blackshields vs HOOP BBRH à 17h
 

ISLE MAURICE : FMSC - TOURNOI DE BASKET-BALL : PADCO surclasse Accenture et Leal

Le tournoi de Basket-Ball, organisé par la Fédération mauricienne des Sports Corporatifs (FMSC) a débuté lundi au gymnase de Phoenix. L'on retiendra surtout la démonstration de l'équipe de PADCO qui a surclassé Accenture lors de la première journée, 50-18 avant d'en faire de même contre Leal Group vendredi sur le score sans appel de 88-17. Une sacrée performance pour l'équipe de construction et génie civil qui affrontera UBP lors de la 3e journée, programmée pour le vendredi 25 septembre. Cette dernière formation aura du mal à exister lors de cette partie, ayant été battue par Grays (Terra) et Mauritius Union. À noter que les deux dernières formations nommées restent sur deux victoires consécutives également. La prochaine journée promet d'être très disputée avec notamment un alléchant Grays/Mauritius Union.
Les résultats
Grays (Terra) b. UBP, 37-26
Mauritius Union Group b. Leal Group, 40-27
PADCO b. Accenture, 50-18
Grays (Terra) b. Accenture, 38-22
PADCO b. Leal Group, 88-17
Mauritius Union Group b. UBP, 30-28
Le programme
Vendredi 25 septembre
PADCO vs UBP à 18h
Leal Group vs Accenture à 19h
Mauritius Union Group b. Grays (Terra) à 20h
FMSC - Volley-Ball (Premier League)
2 sur 2 pour AML, MCB et Brinks en masculin

Les matches de volley-ball de la Premier League ont débuté cette semaine au gymnase de Pandit Sahadeo à Vacoas. Du côté féminin, PADCO n'a fait qu'une bouchée de Barclays, 25-6 et 25-5 tout comme la Mauritius Commercial Bank qui a facilement disposé de la Municipalité de Curepipe en deux manches, 25-6 et 25-18. Food & Allied Group s'est également imposé contre UBP avant de courber l'échine contre Barclays. En masculin, 6 matches étaient au programme. AML a signé deux victoires consécutives tout comme la Mauritius Commercial Bank (MCB) et l'équipe de la compagnie Brinks. Trois matches sont au programme lundi. SBM sera opposée à la Barclays tandis qu'AML affrontera la MRA. Brinks en découdra pour sa part avec la MCB.
Les résultats
Dames
PADCO b. Barclays, 2-0 (25-6, 25-5)
MCB b. Municipalité de Curepipe, 2-0 (25-6, 25-18)
Food & Allied Group b. UBP, 2-0 (25-13, 25-10)
Barclays b. Food & Allied Group, 2-1 (18-25, 25-20, 15-10)
Hommes
AML b. SBM, 2-0 (25-7, 25-13)
MCB b. MRA, 2-0 (25-10, 25-13)
Brinks b. Barclays 2-0 (25-17, 25-18)
MCB b. SBM, 2-0 (25-17, 25-15)
AML b. Barclays, 2-0 (25-11, 25-11)
Brinks b. MRA, 2-0 (25-12, 25-18)
Le programme
Dames
Lundi
UBP vs MCB à 18h
Municipalité de Curepipe vs PADCO à 18h
Hommes
SBM vs Barclays à 19h
AML vs MRA à 19h
Brinks vs MCB à 20h

