31 août 2013

SENEGAL : Petite finale Sénégal - Cote d’Ivoire à 16 heures : Pour la dernière place qualificative au Mondial

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ABIDJAN : C’est la petite finale des grands déçus. Mais l’équipe qui aura plus de ressort mental l’emportera et se qualifiera pour le Mondial de l’année prochaine en Espagne. La Côte d’Ivoire, qui espérait aller en finale et gagner l’Afrobasket qu’elle organise, devra se contenter d’une place de troisième, si elle réussit à battre le Sénégal. Les deux équipes qui partageaient la poule A s’étaient rencontrées. La Côte d’Ivoire avait dominé le Sénégal avec un écart de 28 points. Les « Lions », submergés lors de cette rencontre, auront envie, sans doute, de montrer qu’ils étaient simplement dans un mauvais jour. Même si cette petite finale manquera forcément de saveur, il faudra la remporter. Et pas que pour le prestige.
Assem Marei, capitaine de l’Egypte : « Nous avions bien préparé ce match »
« Nous n’avons pas de stars. Tous les joueurs sont au même niveau. Nous avions bien préparé ce match. Cela nous a permis de gagner. Un match de basket, c’est cinq joueurs contre cinq. Il n’y a pas de calcul. Nous avons perdu nos trois premiers matches, mais nous continuions de jouer. Nous avons battu de grandes équipes comme la Tunisie. C’est cela le nouveau basket, ça se joue sur le terrain ».
Amir Elkir Abou, entraineur de l’Egypte : « Nous avons joué à l’intérieur de la raquette pour avoir de bons shoots extérieurs »
  « Nous sommes venus depuis le bas pour remonter. Nous avons bien préparé ce match contre le Sénégal en fermant tous leurs points de jeu. Depuis le premier jour, on a dit que les favoris, c’était sur le papier. Avant notre premier match contre le Sénégal, nous n’avions aucune idée sur son jeu. Pour ce match, nous avons joué à l’intérieur de la raquette pour avoir de bons shoots extérieurs. Nous avons aussi axé notre jeu sur Assem Marei qui est un jeune de 20 ans et qui joue aux Etats-Unis. Ce n’est pas un pivot mais il peut ce jouer ce rôle. Nous sommes venus à l’Afrobasket sans terminer notre préparation à cause des problèmes politiques en Egypte ».
Maleye Ndoye, capitaine du Senegal : « Nous avons fait beaucoup d’erreurs en voulant revenir dans le match »
« Nous voulions voulait jouer la finale, mais au vu du match, c’était très compliqué. Nous avons couru derrière le score du début à la fin. Ce n’était pas une habitude chez nous. Souvent, c’est nous qui menons ou bien nous revenions vite au score. En voulant revenir dans le match, nous avons fait beaucoup d’erreurs. À chaque fois que nous croyions revenir au score, ils nous mettaient un autre panier. Le panier que nous avons pris à la fin du troisième quart-temps a beaucoup joué. Mais ce n’est pas fini, nous avons encore un match qui est qualificatif au championnat du monde. »
Cheikh Sarr, entraineur du Sénégal : « Nous avons été laxistes dans le jeu intérieur »
  « Notre objectif était de ne pas prendre beaucoup de paniers dans la raquette parce que l’Egypte a de bons intérieurs. Nous avons été laxistes sur ce secteur alors que nous savions comment l’Egypte jouait. En plus, nous avons confondu vitesse et précipitation. A chaque fois, que nous voulions revenir au score, nous perdions la balle ou commettions des fautes. Quand nous avons fait une défense en zone, nous leur avons mis 11 à 0. Mais après, le laxisme a pris le dessus. L’Egypte est une très grande équipe. Elle a perdu ses matches par des écarts de deux ou trois points.  Notre plus grand défaut dans ce match a été les tirs. Nos meilleurs tireurs n’ont pas marqué. Donc, c’était difficile de gagner ce match ».
De notre envoyé spécial Oumar NDIAYE