30 avril 2013

COTE DE IVOIRE : Play-offs 2013] – ¼ finales : facile ABC, les Oyés au courage !!!

meit-abcOn prend les mêmes et on recommence.

Comme la saison dernière, ABC, JCA, GENERATION, et AFRICA seront les 4 équipes qui prendront part au Final Four cette saison.

L’ABC s’est baladé face à une équipe d’IVESTP dominés dans tous les compartiments. Gbotto PC (14 points) et Oulai Emmanuel (13 points) ont enfilé leurs costumes de leaders.

Auréolé de son prix « Ivoirebasket MVP de la saison régulière 2013 », Eloi N’gardinga a mené ses partenaires de la JCA vers un succès consolidé durant le 4ème quart-temps.

Malgré les retours de Mian Thierry et Paré Seydou dans leurs rangs, ZENITH n’a pu franchir le cap GENERATION. Le talent d’Abdoulaye Traoré combiné à l’expérience des anciens de la maison Jaune et rouge a permis aux Ramblers d’obtenir leur place dans le carré d’As.

L’affiche de ce premier tour, qui opposait la SOA à l’AFRICA a tenu toutes ses promesses. Les militaires portés par un public venu nombreux les soutenir n’ont pu se défaire d’une équipe de l’Africa très motivée. Si Oka Wilfried (SOA) avec ses 20 points aura tout essayé, les Oyés pouvaient se reposer sur un Sissoko Soumaila « Jo Papi », toujours aussi clutch.

Tous les résultats

AFRICA 63-58 SOA
GBC 76-57 ZENITH
ABC 72-40 IVESTP
JCA 87-56 SEWE

RD CONGO : Molokaï a battu J&A 74-52

La 3è journée de la deuxième phase du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ s’est clôturée le dimanche 28 avril au stadium des Martyrs par deux matches intéressants en version masculine. Le premier a vu Matonge s’incliner de justesse face à City Kauka 59-60 et le clou de la journée a vu Molokaï prendre le dessus face à Jeunesse et Avenir 74-52.
La veille, soit le samedi 27 avril INSS a dominé Les Amitiés 65-32 en version féminine et Terreur est tombé face à ISTA 59-65 en version masculine.
A suivre ce mardi 30/04/2013
16h30 : INSS-V. Club (D) :
Bilan du week-end à l’Eubakin-Ouest
A l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa-Ouest, on a enregistré les résultats suivants :
Jeudi 25/04/2013 au stadium des Martyrs
Bana Lingwala-Mukasa : 20-00 ff
Feu Rouge-Kola (D) : 44-31
Samedi 27/04/2013 à l’ITI/Gombe
Emmest-Révélation (M) : 33-26
Fatima-J&A (M) : 74-63
Dimanche 28/04/2013 au stadium des Martyrs
SCTP-INRI (M) : 49-34
V. Club-INSS (D) : 28-32
ISTA-Tondo (M) : 47-28
Delta-Muungano (M) : 51-48
Au classement partiel 15è journée version Féminine Eubakin-Ouest
1. INSS 18 pts, 2. V. Club 17 pts, 3. Dragons 16 pts, 4. Emmest 14 pts, 5. Arc- En-Ciel 12 pts, 6. Feu Rouge 11 pts, 7. La Révélation 11 pts et 8. Kola 8 pts.
Au Classement partiel 16è journée version masculine de l’Eubakin-Ouest
1. Fatima 24 pts, 2. Bana Lingwala 24 pts, 3. Muungano 23 pts, 4. SCTP 22 pts, 5. ISTA 22 pts, 6. Tondo 21 pts, 7. Rayane 19 pts, 8. Mukasa 17 pts, 9. J&A 17 pts, 10. Delta 16 pts, 11. INRI 13 pts.

TUNISIE : Lynos Gavriel (entraîneur de l’ESS)

«Equipe polyvalente et mûre…»

• «D’énormes progrès depuis le début de la saison…»
• «Nous avons pris un ascendant psychologique après la victoire sur l’ESR…»
• «Je veux rester à l’ESS…»

Ce jeune Chypriote a réussi à remporter le titre de champion pour sa première année en Tunisie. Deux matches ont suffi à Gavriel pour obtenir gain de cause. Amplement mérité pour lui et son équipe qui maintient sa suprématie sur le championnat depuis des années. L’entraîneur étoilé revient sur la finale et sur les significations de ce titre. Entretien.

Vous venez de remporter le sacre avec l’Etoile. On ne peut être aussi content que vous!
En attendant la finale de la coupe, nous savourons ce titre gagné avec punch et mérite.
C’est une belle sensation que d’être champion dans une épreuve. A titre personnel, ce fut très bien accueilli. J’en rêvais depuis mon arrivée. Ce rêve s’est réalisé…

Après le CA, vous l’emportez encore une fois à 2 reprises contre l’ESR? C’était moins pénible qu’attendu?
Je pense que c’était plutôt bien pénible en demi-finale et en finale. Nous avons déjà battu le CA, l’équipe favorite avec ses gros investissements, puis on bat en deux matches l’ESR. C’est une équipe ambitieuse et talentueuse qui nous a posé des problèmes surtout à l’aller. Je crois que notre mission s’est allégée après le premier succès à Radès.
Nous avons alors obtenu l’ascendant psychologique qui nous a mis sur orbite. En plus, je voyais bien mon équipe progresser d’une manière significative contrairement à nos adversaires.

L’ESS, peu inspirée à l’aller, doit ses victoires entre autres à sa solidité défensive. Parlez-nous de vos plans défensifs?
Comme vous l’avez dit, l’ESS a réussi en défense. Nous avons bloqué les meilleurs joueurs radésiens avec des joueurs agressifs et tenaces dans les interceptions et les rebonds. J’ai beaucoup travaillé les différents types de défense de l’homme à homme à la défense de zone. Les joueurs ont été réceptifs aux détails de la rotation défensive et aux différents rôles à jouer face aux adversaires. En finale, j’ai retrouvé les options défensives qui me paraissent efficaces. Avec une grande application en sus.

«Temps d’adaptation…»

Vous couronnez la saison par un titre de champion. Pourtant, les débuts de l’ESS ont été timides. Comment vous êtes-vous repris?
Chaque saison apporte son lot de changements. L’ESS a un peu changé par rapport à la dernière saison avec un nouvel entraîneur à la barre. Les joueurs ont dû prendre le temps qu’il faut pour s’adapter aux idées de l’entraîneur. Ces idées issues du basket grec ne sont pas semblables aux idées du basket serbe. Et là je fais allusion à l’ex-entraîneur de l’ESS, Petrecevic. Je rajoute un autre facteur. Les joueurs ont été conscients que les choses sérieuses commencent au super play-off. Ils ont mis le grand braquet à partir du match du CA. Vers la fin, ils étaient aux rendez-vous.

Ben Romdhane et Gaga, voilà deux joueurs-clés de la consécration. Parlez-nous d’eux !
Makram, meilleur joueur à son poste, est le rêve de toutes les équipes. C’est un vrai champion à l’énorme cœur et qui vous donne sans calculs. Et même quand il n’était pas bien inspiré en attaque à l’aller, il a été étincelant aux rebonds. Gaga ? C’est un joueur spécial. Il joue à l’ESS et défend ses couleurs comme il défend sa famille. Au risque même d’en faire un peu trop ! C’est un excellent organisateur ayant un superbe vécu en Europe et beaucoup de sang-froid dans les moments-clés. Mais je voudrais dire que l’ESS dispose d’une équipe polyvalente et unie. Tous les joueurs forment une entité difficile à battre.