13 septembre 2015

REUNION : Le BCD Enchaine


REUNION : Saint-Paul a du travail



Menés une grande partie du match par des Saint-Leusiens qui ont eu la balle de match, les Saint-Paulois, vainqueurs 63-61, doivent encore trouver leurs repères pour assouvir leurs ambitions.
Basket-ball : R1M - 2e journée.
Un dernier tir de Julien Thibaudin. Un ballon qui rebondit contre l’arceau et repart vers le sol. Des têtes bien hautes pendant 35 minutes qui se baissent côté saint-leusien. Des Saint-Paulois qui soufflent. On n’est pas passé loin d’une grosse surprise, hier, à Saint-Leu, où les locaux ont frôlé la victoire. 
Il la méritait, d’ailleurs, après un match où ils ont mené au score pendant 38 minutes. Mais voilà, il a manqué cinq minutes et de la lucidité aux Saint-Leusiens, méconnaissables par rapport à la semaine dernière et leur lourde défaite au BCD, pour décrocher leur première victoire de la saison. 
"On a voulu emballer le match dans les cinq dernières minutes alors que leur avait dit de garder et faire tourner le ballon, pestait Jean-Hugues Banor, leur entraîneur. Tout le match nous avons travaillé en mouvement et à la fin on leur donne le match". Les siens auraient largement pu le cueillir, tant les Saint-Paulois ont évolué en dessous de leur niveau. Débutant la partie par un 5-0 avant de recoller au score grâce à un panier primé de Camille Bessières (11-11, 5’). Un sursaut avant un long tunnel qui va voir les Saint-Leusiens s’envoler, profitant des carences défensives de Saint-Paulois au ralenti. 26-16 après 12’, les vice-champions régionaux parvenaient à revenir à deux points (33-31) avant la pause.
Saint-Leu peut avoir des ambitions
Celle-ci ne les regonflait pourtant pas plus que ça. Sans Stéphane Parmentier, blessé depuis la finale des Jeux, ni Florent Champagnac, en vacances, les hommes de Guillaume Dhaussy peinaient à mettre leur jeu en place, où Samuel Maleyran, nommé capitaine, occupe une part toujours plus importante. "C’est clairement le leader, explique le coach. ça l’était déjà l’année dernière. Mais nous avons tout un collectif à reconstruire et ça prend du temps. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et ce match nous rappelle que nous ne sommes pas favoris et qu’il ne faut surtout pas prendre les autres équipes de haut".
Surtout pas des Saint-Leusiens toujours motivés à l’idée de se confronter à leur voisin, encore plsu depuis que leur ancien Arnaud Cousanca y a posé son sac. "C’était un match dans le match, souriait Julien Thibaudin. Mais dès le début on y a cru". Puis au fil du match, quand à la fin d’un troisième quart-temps où les Saint-Paulois n’auront inscrit que 13 points, dont seulement trois paniers, avec une adresse en berne et une agressivité discutable. à 53-44 à l’entame du dernier acte, il y avait le feu. Alors que Saint-Leu baissaient le pied physiquement, Saint-Paul faisait jouer "son expérience", estimait Julien Thibaudin. Samuel Maleyran, empilait ses deux lancers et ramenait les siens à 59-59 puis leur donnait l’avantage pour la première fois de la partie, encore sur la ligne (61-59). La chance saint-leusienne était passée. "On est une équipe jeune et on a dû repartir de zéro cette saison, concluait Julien Thibaudin. Si on nous avait dit qu’on avant le match qu’on les tiendrait tout le match, on n’y aurait pas cru".
Ce match va les y aider alors qu’ils affronteront Saint-Pierre deux fois la semaine prochaine, mercredi en quart de finale de Trophée coupe de France et samedi en championnat. Les Saint-Paulois, qui se déplaceront à la Possession, en coupe, avant de recevoir les Aiglons. L’occasion de travailler et de mettre de l’huile dans un moteur qui ne tournait pas rond hier.
Hervé Brelay

