28 juillet 2013

SENEGAL : SECOND MATCH AMICAL SENEGAL-FRANCE A’ (63-64) : Abdoulaye Mbaye, le «faux frère», fait plier les «Lions»

Le second essai a été mauvais pour les «Lions», qui sont tombés face aux Bleuets de France, hier, à Marius Ndiaye. Ce match entre dans le cadre de la préparation de l’Afrobasket 2013.

Youssouf Badji Le Populaire     
SECOND MATCH AMICAL SENEGAL-FRANCE A’ (63-64) : Abdoulaye Mbaye, le «faux frère», fait plier les «Lions»
Les «Lions» étaient très attendus pour confirmer face aux Bleuets de France. Même si le second match amical disputé, hier, au stadium Marius Ndiaye, n’est qu’un test pour évaluer et mieux préparer l’Afrobasket 2013. Mais le public est ressorti de la salle un peu déçu de la tournure des événements. Car, c’est sur le fil que les Espoirs français ont remporté la seconde manche (63-64). Les protégés de Jean-Aimé Toupane prennent ainsi leur revanche après avoir perdu mercredi dernier (81-57).
Et incontestablement, le meilleur joueur du match est le Franco-sénégalais Abdoulaye Mbaye. Le «faux» frère qui était au four et au moulin a fait voir de toutes les couleurs aux «Lions». Grâce à son talent, sa clairvoyance et son réalisme, les visiteurs ont plié la partie. Ses 34 points ayant lourdement pesé sur la balance.
Pourtant, le Sénégal en difficulté, lors de cette sortie, était bien parti pour réaliser la passe de deux. Mais ce diable de Mamadou Jaiteh a privé les hommes de Cheikh Sarr de gloire. Alors qu’ils menaient par 63 à 62 grâce à deux lancers réussis par Mohammed Faye (18 points), les «Lions» ont été vite renversés. En trois mouvements, les Français se sont retrouvés devant pour mettre à Mamad de réussir un magnifique dunk. Le hold-up était vraiment parfait et les «Lions» tombent du haut (63-64). Cela, à 2 secondes de la fin.
On dira que c’est le coaching qui a fait la différence. Puisque c’est surtout en défense que le Sénégal a péché. Après avoir gagné le premier quart-temps (15-11), il s’est fait rattrapé au second (27-27). Une situation que le coach Cheikh Sarr explique par le fait que «les Français sont très adroits à l’extérieur». Et face à un «Abdoulaye excellent, un joueur qui n’arrive pas à s’arrêter», il n’y a pas de place pour commettre des dégâts. La preuve, trois petits points (46-43) en faveur du Sénégal, séparait les équipes à l’issue du troisième quart-temps.
Avec deux matches d’appui dans les jambes, Cheikh Sarr a un début de réponse à ses nombreuses inquiétudes. Notamment, la perfection de ses joueurs sur le plan physique.