On termine avec vous. Parti pour rester une année de plus ?
Je vis bien à Sousse et à l’Etoile. Il n’y a pas de raisons pour quitter l’équipe la saison prochaine. Je n’ai pas discuté avec les dirigeants, la saison n’est pas encore terminée. Mais je voudrais remercier tout le staff et tous ceux qui m’ont aidé dans mon travail.
Auteur : Rafik EL HERGUEM

REUNION : Elles sont allées le chercher !


 
Les Tamponnaises pouvaient laisser éclater leur joie après avoir enlevé leur 3e titre d’affilée. Leur soulagement, aussi, le BCD leur offrant une magnifique résistance. (Photo H. B.)
 
TBB - BCD : 82-66 - La saison de la Tamponnaise a été un long fleuve tranquille. Les filles de Marc Risacher torpillant toutes les adversaires qui se fracassaient, voire coulaient, dans les grandes largeurs à chacune de leurs sorties. Appuyées sur une armada solidement unie dans le même but, qui était devenu évidence : décrocher le titre de championne. Misant sur leurs artilleuses Mélody Gamarus et Lise Sinacouty, revenue cette saison sur l’île après avoir arpenté les parquets métropolitains pendant 10 ans.
On s’était donc dit que la finale retour, hier, dans leur salle après avoir écrasé le BCD chez elles à l’aller 84-61. Et on s’était fourré le doigt dans l’œil jusqu’à l’iris. Retrouvant heureusement la vue pour assister hier à un superbe match de basket, d’un niveau inégalé depuis une éternité sur l’île. "L’un des meilleurs que j’ai joué", lâchait à son issue Lise Sinacouty, qui pour mémoire a quand même connu l’élite nationale. Ce match, les Tamponnaises l’ont gagné, en même temps que le titre pour la 3e année d’affilée. Mais contrairement aux 23 précédents, leur série d’invincibilité qu’elles ont porté à 24 hier, elles ont dû aller le chercher. Montrer leur meilleur basket dans une belle ambiance pour l’arracher. "Le BCD nous a poussé dans nos retranchements", saluait l’entraîneur toujours invaincu sur les bancs féminins Marc Risacher. Car si les championnes sont belles, elles le doivent à leurs adversaires, qui les ont magnifiées, ramenant un suspense qu’on pensait enterré. S’appuyant sur "un groupe qui même s’il n’est pas fait de grandes joueuses se bat et ont montré qu’elles étaient capables de réagir, saluait le technicien dionysien Bernard Hospital. Je suis fière de mes filles".
La coupe sera pleine
Il peut, tellement elles ont fait douté les Tamponnaises. Prenant le match à bras le corps. S’arrachant sur chaque ballon. Empêchant les championnes de placer leur jeu. Avec cette once de réussite indispensable dans les finales qui voyait notamment Anne-Laure Biguena enfilé deux paniers primés avec la planche. Juste avant le début du show derrière la ligne des Tamponnaises emmenées par une Mélody Gamarus de gala qui jouait les équilibristes pour donner l’avantage aux siennes sur le buzzer, un mètre derrière la ligne à la fin du premier quart-temps (21-20). Il en fallait plus pour décourager les Bécédiennes, qui s’accrochaient, malgré une réussite en baisse. Passant la barre des 10 points, l’écart était ramené à 7 à la mi-temps après qu’Éléonore Bon ait pris un énième rebond offensif, mettant fin à un premier acte haletant (44-37).
L’entracte ne coupait pas les jambes des actrices. Elles revenaient à bloc. Le BCD pointait à 2 points (47-45) à la 25e minute, croyant plus que jamais à l’impossible exploit. C’est là que les Tamponnaises prenaient feu derrière la ligne à trois points. Naomie Bijoux envoyait un premier tir primé limpide, suivie de Mélody Gamarus puis de Naomie Bijoux, puis de Gamarus, puis de Sinacouty alors qu’Aurore Boyer avait répondu dans l’intervalle ! Un festival à en faire se lever une salle. À sauver la Tamponnaise, surtout, qui basculait avec 15 points d’avance avant le dernier acte (65-50) et qui enquillera 11 paniers primés dans le match. Un dernier baroud d’honneur du BCD, qui passait un 8-0 au début du 4e quart n’allait pas suffire. Encore une fois ramené à la dure réalité par un panier à 3 points enfilé à deux mètres de la ligne. Les Tamponnaises pouvaient commencer à célébrer leur sacre alors que les visages hébétés des Dionysiennes offraient l’habituel contraste des vainqueurs et des vaincues. Les larmes coulaient sur le visage de certaines. Mais l’espoir s’y lisait. "On les aura", lâchait entre deux sanglots Fazulhaa Mercher, pensant déjà à la finale de coupe où tout ce beau monde pourrait se retrouver. En jouant comme ça, ce sera dur, mais c’est imaginable. C’est déjà un vrai progrès
H. B.

REUNION : Le BCD sait gagner


 
Après quatre longues années d’attente, le BCD a enfin renoué avec le titre de champion de la Réunion. (Photo : Julien Azam)
 