MAROC : J’accuse …


Accuser, verbe du 1er groupe. Le verbe accuser est transitif en direct. Depuis trois mois, dans le milieu de la balle au panier, le verbe accuser se conjugue au passé, au présent et au futur, pour voir le torchon brûler entre le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mostafa Aourach, et sept membres de son bureau, avec une mention spéciale pour son trésorier général, M. Mostafa Jdaini, et son adjoint, M .Nourredine Beloubad. Sur une radio privée, le président tout en se lavant les mains sur le volet financier de la Fédé, en dénonçant sa mauvaise gestion financière, et si aujourd’hui, quelqu’un doit donner des comptes, c’est bel et bien le trésorier général et son adjoint. Aussi, le président sort de son écurie un nouveau cheval de bataille, l’entraineur Camerounais Lazar Adingono. Le faux bond dudit entraineur, est dû aux manœuvres perpétrées par des personnes, afin de perturber la préparation du team national, touchant au passage les joueurs avant et durant l’Afro-Basket 2015. De l’autre côté, on clame haut et fort, que le président de la fédé refuse de leur fournir les pièces justifiant les dépenses faites par le président de la FRMBB. De quoi ajouter du plomb dans l’aile du basket-ball national. A l’en croire, M. Mostafa Aourach, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, est miné par la machination de personnes mal intentionnées, et que la participation du team national à l’Afro-Basket 2015, s’est faite à l’usure, après que le trésorier général adjoint a refusé de signer certaines dépenses, et le fait de demander la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, a pour but de déstabiliser le processus de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. C’est triste d’entendre cela de la part du président de la Fédé, lui qui est homme responsable, majeur et vacciné, mais dans une Fédération qui applique ses règlements généraux, seule une décision sortant de son bureau donne droit à son exécution. Est-ce le cas ? Le président de la fédé a le droit de demander des comptes, mais pourquoi a-t-il gardé longtemps le silence à l’écart du trésorier et son adjoint ! Aussi pourquoi n’a-t-il informé l’opinion publique, après la volte-face de l’entraineur Camerounais, il y a trois mois. L’argent de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, qui n’est autre que l’argent des contribuables. Cet argent où est-il allé ? Un argent que tout le monde se dit qu’il n’a pas vu la couleur. Par ailleurs, dans les coulisses de la fédé, on parle des retraits en argent destinés pour l’achat des cadeaux, des dépenses faites à Guelmim et à Nador lors de la phase finale de la Coupe du Trône et du Championnat (2013-2014), jusque là non justifiées. Aujourd’hui, nul ne sait comment vit financièrement la FRMBB, ni qui fait quoi. L’opinion publique a le droit de savoir, et plus que jamais, qui se trouve dernière la non venue du Camerounais Lazar Adingono pour s’occuper du team national, ou encore qui gaspille sans sommation l’argent du basket-ball national. Le temps urge, il n’est plus aux accusations à distance, mais pour lever le voile sur les gens qui par leurs agissements mal sains, poussent la balle au panier vers la dérive, des gens qui adressent un courrier rempli de fautes. Aujourd’hui, tout le monde reconnait que le basket-ball national est plein de fautes, il s’écrit de plus en plus mal. Le ministère de tutelle va-t-il enfin prendre un peu de son temps pour corriger la feuille de route du basket-ball national ?

10 septembre 2015

RD CONGO - Basket-ball : aucun terrain non couvert ne pourra abriter une rencontre internationale en 2017




Les infrastructures sportives ont toujours constitué un facteur capital dans le développement sportif des pays. Ne pas reconnaître ce fait évident revient à rentrer cinquante ans en arrière.
Nous recommandons nos lecteurs à lire attentivement en page 15 de la présente édition l’interview de M. Lufuma Makanda, président de la FIBA/Afrique Zone IV de basket-ball dont notre confrère Antoine Bolia a rendu les propos. Ce dernier est rentré de la Tunisie où s’est déroulée il y a quelques semaines la compétition de l’Afrobasket.
A la question de savoir ce qu’il pense des infrastructures du basket, il a loué la qualité de celles de la Tunisie qui, selon lui, peuvent même abriter les matches de la NBA. Beaucoup de pays africains, dit-il, ont fourni des efforts très louables pour en avoir. Même dans la zone IV qu’il dirige, il y a des progrès notables : la RCA malgré la crise qui la déchire, le Cameroun, le Congo/Brazzaville, le Gabon, le Tchad. Cependant, la mauvaise note, tévèle-t-il avec un pincement de cœur, c’est la République démocratique du Congo où il n’y a pas d’infrastructures valables. Il poursuit que sans moyens financiers ni infrastructures, nous ne pouvons pas espérer des lendemains meilleurs pour le développement du basket-ball congolais.
Et M. Lufuma d’informer la presse des exigences de la FIBA en matière d’infrastructures sportives. En effet, la Fédération internationale a décidé qu’à partir de 2017, aucun terrain non homologué ni non couvert doté de marquoir électronique ne pourra abriter une seule rencontre internationale. Dans l’état actuel où se trouve la RDC, les Léopards/basket doivent-ils disputer les matches à domicile à l’extérieur ? Ce serait non seulement une honte mais aussi un déshonneur pour un pays doté des ressources incommensurables. C’est pourquoi, en tant que natif de ce pays, M. Lufuma Makanda demande, larmes aux yeux, aux autorités compétentes de construire au moins deux stades couverts pour se conformer aux exigences de la FIBA.
La pancarte à l’entrée du stade des Martyrs de la Pentecôte indiquant qu’il sera construit un Palais des sports a jauni par l’usure du temps. L’opinion a applaudi le projet de construction des terrains municipaux sur l’ensemble des territoires du pays. Faut-il encore que ces terrains soient construits selon les normes requises pour ne pas pénaliser les équipes nationales.
Nous pensons que d’ici 2017, nos basketteurs de l’équipe nationale ne souffriront pas d’aller jouer des matches à domicile à l’extérieur.
Quand les images montrant tout ce qui est construit à Brazzaville dans le cadre des 11è Jeux africains, l’opinion congolaise est franchement couverte de honte et se demande comment un si grand pays est resté en retard du point de vue des infrastructures sportives.
Comme le dit un adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Nous encourageons qui-de-droit à doubler d’efforts pour se mettre au diapason des normes internationales.    
(Denis Lubindi ) 