SPBB-BCD : 67-80 - Se basant sur une défense très solide et un collectif qui a su se construire, le BCD est allé chercher dans le Sud un titre qui lui échappait depuis quatre ans.
L’horloge affiche 1’24. Le score 65-75. Sur le banc du BCD, tout le monde est debout. Les serviettes commencent à tourner. Pas encore comme des girouettes. Les "on est les champions" à être murmurés. Mais pas encore clamés. Côté Saint-Pierre, tout le monde est assis. Éteint. Les serviettes sont immobiles. Sur la tête pour couvrir des visages déformés par la déception. Voire la colère, qui matérialise la frustration. Encore une fois le BCD fait tourner la balle. Encore une fois Saint-Pierre n’arrive pas à la saisir. Une dernière fois Souleymane Diallo s’envole. Et va claquer un énorme dunk sur un service trois étoiles de Biscou. Le numéro 13 lance la fête qui se dessinait. C’est gagné. Les supporters peuvent entonner le tube des vainqueurs avant d’envahir le terrain. Ils sont champions. Les Dionysiens peuvent exploser. Les joueurs compris. Évacuer une frustration depuis longtemps enfouie. Depuis quatre ans et leur dernier titre. C’est peu sur l’échelle de l’histoire. C’est énorme sur celle du BCD, qui avait perdu les finales 2010 et 2011, pliant en demi-finale l’an passé.
Aaaaaaah BCD
La libération est palpable. Comme l’abattement des Saint-Pierrois, qui ne comprennent toujours pas ce qui s’est passé. "Je ne sais pas, je ne sais pas", lâche Ibrahim Panchbaya, l’inoxydable poutre de la raquette saint-pierroise. "Ils nous a manqué de jouer jusqu’à la fin", avance sans beaucoup plus de conviction Gilles Loyalle, magnifique main gauche sudiste qui n’a pas suffi. Ludovic Bitor est lui tout occupé à insulter l’arbitre. La déception prend légitimement le pas sur l’analyse. Eux aussi y ont cru. Eux aussi voulait remettre leur quatre lettres marquées d’histoire de basket local en haut du palmarès. Eux aussi en avait les arguments avec un effectif de qualité et de quantité, du physique, de l’adresse et de l’expérience. Des armes restées en partie dans le chargeur. Qui n’ont su s’assembler et se mettre en colonne hier. Laissant le champ libre à un BCD, qui avait sûrement des munitions moins puissantes mais qui ont su faire mouche, Georges Assassa parvenant à les dégainer au bon moment pour les voir défourailler en rafale. "On a su répondre collectivement, confiait ce dernier calmement, savourant avec sobriété ce succès qu’on sentait d’importance pour lui. On a su rester dans le bon comportement". Comme d’habitude, il n’en dira pas beaucoup plus. Bridant des émotions que l’on sent plus profondes. Sûrement dues à une saison dernière pénible, où il a été contesté, son effectif explosant en plein vol en même temps que son objectif de consécration. Souleymane Diallo, l’atout majeur de cette équipe qui s’est complètement fondu dans le collectif cette saison, va un peu plus loin, évoquant "une rigueur défensive que l’on a trouvé depuis deux mois nous permettant d’être compact et physique. Saint-Pierre est une grosse équipe mais on n’a pas volé notre finale".
"Le meilleur a gagné", appuyait Daniel Doro, le coach saint-pierrois, battu pour la deuxième année d’affilée en finale sans accrocher un match. Mais si l’année dernière la présence de son équipe était une surprise, elle était cette saison une évidence.
Superman Diallo
Comme la victoire du BCD sur ce qu’ils ont montré. "Ils ont su gérer et quand ils sont passés devant, on n’a pas su revenir", saluait Gilles Loyalle. Pourtant tout avait bien commencé pour les siens. Attaquant le match sabre au clair. Rentrant dans leurs adversaires et par la même occasion dans le match. Sortant Souleymane Diallo après 13 minutes de jeu alors qu’il comptait trois fautes, dont la dernière, offensive loin d’être évidente après un gros tampon sur Julien Minatchy qui le voyait s’écraser lourdement au sol. Les Saint-Pierrois menaient alors 34-27. Et c’est sans leur meilleur élément que le BCD recollait grâce à un Alexandre Dubard au toucher toujours aussi soyeux à 40 ans, grand bonhomme du succès dionysien. Mais aussi d’un Daniel Coindevel, qui s’affirme de plus en plus, qui allait mettre le panier du 36-36 (17’) avant de mettre le suivant, celui de l’avantage. En étant bousculé, sans Diallo, le BCD basculait à la pause avec 5 points d’avance (43-38). "On a su répondre collectivement sans Souly (Diallo)", dira Georges Assassa, voyant son équipe marcher en rangs serrés. Souly Diallo allait en sortir lorsqu’il revenait sur le parquet, après 3’30 de jouer dans le 3e quart-temps. "L’équipe a bien tenu la baraque et là c’était à moi de mettre les points". Il s’exécute, manquant seulement deux paniers dans ce deuxième acte. Enquillant 15 points et plaçant comme à l’aller un énorme contre pour maintenir les siens à plus 10 à 5 minutes de la fin, allant conclure de l’autre côté (69-59), plaçant les siens sur l’autoroute vers le paradis. Ils pourraient y trouver un nuage en enlevant la coupe de la Réunion et un magnifique triplé après avoir déjà gagné le Trophée coupe de France. Il faudra d’abord disposer de Saint-Paul en demi-finale le 18 mai. Pour peut-être surfer sur cette vague de succès que le BCD a su chevaucher après avoir été dans son creux
Hervé Brelay
- SPBB - BCD67-80
Au gymnase Nelson-Mandela. 900 spectateurs. Arbitres : MM M’Pota et Rouget. Mi-temps : 38-43. Quarts-temps : 28-23, 10-20, 16-16, 13-21. Sorti pour 5 fautes : Bitor 33’.
Saint-Pierre BB : Bitor (8 pts), Saïd (6), Loyalle (16), U. Payet (5), Aragot (6), F. Payet (-), Minatchy (9), Naria (-), Panchbaya (9), Mardaye (6). Entraîneur : Daniel Doro assisté de Roberto Joany.
BC Dionysien : Coindevel (12 pts), Biscou (14), Dubard (22), Diallo (18), Géréone (-), Clain (14), Saïbo, Hassani (-), Lebian (-). Entraîneur : Georges Assassa assisté de Bernard Hospital.

MADAGASCAR : AFROBASKET U-16 MASCULIN

Les?membres?de l’équipe nationale qui vont défendre les couleurs malgachesMadagascar a bénéficié des expériences de l'Afrobasket women 2009 et Afrobasket men 2012. Il promet de faire mieux à la version U-16 masculin, du 28 juin au 7 juillet.
Le compte à rebours a commencé. Il reste deux mois avant la tenue de l’Afrobasket U-16 masculin ou Fiba Africa U-16 championship for men, dans la capitale. Le nom de ce rendez-vous éveille un sentiment de fête pour l’Afrique en général, et Madagascar en particulier. Le Comité d’organisation de l’événement (Cocan) est à pied d'œuvre. Il est actuellement dans la phase de démarrage, qui sera marquée par le début d'une campagne de lancement.
« Il ne nous reste plus que deux mois pour parfaire les préparatifs, mais le Cocan fera de l’Afrobasket U-16 un événement populaire, comme nous l’avions déjà fait en 2009 et en 2012 avec l’Afrobasket women et celui des hommes », confie le président du Cocan, Nina Ruphin, hier au siège de Telma, lors du lancement officiel du rendez-vous.
Avec Telma comme sponsor officiel de l’événement, la Fédération malgache de basket-ball met la barre très haute et envisage de continuer sur sa lancée. Surtout que la compétition coïncide avec la politique de la fédération qui est de créer des équipes nationales pour toutes les catégories d’âge.
Droit de compétition
Pour ce faire, comme tout évènement d'envergure continentale, son organisation nécessite des moyens énormes, ne serait-ce que pour la préparation technique du Palais des Sports où se déroulera l’événement.
« Je dirai que le coût de l'organisation atteint environ 490 millions d’ariary, la moitié du coût de l’Afrobasket men et women. Cette somme sera allouée en majorité à la logistique : l’hôtellerie, le transport, la préparation technique des salles, entre autres, étant donné qu’il n’y a pas de droit de compétition à payer à la FIBA », explique le président de la FMBB, Jean Michel Ramaroson.
Et il poursuit : « Il s’agit tout simplement de promouvoir le basket-ball en Afrique et souvent le problème réside dans la falsification de l’âge. Mais la FIBA débarquera à Madagascar avec différents tests pour l’éviter. »
Quant à l’objectif sportif, il faudra remporter la meilleure place pour être à la hauteur des attentes, vu que c’est une première participation. Car, « Telma, sponsor officiel de l’événement, et la fédération font tout pour que les athlètes soient dans les meilleures conditions. Il ne s’agi­ra donc pas de faire de la figuration », conclut le directeur technique national, Pascal Rasoloson qui mène le Comité de préparation des athlètes.
Soafara Pharlin

MADAGASCAR : N1B - Fandrefiala et AS Saint-Michel, en épilogue

Les basketteurs de Fan­drefiala étaient bien réveillés. Ils passeront une bonne journée après leur victoire sur Dream Team (90-82), cham­pionne de la section Tana-ville, ce week-end, en demi- finales du championnat d’Ana­lamanga de basket-ball NIB. Les protégés de Cyrille Raso­loarijaona ont ainsi confirmé leur supériorité devant Dream Team, une équipe qu’ils avaient déjà battue durant les phases éliminatoires.
Pourtant, les émules de Bayard Razafindralambo ont mené au score à la mi-temps (47-45), mais durant les deux derniers quart-temps, ils n’ont pas pu garder ce petit avantage de deux points.
Fandrefiala file donc vers la finale du championnat, prévue demain sur le terrain de l’Institution Sainte-Famille à Mahamasina. Elle y tentera un autre tour de force face à l’équipe de l’AS Saint-Michel.
Cette dernière a également impressionné, en demi-finales en disposant de TTS d’Ambohidratrimo sur le score de 91 à 73. Une qualification qui a été décrochée dans la douleur, après prolongation. À l’issue du temps réglementaire, les deux formations n’ont pas pu se départager en étant au coude à coude (67-67).
Soafara Pharlin