07 septembre 2015

SENEGAL : Afrobasket 2015 : Le temps des ruptures

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TUNIS - C’est toujours l’heure du bilan pour les Lions du basket qui ont fini l’Afrobasket 2015 à Tunis à la 4ème place. Pour une équipe invitée (pour avoir bénéficié d’une « Wild Card »), ce n’est pas mal. Mais, au vu du potentiel dont dispose l’équipe entraînée par Cheikh Sarr, on pouvait espérer mieux. Cependant, les compétitions sur le parquet de Radès, dans la banlieue de Tunis, ont démontré que le Sénégal n’était peut-être pas aussi outillé que le Nigeria, par exemple, qui a fini par monter sur le toit de l’Afrique, après plusieurs finales ratées. Là où les D’Tigers avaient « doublé tous leurs postes », de l’avis même du coach sénégalais, les Lions ont essentiellement roulé à … 7 joueurs. D’où une certaine fatigue physique notée en demi-finale qui, ajoutée à la déception d’avoir raté le train de la finale, a certainement joué sur la prestation moyenne de Gorgui Sy Dieng et ses partenaires lors de la Petite finale contre la Tunisie. Mais, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Il y a du bon dans ce groupe, même si les conditions de vie au quotidien ne sont pas des meilleures. Ce qui a poussé Antoine Mendy, un des leaders de l’équipe, à claquer la porte de la Tanière.
La nouvelle Fsbb qui a pris le relais du Comité de normalisation du basket (Cnbs) n’a plus l’excuse du temps court. S’il avait assuré « la continuité du service public », il a désormais les coudées franches pour mener les ruptures qui aideront le basket national à franchir un palier et à retrouver le titre continental chez les garçons derrière lequel il court depuis 18 ans.
Un potentiel à enrichir
Le directeur de cabinet du ministre des Sports a salué le patriotisme, la détermination des Lions. « Les joueurs étaient motivés, engagés et ont mouillé le maillot. Ils ont perdu les armes à la main. C’est pourquoi ce groupe doit être maintenu et encouragé », a dit Ibrahima Ndao. Il leur a fait part de la détermination du ministre des Sports à soutenir l’équipe pour qu’elle puisse représenter le Sénégal dans d’autres compétitions. « Le tournoi préolympique et d’autres échéances se profilent à l’horizon. Nous avons un potentiel que nous allons enrichir et je pense que dans quelques années, on pourra être au top et reconquérir ce titre que nous cherchons depuis quelques années », a-t-il dit. S’agissant des primes, le directeur de cabinet a laissé entendre qu’elles n’ont jamais été une préoccupation des joueurs qui sont des patriotes dont le seul intérêt est de servir la Nation. « J’ai vécu de l’intérieur la vie de l’équipe nationale. Le centre d’intérêt de cette équipe, sa seule préoccupation, c’était les matches, les primes viennent en seconde position », a-t-il dit en assurant que l’Etat prendra les dispositions nécessaires pour mettre à disposition toutes les primes qui ont été arrêtées.
Me Babacar Ndiaye, président de la Fsbb : « On ne peut pas gagner une compétition en jouant à 7 »
Pour le président de la Fsbb, la période transitoire a posé problème. « Ce n’est pas nous qui avons préparé le dossier. On s’est préparé à deux mois de la compétition. Le Cnbs avait fait du bon boulot, mais ce sont des choses qu’il faut travailler non pas à deux mois ou trois, mais dans la durée, c'est-à-dire au moins six mois ou un an à l’avance », a dit Me Babacar Ndiaye. Il faudra, selon lui, rectifier le tir pour les échéances à venir. « Pour l’Afrobasket 2017, j’ai préconisé qu’on commence à travailler sur ce dossier un an à l’avance pour nous permettre d’avoir l’ensemble des forces du Sénégal », a dit le président de la fédération qui estime que l’effectif du Sénégal était très réduit au cours de cette compétition. « Peut-être que tous les joueurs sélectionnés n’ont pas donné le meilleur d’eux-mêmes. On a joué à 7 et on ne peut pas gagner une coupe d’Afrique en jouant à sept. Il faut être au minimum 10 joueurs qui ont le niveau », a regretté le président.

SENEGAL : AFROBASKET 2015 : Lions, un goût d’inachevé !

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TUNIS - La 28e édition de l’Afrobasket 2015 s'est achevée dimanche avec le sacre historique du Nigeria. L'équipe du Sénégal qui rêvait d'une médaille repart bredouille, avec un goût d'inachevé.

Au lendemain de la défaite des Lions contre la Tunisie pour la petite finale, la déception était immense pour l'équipe du Sénégal qui rêvait du titre et qui repart de Tunis avec un goût d'inachevé. Le trophée a souri au Nigeria qui a détrôné l’Angola. La frustration est d'autant plus grande que les Lions ont été éliminés par les Nigérians qu’ils avaient déjà battus en quart de finale en 2013 et qu’ils avaient encore l’occasion de battre en demi-finale. Mais ils ont manqué de réussite dans les dernières minutes. Et pourtant, tout avait bien démarré pour l’équipe de Cheikh Sarr qui a terminé première de son groupe après ses victoires sur le Maroc, le Mozambique et contre l’Angola lors du choc du groupe B. Après un départ en trombe, les Lions n’ont pas réussi à maintenir le rythme. Avec un banc très faible, des errements défensifs, des pertes de balles et des maladresses qui ne pardonnent pas, l’équipe qu’on voyait monter en puissance a perdu du rythme lors de la seconde phase.
  Avec au bout du compte 5 victoires et 2 défaites, l’équipe qui s’est contentée de la médaille de bronze en 2013 a échoué au pied du podium. Malgré la détermination de Gorgui Sy Dieng, Malèye Ndoye, Xan Dalmeida, Antoine Mendy et compagnie, le Sénégal n’a pas brillé autant qu’il l’espérait. Et c’est l’espoir de tout un peuple qui attendait une fin de parcours glorieuse qui s’est envolé. Car l’équipe, placée parmi les favoris du tournoi, n’a pas tenu son rang.
Cheikh Sarr a félicité les joueurs qui ont répondu à l’appel de la Nation, les a encouragés à bien se comporter en club et à voir les possibilités de participer au tournoi préolympique. Selon l’entraîneur national, l’équipe a fait une bonne participation, même si les objectifs n’ont pas été atteints. Cheikh Sarr a regretté que certains joueurs aient manqué à l’appel. A son avis, la construction de l’équipe doit se poursuivre. « L’Angola a construit son équipe pendant des années et ce sont les mêmes joueurs qui sont là. Ils ont des arrières qui sont imbattables. On doit penser à construire une équipe dans le temps, à continuer à travailler. Il faut que les gens croient à cette équipe », a-t-il noté. Pour le coach, « certains joueurs vont partir, d’autres vont rester sans compter ceux qui tapent aux portes de l’équipe nationale ». Ce processus là, a-t-il dit, doit être accompagné par une bonne organisation, une bonne planification et de très bons matches d’entraînement.  Côté satisfaction, Cheikh Sarr a magnifié l’apport de ses joueurs qui ont cru au projet, qui se sont donnés à fond. « On a des joueurs qui ont marqué le tournoi. Xan Dalmeida a tenu en haleine le public par son jeu, ses passes, son contrôle du jeu. Gorgui Sy Dieng a montré son leadership au niveau des rebonds, des points. Malèye Ndoye a fait un bon travail, tandis qu’Antoine Mendy a apporté une valeur ajoutée. Les autres ont suivi. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Il ont tous été positifs, très intelligents, discipliné », a-t-il relevé. « On a battu de grandes équipes et de grandes équipes nous ont battus aussi », a dit Cheikh Sarr.
  Malgré tout, l’équipe a fait un bon tournoi. Passée la déception, les Lions doivent maintenant tourner la page de Tunis et se servir de cette expérience pour grandir et revenir encore plus forts en 2017.
Avenir du coach : Cheikh Sarr s’en remet à la fédération
  Cheikh Sarr ne sait pas de quoi demain sera fait, surtout pour son avenir à l’équipe nationale qui, selon lui, dépend de la fédération. « Ce n’est pas moi qui contrôle mon avenir à la tête de l’équipe. On m’a choisi et on m’a donné la tâche. J’espère que je l’ai bien faite. En tout cas, je ne me reproche rien, j’estime avoir fait mon travail comme je devais le faire. Le reste, c’est l’appréciation de la fédération », a dit le technicien. « Je suis un entraîneur, c’est ce que j’aime, ce que j’adore. Je le fais en bossant très dur, on ne m’a pas donné de cadeau. J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Maintenant, je ne suis pas le seul dans ce monde. Il y a plein d’entraîneurs sénégalais qui sont aussi capables que moi », a fait savoir Cheikh Sarr.