29 avril 2013

BENIN : Renaissance BBC donne le tempo

Je commencerai par souhaiter prompt rétablissement à Big Marcel dit "le traumatiseur" car il est capable d'être à plusieurs endroits sur le terrain en même temps.... je sais mais c'est l'impression que ca donne quand on le regarde jouer...... Sa sortie accidentelle a certainement changé la donne car c'est un joueur complet présent en attaque et en défense
les 02 meneurs les plus prolifiques de notre championnat avec des cross over à très grande vitesse, des passes lazers, des passes aveugles, des caviars, il n'y a pas mieux pour mettre les teammates en position de SHOOT
Je suis désolé pour les puristes, souffrez que j'écrive CYRILLE 01 # OSWALD 00, car c'est un véritable plaisir de les voir évoluer à ce niveau, il y a 2 catégories de meneur de jeu les uns et les autres.
C'est deux là se soucient d'abord de faire jouer leurs coéquipiers, ils s'appliquent particulièrement à faire de bonnes passes et à bien défendre, mais lorsque l'opportunité se présente, ils peuvent prendre le match à leur compte....
Game 1 : WINNERS 29 - RBBC 72, on peut penser que c'est facile ? pas tant que ca j'y étais et vous ?
Game 2 : UAC48 - RBBC 88
La Renaissance BBC est l'équipe emblématique de l'UNAFRICA, qui a formaté une multitude de joueurs hyper talentueux
Résultats 2013 :
JUNIOR - DAMES : RBBC 33 - DESTINY 16 : Les filles ont ouvert le bal de fort belle manière ! C'était du grand art ensuite RBBC # OLYMPIC
Le tandem de choc......L'infatiguable et la semi remorque
JUNIOR - HOMMES : RBBC 23 - DESTINY 48 / RBBC 26 - 2A2B 37 / RBBC 18 - ASPAC 89 : Les garçons sont vraiment en apprentissage et les phases retour seront plus palpitantes.
Chez les Séniors les DAMES ont eu du mal à sortir du piège des DAMES ENERGIE : RBBC 39 - ENERGIE 52
Chez les HOMMES c'était une ballade de santé : RBBC 72 - Winners 29

RENAISSANCE BBC, le vrai Club de l'UNAFRICA de Cotonou, le Club des passionnés, le club emblématique de Cotonou qui a fait connaitre de très grands joueurs.......*

. C'est une équipe à suivre de très près qui est toujours en embuscade prêt à bondir si l'opportunité se présente.......Des individualités sont là tels que le très fast Oswald Quenum, la semi remorque qui bouge les raquettes Serge Adéoti, l'infatiguable Joel pour ne citer que ceux là...................................
C'est la révélation le Go to Player Marcel l'imprévisible - Le jeune talentueux Karim symbolise l'avenir du RBBC

RD CONGO : A la Liprobakin

Résultats du samedi 27/04/2013

INSS-Les Amitiés (D) : 65-32
Terreur-ISTA (M) : 59-65
Dimanche 28/04/2013
Matonge-City Kauka (M) :
Molokaï-J&A (M) :
Résultats à l’Eubakin-Ouest
Samedi 27/04/2013 à l’ITI/Gombe
Emmest-Révélation (M) : 33-26
Fatima-J&A (M) : 74-63
Dimanche 28/04/2013 au stadium des Martyrs
SCTP-INRI (M) : 49-34
V. Club-INSS (D) : 28-32
ISTA-Tondo (M) : 47-28

TUNISIE : L’ESS, champion de Tunisie 2013

Concentré de métier et de technique

Concentré de métier et de technique
N. Hattab : «Un grand match à tous les niveaux»
M. Oune: «Une équipe est née…»

C’était net et sans bavure : l’ESS remporte le titre de champion de Tunisie haut la main en battant l’ESR en finale à deux reprises.
La 2e victoire, acquise avant-hier, était plus nette avec un écart qui aura atteint les 17 points à 5’ de la fin. L’ESS trop forte ou l’ESR dans un petit jour ? Nous préférons plutôt parler d’une ESS au basket mature et réfléchi avec le poids des années d’expérience et d’une ESR novice avec un groupe jeune, technique et ambitieux… Ça s’est joué à notre avis sur deux points-clés. La présence mentale et puis l’apport du duo Makram Ben Romdhane et Gagaloudis. Le match d’avant-hier était moins équilibré que l’aller : les joueurs de Gavriel se sont repris au niveau du jeu intérieur avec un Makram Ben Romdhane dans tous ses états. Déjà un quart temps et 10 points inscrits sur 18 !
Il a pesé sur Ghayaza et sur la raquette de l’ESR. Il y avait deux rythmes et deux façons de jouer : l’ESS comptait sur la rotation de son riche effectif pour des attaques placées, des «pick and roll» variés et des tirs à trois points. L’ESR, pour sa part, essayait de défendre avec agressivité pour des contres et pour des débordements rapides de Abada, Gaddour, Maghrebi et Souabni. Avec un nombre de fautes individuelles conséquent, l’ESR a dû prendre moins de risques en défense et jouer sur le faux rythme de l’ESS. Le reste, c’est un taux de réussite élevé au niveau de l’ESS, beaucoup de pertes de balles et de tirs ratés de l’ESR. Sans oublier l’apport de Gaga vers la fin, un joueur «fou» qui peut tout faire sur un parquet.

Registre fort

Pour une équipe qui revient de loin (classée à la 3e place après le play-off), gagner le titre de champion en battant le CA et puis en finale l’ESR à deux reprises, c’est un énorme coup.
Pour ceux qui connaissent l’ESS et sa suprématie sur le basket tunisien, ce n’est pas une surprise. Nabil Hattab, directeur technique à l’ESS, récapitule les points qui ont fait basculer le match en faveur de l’ESS : «Nous avons retrouvé la qualité du jeu intérieur. Makram Ben Romdhane, qui a eu un repos mérité au cours de la semaine, a livré un grand match en dominant ses vis-à-vis. Brice a lui aussi bonifié notre jeu sous le panneau. Je crois que c’est la réussite de la stratégie défensive qui nous a valu la deuxième victoire. On a créé le surnombre sur Ghayaza et Abada, on a joué sur un rythme fort et soutenu pour l’emporter à l’usure. En fin de match, notre équipe a fini par faire le break sur les tirs à trois points de Maoua et de Gaga. Le Grec a été extraordinaire avec son style et son intelligence en possession de la balle».
Pour ce sacre gagné, notre interlocuteur rajoute : «C’est le titre de la personnalité des joueurs, de leur force de caractère et de leur régularité. On a une équipe où chaque joueur peut défendre, contrer et marquer à 3 points. Nous avons la meilleure défense, nous avons la meilleure attaque. Nous nous sommes auréolés par notre culture de victoires».

Radès, le retour

Abada, Souabni, Smaâli, Maghrebi et Ghayaza sont-ils les dignes héritiers des Snoussi, Bouhima et Kaïs M’rad entre autres? La comparaison n’est pas sûrement en faveur des jeunes joueurs de Monem Oune, mais l’ESR n’a pas à rougir de cette défaite en finale. Equipe rebâtie en vue de reconquérir le prestige orné de titres du passé. Mission pas complètement réussie, mais un premier pas a été franchi. Première à la première phase, première au play-off, l’équipe de Oune a fléchi vers la fin devant une ESS plus expérimentée. Qu’est-ce que Monem Oune peut rajouter sur cet acte de la finale? «Contrairement à l’aller, l’ESS s’est montrée dangereuse au jeu intérieur. Quand Ben Romdhane est en super forme, rien ne peut l’arrêter. On voulait jouer sur un rythme rapide en pressant les ailiers de l’ESS, mais cela nous a coûté trop de fautes individuelles. En attaque, on a créé beaucoup de situations favorables avec une mise en retard de la défense étoilée, mais ça n’a pas été bien conclu. On voulait déséquilibrer le jeu de l’ESS et ne pas attendre, mais faute de métier et à cause du trac, mes joueurs n’ont pas été très adroits. Je les remercie pour leur grande saison. A Radès, une équipe sur laquelle on peut compter pour les titres est née».
Et son avenir à Radès? Pas encore décidé, mais un terrain d’entente est là pour continuer son projet.
Auteur : Rafik EL HERGUEM

MAROC : Demi-finales retour de la Coupe du Trône - La RS Berkane en finale

L’AS Salé n’a rien pu faire devant le RS Berkane. Les Orientaux se sont imposés sur le score de 78 points à 75. L’autre demi-finale devrait opposer à Casablanca lundi soir le WAC au MAS. Le MAS avait pris le dessus sur le WAC au match aller sur le score de 74 points à 54.
 
# La RS Berkane a été intraitable face à l’ASS.
Forts de leur avance de treize points au match aller, les joueurs de la Renaissance sportive de Berkane sont venus à Salé avec la ferme attention de défendre cet acquis et d’arracher la qualification à la finale. L’ASS, handicapée par l’absence de ses joueurs étrangers juste avant le match aller face à la RSB à Berkane, n’a pas pesé lourd devant la fougue des joueurs de la RSB qui a plié la partie en deux temps trois mouvements.
La RSB jouera la finale contre le vainqueur de l’autre demi-finale opposant le WAC au MAS. Le MAS avait gagné au match aller sur le score de 64 points à 54. La rencontre retour devrait se dérouler lundi soir à la salle du complexe sportif Mohammed V de Casablanca. Chez les filles, le WAC qui avait perdu au match aller face à l’AS FAR sur le score de 89 points à 34, a de nouveau sombré à domicile face à la même équipe sur le score de 42 points à 55.
L’AS FAR est le premier qualifié pour la finale chez les dames. L’autre demi-finale avait opposé l’IRT au CODM. Au match aller, le CODM avait remporté la partie sur le score de 55 points à 45. Au match retour, avec un petit score, le CODM l’a enlevé encore une fois sur le score de 32 points à 33. Le CODM jouera donc la finale face à l’AS FAR.
Résultats
  • Hommes
  • ASS - RSB 75 - 78
  • Dames
  • WAC - FAR 42 - 55
  • IRT - CODM 32 - 33

MADAGASCAR : Trois titres pour MB2 All, Bemiray sur le trône

MB2All (bleu) a survolé le tournoiDomination du Mb2All qui a raflé trois titres sur les huit finales disputées, et consécration des basketteurs de Bemiray, chez l’élite de la première division homme. Ces faits d’armes ont marqué la dernière journée du Fety de Baskety qu’organise l’AT2B pour fêter son cinquième anniversaire.
Hier sur le terrain d’An­draisoro, les joueuses de la Mb2All ont frappé fort. Dans la catégorie séniors dames, la bande à Nanah s’est imposée aisément devant les basketteuses de l’ASSM d’Am- paribe (76 -47). Dès le premier quart-temps comme durant les trois derniers quart-temps, elle s’est envolée au score avec son jeu d’équipe très huilé et une meilleure individualité.
Il en de même en U-16 où l’équipe a remporté son duel face à la JCSA d’Ambohi­manarina par 39 à 21. Jamais deux sans trois pour l’équipe qui signe aussi chez des moins de 20 ans. Elle a disposé de JCSA Ambohimanarina sur le score de 52 à 42 en finale. Du coup, la Mb2All a remporté le trophée de meilleure équipe.
Chez les NIA, Bemiray Ambodin’Isotry, mené par un excellent Riana, a fait la différence. Riana, Saka, Lalason, Hazomahagaga et leurs camarades se sont offert la victoire devant les accrocheurs Roger, Jaonary et compagnie : 73 à 67.
200 rencontres
Dès le premier quart-temps, Bemiray s’est distingué en menant au score (18- 11), mais TTS plus que déterminé a su rattraper son retard en marquant 22 points contre 17 pour son adversaire, lors du second quart-temps.
À la pause, Bemiray a enregistré une petite avance, 35 à 33. A la reprise, Nirina et ses poulains du TTS ont poursuivi sur leur lancée et ont repris le match à leur compte, 54 à 49. L’étau s’est resserré entre les deux équipes. Mené au score, Bemiray s’est réveillé lors du money-time et s’est imposé au finish par 73 à 67.
Challenger 1 s’est imposé à AT2B par 55 à 52 chez les moins de 20 ans garçons. Objectif atteint pour l’AT2B. Pendant ces cinq mois de compétition, 200 rencontres ont été disputées, 63 équipes se sont défiées dans huit catégories. Rendez-vous dans cinq ans pour la 3e édition.

Soafara Pharlin

28 avril 2013

TUNISIE : Finale super play-off — Acte II —ESS-ESR :75-67

Les Etoilés sur un nuage

Les Etoilés sur un nuage
Deuxième victoire consécutive et un titre de champion amplement mérité pour une ESS qui conserve son bien
Rien à dire sur cette victoire étoilée hier à Sousse face à l’ESR qui vaut un titre de champion 2013. Pas de belle donc, les équipiers de Makram Ben Romdhane n’ont rien lâché pour gagner avec 8 points d’écart. Les Radésiens ont eu le mérite de réduire l’écart qui a atteint 17 points à 1’ de la fin. Pour vous dire que l’acte 2 a été moins équilibré que le premier. Qu’est-ce qui a changé ? D’abord le retour en forme de Makram Ben Romdhane, impressionnant avec ses 25 points et sa forme retrouvée. L’ESS a brillé au jeu intérieur contrairement à samedi dernier avec la même réussite dans les tirs à trois points. L’alternance entre défense individuelle et de zone a brouillé les cartes de l’ESR dont les joueurs ont axé leurs plans sur le jeu extérieur. L’ESS a réussi à protéger l’écart du début jusqu’à la fin (18-13 après 10’ et 39-32 à la mi-temps). La transition étoilée lui a permis d’atténuer le danger des débordements de Abada et les tirs de Maghrebi et Gueddour. L’ESR, courageuse mais un peu nerveuse en attaque, a été handicapée par le nombre de fautes de Abada et Ghayaza. Chose que Brice et Ben Romdhane ont bien exploité à la 3e et 4e période pour monter au score.

Que de solutions !

Grievel a été perspicace dans ses changements : le banc sahélien était assez fourni : Mouhli et Toumi en aide à Gaga et Channoufi, et Brice en aide à Ben Romdhane. La défense de zone regroupée et les interceptions de balle ont aidé l’ESS contre une ESR qui courait derrière le score. Les deux tirs à trois points de Maoua et Gaga à 5’ de la fin ont ouvert le chemin du titre pour l’ESS (71-53). C’était presque terminé, d’autant que Abada a commis la 5e faute. L’ESS conservait la balle et jouait pour tuer le temps, alors que l’ESR n’a pas désespéré du tout. Elle ramène l’écart de 17 points à 7 points avec 7 points inscrits en 50 secondes. Un peu tard pour empêcher l’ESS de fêter un titre de champion haut la main. Petit point noir, cette violence sur le parquet entre les joueurs à la mi-temps. Comme d’habitude, on a frôlé le pire et de justesse.
Auteur : Rafik El Herguem

REUNION : Saint-Pierre n’a plus le choix


 
Les Saint-Pierrois espèrent aujourd’hui parvenir à museler Souleymane Diallo et le jeu de ses partenaires pour s’offrir une belle et ne pas laisser filer le titre dans le Nord. (Photo Éric Lejoyeux)
 