L’ANALYSE DU TECHNICIEN
Maguette Diop, Dtn : « Une prestation à deux vitesses »
TUNIS – Avec des objectifs costauds, le Sénégal s’est arrêté à mi-chemin en terminant à la quatrième place. « Avec la manière dont l’équipe a entamé la compétition, on s’attendait à une montée en puissance. Malheureusement, le Sénégal a fait une prestation à deux vitesses », a analysé le Directeur technique national du basket. Selon Maguette Diop, l’équipe a réalisé un bon parcours dans la première phase en dominant tous ses adversaires, avant d’éprouver des difficultés par la suite. Selon le technicien, cette situation est due à des problèmes de fatigue. La défaite en demi-finale a aussi fait ses effets. « Il y a eu quelque chose qui a cassé. Et la défaite en demi-finale a affecté psychologiquement l’équipe », a-t-il relevé.
  Mais tout n’est pas mauvais selon le Dtn qui reconnaît qu’il y a aussi des motifs de satisfaction. « On a eu une bonne dynamique de groupe. Dans le jeu, on a senti que quand il le fallait, nous avons pu mettre notre système, notre stratégie, notre philosophie. Sur le plan individuel, certains joueurs ont donné satisfaction à tout le Sénégal », a fait savoir le Dtn. Toutefois, a-t-il indiqué, il y a du travail à abattre pour espérer reconquérir le titre, beaucoup de secteurs à renforcer, mais aussi des choses à parfaire, surtout la préparation.
Des statistiques impressionnantes
Tunis - Cinq victoires et deux défaites en sept matchs. Le bilan des Lions est loin d’être rose mais les protégés de Cheikh Sarr ont terminé à la quatrième place de l’Afrobasket. Mais ils affichent des statistiques impressionnantes. Ils ont  inscrit 543 points et pointent à la seconde place derrière le Nigéria (578 points). Pour les shoots à deux points le Sénégal, avec 54% de réussite arrive à la troisième place derrière le Maroc. Le Sénégal est également troisième position au niveau des rebonds (305). Idem pour les passes décisives. Au nombre de point par match, le Sénégal est troisième derrière le Cameroun et le Nigéria.
  Sur le plan individuel, Gorgui Sy Dieng, qui disputait son premier Afrobasket a été le gardien des clés de la raquette des « Lions ». Et il en a fait très bon usage ; ce qui lui a valu une place dans le cinq majeur. Avec un temps de jeu de 265 minutes, le pivot des « Lions » a fait preuve d’une étonnante régularité avec une moyenne de 22,9 points par match. Au total, Gorgui a inscrit 160 points en 7 matchs et devance de 62 longueurs son poursuivant direct, le Cap Verdien Jeff Xavier éliminé en huitième de finale. Au niveau des rebonds également, Gorgui Sy Dieng (104 rebonds) devance de loin Rodrigo Mascarenhas du Cap Vert et Olaseni Lawal du Nigeria avec respectivement 50 et 63 rebonds. Gorgui Sy Dieng s’est aussi signalé en réussissant six doubles doubles, faisant mieux que tous les autres joueurs. Pour les contres, Gorgui Sy Dieng est classé 5e, et 7e au niveau des passes décisives. Finalement s’il n’a pas été élu meilleur joueur du tournoi (MVP), c’est certainement parce que son équipe a échoué au pied du podium. Et il est difficile de décerner un tel titre à un quatrième au classement général. Au grand bonheur du Nigérian Oguchi qui n’a réellement brillé qu’en demi-finale et en finale.
Mauvaises conditions : Antoine Mendy claque la porte de la Tanière
  Tunis - L’arrière des Lions, Antoine Mendy, qui a réussi un tournoi correct, a assuré hier qu’il ne répondrait plus à l’appel de la Nation. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : les conditions dans lesquelles les joueurs ont évolué. En effet, les joueurs qui devaient rentrer hier, n’ont trouvé aucun officiel à l’aéroport. Sans billets ni réservation, ils ont erré dans le terminal avant de laisser exploser leur colère. Des solutions ont été finalement trouvées et le groupe a embarqué dans un autre vol, destination Casablanca où ils devront transiter et espérer trouver un avion qui les conduirait à Dakar. Et Antoine Mendy, qui effectuait son grand retour dans la tanière après une première participation en 2009, a juré de ne plus y remettre les pieds. « Le premier jour que je suis arrivé à l’hôtel on ne mangeait que du Yassa. C’est inadmissible pour un sportif de haut niveau. Je ne pointe personne, mais je pense que si l’on veut être champion d’Afrique et faire venir des joueur s d’Europe et de la NBA, on doit les respecter, les mettre dans les mêmes conditions qu’en club, mais si on nous traite en amateurs on ne va rien gagner », a dit le joueur. Mendy a rappelé qu’il a mis trois années pour tourner la page de l’incident de 2011 (une assurance non payée qui lui avait fait rater la compétition). « Le coach, Cheikh Sarr, a réussi à me convaincre. Cette fois, la page est définitivement tournée, je n’y reviendrai pas. Je m’excuse auprès du peuple sénégalais, mais je  ne porterai plus le maillot de l’équipe du Sénégal », a-t-il tranché.