FINALE HOMMES. Léthargiques à l’aller pendant trois quarts-temps, les Saint-Pierrois sont aujourd’hui face à leur destin s’ils veulent rester en course pour le titre.
Cette fois, il ne sera pas question de quotient. Pas de savant calcul pour savoir qui finira premier. Oublié la deuxième phase de championnat où Saint-Pierre avait coupé la ligne en tête suite à une savante équation, à égalité parfaite avec le BCD. Le titre de champion se joue aujourd’hui. Sans calcul. "Nous n’avons plus le choix, appuie le coach saint-pierrois Daniel Doro. C’est ce que je leur ai dit ce matin (hier). On doit jouer comme en début de saison. Il faut se libérer. On est dos au mur".
Saint-Pierre veut se retrouver
Un mur dressé au match aller par le BCD, qui pendant trois quarts-temps s’est érigé sans que les Saint-Pierrois ne trouvent la faille. "On est tombé dans leur piège, admet le technicien saint-pierrois. On a trop voulu jouer à l’extérieur alors qu’on aurait dû plus aller à l’intérieur. On s’est peut-être trop pris la tête et aujourd’hui on va essayer de plus varier". Ne pas laisser seul Gilles Loyalle, un des seuls à son niveau dimanche dernier à Champ-Fleuri, porter le poids des attaques (26 points, plus que tous les intérieurs réunis).
Et retrouver une agressivité aux abonnés absentes pendant 30 minutes avant de se réveiller trop tard. "On en a manqué, souligne Daniel Doro. Notamment au rebond". Se laissant peut-être aussi attiré par l’habituel aimant à points du BCD, Souleymane Diallo, qui s’est servi de son statut pour servir son équipe à l’aller. "C’était un gros soucis, poursuit le Saint-Pierrois. On doit trouver la solution pour le maintenir sous les 20 points mais aussi surveiller les autres".
Comme Sébastien Biscou, impérial à Champ-Fleuri et qui devrait être dans les mêmes dispositions aujourd’hui si l’on en croit l’entraîneur du BCD Georges Assassa, qui n’est plus qu’à un match du sacre. Soit une défense solide et une rotation plus intense, avec l’atout Diallo qui peut être utiliser comme leurre mais aussi comme arme offensive. "Sur les grandes lignes, on va rester sur ce que l’on fait depuis quelques matches, avance le technicien sans trop se mouiller. Au niveau de l’adresse, nous sommes dans une bonne phase et j’espère que ça va continuer". Travaillant ces détails, "des petits ajustements qui font la différence dans les grands matches".
Le BCD sur la même ligne
Reste à savoir dans quelles proportions. Car s’il récupère Willy Saïbo dans le secteur intérieur, alors que Francis Payet est incertain à la mène côté saint-pierrois (cheville), sa stratégie de l’aller semble de l’histoire ancienne. "Ils peuvent le refaire sur ce match, estime Stan Irigaray, l’entraîneur saint-paulois qui a assisté au match aller. Le BCD a été très agressif et Saint-Pierre n’a pas réussi à jouer ensemble avec une grosse défense de Diallo, qui gêne beaucoup et dont la présence impressionne. Mais au retour ce sera différent". Avec une entame de match que les Saint-Pierrois veulent enlever. Ce à quoi s’attendent les Dionysiens. "Ils vont démarrer fort, prévoit Georges Assassa. Il faudra tout de suite être là et résister" à des Saint-Pierrois qui ne veulent pas revivre le même scénario que l’an passé, où ils avaient été balayés en deux matches. C’était avec d’autres armes, qui sont restées dans le fourreau dimanche dernier, et que Daniel Doro veut voir réapparaître dans son armada.
Hervé Brelay
SPBB-BCD AUJOURD’HUI, 16H30

Finale hommes retour du championnat de la Réunion

(aller 68-75)

Aujourd’hui, à 16h30, à Nelson-Mandela. Arbitres : MM. Lauret Fred et Rouget Fabien.
Saint-Pierre BB : Ludovic Aragot, Francis Payet (?), Julien Minatchy, Ibrahim Panchbaya, Anli Saïd, Ulysse Payet, Stéphane Naraya, Ludovic Bitor, Sébastien Mardaye, Gilles Loyalle.
 Entraîneur : Daniel Doro assisté de Roberto Joany.

BC Dionysien : Willy Saïbo, Nicolas Bounin, Sébastien Biscou, Alexandre Calin, Souleymane Diallo, Alexandre Dubard, Nakidou Hassani, Daniel Coindevel, Mathieu Géréone, Mathieu Lebian. Entraîneur : Georges Assassa assisté de Bernard Hospital.

REUNION : Tranquille comme Carole Mangalaza


 
La capitaine d’invaincues tamponnaises cette saison, Carole Mangalaza, ne veut pas crier victoire trop tôt. (Photo d’archives)
 
FINALE DAMES. N’allez pas lui dire que ce deuxième match est une formalité et que le titre est déjà dans la poche des Tamponnaises. Comme son entraîneur Marc Risacher, elle répond qu’il "faut rester prudent et respecter les consignes". Tant que la cloche n’a pas sonné, la capitaine de la TBB Carole Mangalaza reste dans le combat. Concentrée sur ce match qui pourrait être le dernier en championnat. L’aboutissment. "L’objectif minimum de la saison, le titre", appuie t-elle. Il est en passe d’être réalisé, mais certes rien n’est fait. Reste à boucler l’affaire. Une formalité semble t-il, lorsque l’on entend le coach adverse, Bernard Hospital, parler de "sorte de complexe face aux Tamponnaises. Quand on est inférieur techniquement, il faut être à 120 ou 130 % pour rivaliser. C’est ce qui nous manque".
C’est ce qu’il a manqué à toutes les équipes qui se sont présentées cette saison à la Tamponnaise. Broyées. Au pire dominées largement. La logique implacable bien huilée d’une mécanique tamponnaise que personne n’a réussi à gripper. Un parcours immaculé que Carole Mangalaza, arrivée de Bordeaux il y a six ans, n’a pas totalement réalisé. Restant concentrée, la tête dans le guidon. "Je ne m’en rend pas compte, balaie t-elle. À chaque fois on pense au match d’après, en prenant le même plaisir. On a conscience que beaucoup de matches ont été faciles. Mais ce ne sont pas forcément les plus évidents à aborder. On a su le faire sérieusement. Ce n’était ni ennuyeux ni grisant. Juste un peu particulier", analyse la très tranquille capitaine.
Objectif Nationale 3
Complètement impliquée dans ce collectif intouchable cette saison sur l’île, qui devrait permettre à Carole, sûrement dès aujourd’hui, d’enlever son 5e titre, le 3e de rang avec les Tamponnaises alors qu’elle en a déjà pris 2 avec le BCD. Un succès éventuel qu’elle attribue au "collectif. On l’a toujours travaillé. Les individualités comme Lise (Sinacouty) et Isabelle (Némorin) ont su s’y fondre". Créant une équipe encore plus forte que l’année dernière, malgré les nombreux départs, dont celui du coach Romuald Tami-Tabeth mais aussi d’Evelyne Fari, Fiona Marielouise ou Amandine Mondon ? "Oui et non, répond Carole. L’année dernière, l’effectif était quand même plus complet. Cette année, on un "gros 7" avec deux grosses individualités. La base du groupe était déjà là et les nouvelles se sont vite intégrées. Et en plus on s’entend très bien en dehors".
C’est aussi au-delà de l’océan Indien que les Tamponnaises, si elles sont sacrées aujourd’hui, pourraient trouver une adversité à leur taille. À Mayotte, d’abord, pour s’ouvrir les portes des finalités N3. "L’objectif ce serait, comme l’année dernière, de finir championne des Dom et pourquoi pas de bousculer les métroplitaines", affirme Carole. Mais ça, bien sûr, c’est pour après. Si la Tamponnaise l’emporte aujourd’hui. Et si elles enlèvent la coupe, où elles affronteront en demi-finale le CO Montagne le 18 mai. Elles se présenteraient alors, en cas de victoire face à Mayotte, invaincue pour se rendre en métropole. Mais chut, Carole Mangalaza prend les matches les uns après les autres. En les gagnant tout le temps cette saison.
H .B.

 
TBB -BCD aujourd’hui, 14h
Finale dames retour du championnat de la Réunion
(aller 84-61)
Aujourd’hui, à 14h30, à Champ-Fleuri. Entrée : 2 €, Arbitres : MM. M’Pota Michel et Joharane Alain.
TAMPONNAISE BB : Carole Mangalaza, Dorine Robert, Mélody Gamarus, Isabelle Némorin, Aurore Boyer, Oriane Vandecasteele, Morgane Gauneau, Naomie Bijoux, Lise Sinacouty, Charlotte Gauvin. Entraîneur : Marc Risacher.
BC DIONYSIEN  : Audrey Boyer, Fazulhaa Mercher, Anne-Laure Biguena, Maëva Zemire, Anaïs Coutin, Stéphanie Maillot, Clarence Salem, Éléonore Bon, Camille Larnaudy. Entraîneur : Bernard Hospital assisté de Sébastien Isambert.

27 avril 2013

COTE DE IVOIRE : SEWE vs JCA : C’est la victoire d’un collectif

sewe-temps-mortAprès leur belle victoire obtenue contre la JCA, Entraineur, joueurs et président du SEWE se sont prononcés. Réactions

Tapé Tom (Coach SEWE)
C’est la victoire d’un collectif. Je leur ai demandé de ne pas jouer au rythme de la JCA, parce qu’on avait face à une grande équipe. Ils ont perdu deux matchs d’affilée et c’est sur cela que nous nous sommes appuyés. J’ai demandé à mes joueurs de respecter les consignes tout simplement.
Nous avons bénéficié de l’appui de KRAKA Serges. Il ne vit pas ici, il poursuit ses études au GHANA, mais il a tenu à venir porter main forte à ses coéquipiers. Cela a été une motivation supplémentaire pour eux.
Au niveau de la défense nous avons pratiqué une défense de zone durant tout le match et Dieu merci ça a marché. Nous avons été obligés de jouer une boite sur Amara KAMATE (JCA) qui était l’élément le plus dangereux aujourd’hui(Dimanche).

KRAKA Serges (n°14 SEWE)
J’évolue au sein du SEWE depuis 3 ans. Je ne joue pas souvent parce que j’étudie au GHANA. J’ai appris que mon équipe perdait beaucoup de rencontres sur des détails et j’ai décidé de venir les aider.
Je n’ai jamais joué contre la JCA, je sais qu’ils sont très physiques, il fallait jouer avec l’intelligence.
Je suis ravi d’avoir aidé mon club et donné un peu de joie à mes coéquipiers.

Alépo Sostène (n°10 SEWE)
La venue de notre coéquipier Serge a été déterminante. Nous sommes en confiance depuis qu’il est là (2 matchs 2 victoires), l’an dernier on a gagné presque tous les matchs en sa présence.

Grahouan Patrick (Président SEWE)
Nous avions pour objectif de les battre. On a passé en revue le moral et les capacités physiques de l’équipe, on a vu qu’il y avait un coup à jouer, ça se concrétise, ce n’est pas un coup de chance.
Je félicite mes joueurs et l’encadrement, et aussi l’adversaire. Il faudra désormais compter avec le SEWE.

TUNISIE : Finale du super play-off — ESS-ESR (15h30)

Ça va être ouvert!

L’ESS mène 1-0, mais rien n’est encore acquis. Titre pour l’ESS ou belle à Radès ?
Sousse abritera cet après-midi l’acte II de la finale du super play-off. On est à 1-0 à l’avantage de l’ESSahel qui a battu l’ESR à l’aller à Radès-même. La donne est très simple: si l’ESS gagne encore une fois, elle conserve son titre de champion acquis en 2012. Si l’ESR l’emporte, elle ramène la finale à Radès pour un match d’appui. Ça va être un match à fort enjeu où tous les scénarios sont envisageables. Match terminé en 40’, prolongations, etc., c’est également la fête du championnat entre les deux meilleures équipes du championnat. Ce qui nous intéresse, c’est un match propre où tout ira bien. Le match de Radès a été quasi irréprochable. On espère que celui de cet après-midi le sera également.

N. Hattab : «Retrouver notre jeu intérieur…»
L’ESSahel a un avantage par rapport à l’ESR : l’expérience des finales. Elle l’a montré à l’aller avec un savoir-gérer digne des équipes à tradition. Ascendant déterminant ? Nabil Hattab, directeur technique, analyse l’avant-match : «Nous avons essayé de remobiliser le groupe pour éviter le relâchement d’après-victoire. Ce qui compte, c’est que nous avons gagné à Radès et que nous sommes à une victoire du titre. Nous allons essayer de retrouver notre jeu intérieur et nos pivots, timides à l’aller. Tout en étouffant les ailiers de l’ESR par une défense pesante. On compte beaucoup sur notre public pour nous motiver. Nous sommes calmes et même s’il y a un peu de trac, ça va disparaître après l’entre-deux du début de match».

M. Oune : «Ça dépendra de nous…»

Dans le camp radésien, on essayera de remonter le résultat de l’aller : «Ça dépendra toujours de nous. Je ne pense pas qu’il y a grand-chose à changer pour le retour : défense agressive, jeu rapide, contres, transition et mobilité constante. Il ne faut pas se précipiter et rater des balles faciles comme à l’aller. Si on doit relancer par des contres, on doit être rapide et incisif. Si l’on doit poser le jeu, on devra le faire intelligemment. Nous avons une pression, mais nous la prenons du bon côté. Ce que nous avons fait jusqu’ici est très bon : l’ESR est redevenue une équipe qui joue pour le titre. Mon équipe a les moyens de ramener une victoire de Sousse», nous a dit Monem Oune.

Gaga et Abada

Y aura-t-il un héros du match comme le fut Channoufi à l’aller ? On préfère parler de deux joueurs clés: Gaga et Amor Abada. Le premier porte l’ESS sur ses épaules. «Pour un joueur qui a évolué à Panathinaïkos, il ne peut que donner un apport certain. Il a une énorme technique qui lui permet de lire le jeu et de donner des «assists» précieux. On peut compter sur lui, d’autant qu’il a progressé en défense. Gaga, adroit et décisif dans les derniers moments du match, est un atout étoilé…», comme le dit N. Hattab.
Amor Abada est un jeune organisateur qui a pris de l’importance dans le jeu de l’ESRadès. M. Oune parle de lui: «C’est un créateur qui joue les postes 1 et 2. C’est déjà un grand point à son actif. Ses progrès sont énormes cette année avec un esprit de compétition et une grande disponibilité dans les entraînements. L’avenir lui appartient à Radès et en sélection. Je pense que Abada peut être d’un grand apport cet après-midi s’il évite la précipitation et la prise de risque».
Quelques moments avant le coup d’envoi du match, voilà deux équipes super-motivées. La mission de l’ESR paraît plus difficile, mais elle a tout pour obtenir une victoire en déplacement. Quant à l’ESS, c’est un concentré d’expérience. Une équipe mature ayant beaucoup de qualités tactiques et mentales. On verra de tout dans cette finale : des tirs à trois points, des fautes individuelles, des options offensives, des variétés de défenses, des bêtises, des prouesses et probablement une fin palpitante. Faites vos jeux !
Auteur : Rafik EL HERGUEM