SENEGAL : Jeux africains et Afrobasket féminin : Moustapha Gaye lâche ses 12 « Lionnes »


Le coach de l’équipe nationale féminine de basket Moustapha Gaye a dévoilé hier la liste des 12 joueuses qui vont représenter le Sénégal lors des prochains Jeux africains et de  l’Afrobasket 2015. En conférence de presse hier, il a expliqué les critères qui ont prévalu cette sélection.
  En conférence de presse hier au stadium Marius Ndiaye, le coach des « Lionnes » Moustapha Gaye est revenu sur la liste de joueuses sélectionnées pour les Jeux africains de Brazzaville (du 4 au 19 septembre) et l’Afrobasket de Yaoundé (du 24 septembre au 4 octobre). D’après lui,  le choix a été fait suivant les différentes étapes de la préparation. « Il y a 40 jours quand on débutait, on avait dit que la liste sortirait avant les Jeux africains. Nous sommes arrivés à échéance et nous avons tranché en tenant compte un peu du savoir-faire des unes et des autres. Nous avons tenu compte de l’expérience, de l’état d’esprit et de la complémentarité dans le groupe» a-t-il fait savoir. L’entraineur des filles justifie d’ailleurs le choix de Binta Diouf par le fait que l’équipe a besoin de renforcer un peu son jeu intérieur, surtout sur les positions 4, cela « à partir d’une évaluation (…) Nos principaux adversaires que sont le Cameroun, le Nigéria, l’Angola et la Mozambique n’ont pas des pivots de grande taille. Ils ont des intérieures qui savent jouer dehors. On n’avait que Mame Marie et Oumou Touré. Comme nous allons dans deux compétitions différentes, cela va être long et difficile. Nous avons préféré renforcer ce secteur qui nous paraissait assez juste ». Concernant, les conditions de préparation, Tapha Gaye a reconnu qu’il y a des inquiétudes. Car depuis 40 jours qu’ils travaillent, ils n’ont encore reçu aucun franc par rapport aux per diem. Il espère cependant qu’avant d’aller en Congo,  tout sera réglé. « On a dû changer d’hôtel mais ce n’est pas très grave. L’Etat a peut être quelques difficultés. On est donc obligé de nous adapter mais c’est vrai que ce ne sont pas des conditions optimales de préparation. Nous allons tenir compte de nos intérêts qui sont d’être performants au moment opportun. Nous avons confiance et nous pensons que les autorités vont corriger rapidement ».
  Comme objectif, l’équipe nationale féminine compte aller le plus loin possible lors de ces deux grandes compétitions. « Tout le monde  veut gagner donc il faudra être très humble et essayer de gagner match après match afin d’avoir les meilleurs résultats possibles. Je ne vais dire que je vais gagner la Can. Dieu seul sait ce qui va arriver. Nous nous allons nous préparer pour avoir une équipe compétitive. Si au bout du compte, nous gagnons on sera super heureux ». Côté ambiance, Moustapha Gaye a assuré que les filles sont gaies et vivent bien. D’après toujours lui,  elles sont résolument tournées vers l’objectif qui est d’aller aux Jeux africains pour préparer l’Afrobasket. « Ces jeux sont l’étape ultime de notre préparation. Nous sommes conscients que nous avons des insuffisances au niveau du rythme.  Il y a beaucoup de problèmes que nous allons essayer de combler durant ces 15 jours », a-t-il conclu.   
Liste des 12 joueuses : Fatou Dieng, Mame Diodio Diouf, Oumoul Khairy Thiam, Ndèye Sène, Aya Traoré, Sabelle Tening Diatta, Astou Traoré, Mame Marie Sy, Binta Diouf, Maïmouna Diarra, Oumou Kalsoum Touré, Ramata Daou.