MAROC : Coupe du Trône de basketball - Des demi-finales ouvertes

C’est vraiment ouvert. Les deux demi-finales retour programmées samedi et lundi, AS Salé-RS Berkane et WAC-MAS, s’annoncent très ouverte.
# L’ASS (en blanc) doit remonter l’écart de 13 points pour espérer disputer la finale.
La rencontre phare de ces demi-finales mettra aux prises l’AS Salé et la RS Berkane. Certes, l’ASS jouera sans ses joueurs étrangers, semble-t-il, mais les Corsaires peuvent compter sur leurs jeunes pousses qui ne jurent que par la victoire. Jouant à domicile, l’ASS ne peut laisser passer cette opportunité pour offrir à ses aficionados une qualification à la finale.
Les Zouhair Bourouis, Zakaria El Mesbahi, Soufiane Kourdou, Abderrahim Najah Choua ont un rendez-vous avec l’histoire. Mais pour caresser ce rêve, il faut remonter l’obstacle de 13 points. Pas si simple quand on sait que la Renaissance sportive de Berkane qui, après le titre de champion du Maroc glané la saison dernière, lorgne du côté du prestigieux trophée de la Coupe du Trône cette saison.
Le WAC qui accueille le MAS doit lui aussi remonter les dix points d’écart au score concédés au match aller. Les joueurs du Wydad sont-ils capables de gagner face au MAS avec un écart au score au-delà de dix points ? Le MAS résistera-t-il face à l’armada du Wydad pour préserver un peu de ses dix points acquis au match aller ?
Nous assisteront assurément à une très belle empoignade entre Mohammed Hjira, Bassim Haouari, Matar, Filali d’un côté, et Reda Harras, Abdelfettah Frouga, Mohammed Hadidane, Alae Asli de l’autre.
Programme
  • Samedi 17h
  • ASS-RSB
  • Lundi 19h
  • WAC-MAS

ILE MAURICE : Isabelle Némorin à la conquête du titre

Isabelle Némorin (au centre sur la photo) s’apprête à jouer pour le titre de championne de La Réunion
La Mauricienne Isabelle Némorin, qui évolue actuellement au club de La Tamponnaise Basket-Ball à La Réunion, se retrouve à une marche du titre de championne. À peine quelques mois après son arrivée en terre réunionnaise, l’ancienne joueuse du Mer Rouge SC s’est pleinement intégrée à sa nouvelle équipe.
Johan Guillou, directeur de l’équipe féminine, celui qui l’a détectée, est tout heureux d’avoir pu trouver en Isabelle Némorin une joueuse de talent. « Depuis qu’elle est ici, Isabelle a beaucoup progressé. » Depuis son arrivée en octobre 2012 à La Réunion, elle a joué plus de trente matches. C’est donc au fil des rencontres que la Mauricienne s’est imposée. « C’est une joueuse qui progresse beaucoup et qui est devenue importante pour l’équipe du Tampon. Elle fait partie maintenant des cinq majeurs pour commencer les matches », commente encore Johan Guillou.
La Mauricienne se prépare maintenant à relever l’un de ses premiers grands défis : la finale retour face au Basket Club Dyonisien. À l’aller, les Tamponnaises avaient battu les Dionysiennes sur le score de 84 à 61 sur leur terrain. La manche retour se jouera ce dimanche au Tampon. « Si on gagne, l’équipe sera championne de La Réunion. Si elles nous battent, on sera à égalité et il faudra avoir recours au troisième match », avance Johan Guillou.
Isabelle Némorin, pour sa part, veut avant tout vivre l’instant présent. « Le match retour sera compliqué. Mais il faudra capitaliser sur nos forces », souligne-t-elle. Comment a-t-elle vécu le match aller ? « Avant le match, je stressais un peu. Après, c’était différent. Je me suis adaptée. »
Les statistiques d’Isabelle Némorin depuis son arrivée au Tampon sont assez impressionnantes. « Elle marque en moyenne 16,9 points par rencontre et prend 7,7 rebonds. Son évaluation totale est de 27 », souligne Johan Guillou. Le meilleur match livré par la Mauricienne est celui joué contre les Aiglons de Saint Denis. Une rencontre où elle avait marqué 26 points et pris 10 rebonds. « Son évaluation pour ce match était de 46. C’est incroyable. »
Johan Guillou attribue la performance de la basketteuse à la présence du coach Marc Risacher. « Il a joué en France. Il a même été professionnel », avance le manager de l’équipe réunionnaise. « C’est grâce à lui que l’équipe et Isabelle ont progressé. » Il voit même plus grand pour la Mauricienne en 2015. Si elle continue sur sa lancée, elle sera l’un des piliers de la sélection nationale aux JIOI qu’organiseront La Réunion dans deux ans, selon lui.
« Elle a des fondamentaux très intéressants. De plus, elle a pris son temps pour s’intégrer et est désormais une des pièces maîtresses du club. Je vous le dis, en 2015, elle fera vraiment peur. Elle a tous les a touts pour nous inquiéter », estime le manager.
Ce dernier rappelle que la Tamponnaise Basket-Ball entretient des liens très étroits avec Maurice. Isabelle Némorin n’est en effet pas la première joueuse de l’île à évoluer sous les couleurs de l’équipe réunionnaise. Avant elle, il y a eu Giovanni Bangard, Curtis Durhone et Christine Louise. « Elle est bien entourée. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’elle progresse. »
Elle est déjà sur la bonne voie...

26 avril 2013

COTE DE IVOIRE : [Play-offs 2013] – ¼ finales : Qui pour rejoindre ABC et CSA ?

 

soa-ua-playoffs-2013A l’instar des hommes, les équipes de N1 Dames entament leurs quarts de finale de play-offs ce samedi 27 mai.

4 équipes sont concernées par ce premier tour. FBA, UA, SOA et DC ARROW, CSA et ABC étant exempts.

Programme
15:30 - FBA vs DC AROWS (Terrain 2)
15:30 - UA vs SOA (Terrain 3)

RD CONGO : Choc Hatari-Tourbillon

Suite du calendrier à l’Eubakin-Ouest

Deux matches intéressants comptant pour la 3è journée de la deuxième phase du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ ont lieu ce vendredi au stadium des Martyrs. A 15h00 : l’équipe de Biso na Biso affronte City Kauka chez les messieurs et à 16h30, choc chez les dames Hatari-Tourbillon.
A suivre ce samedi 27/04/2013
15h00 : INSS-Les Amitiés (D) :
16h30 : Terreur-ISTA (M) :
Dimanche 28/04/2013
15h00 : Matonge-City Kauka (M) :
16h30 : Molokaï-J&A (M) :
Suite du calendrier à l’Eubakin-Ouest
A l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa-Ouest, on a enregistré les résultats suivants le week-end dernier :
Samedi 27/04/2013 à l’ITI/Gombe
14h15 : Emmest-Révélation (M) :
15h15 : Fatima-J&A (M) :
Dimanche 28/04/2013 au stadium des Martyrs
9h15 : SCTP-INRI (M) :
10h15 : V.Club-INSS (D) :
11h15 : ISTA-Tondo (M) :
12h15 : Delta-Muungano (M) :

Zone II : ROKHAYA POUYE AUX COMMANDES

    
Photo UNELa Sénégalaise a été élue présidente de la Zone II à l’issue de la réunion de FIBA-Afrique tenue à Bamako samedi.  Notre compatriote Djibril Cissé occupe le poste de vice-président du nouveau bureau
La Zone II de Fiba-Afrique a tenu samedi à son siège sis au stade Ouezzin Coulibaly sa réunion statutaire. La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant de Fiba-Afrique, Raouf Menjour, en présence du secrétaire général de la Zone II et président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB) Seydou Diawara et du directeur exécutif du Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) Oumarou Tamboura. Deux points principaux étaient à l’ordre du jour de cette réunion : le remembrement du bureau et l’élaboration d’un nouveau programme d’activités. Cette rencontre, il convient de le rappeler, intervient quelques mois après le décès du président de la zone, le Sénégalais Alioune Badara Diagne arraché à l’affection du monde du basket en novembre dernier. Élu en juillet 2010, l’ancien président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) est décédé en Égypte, alors qu’il participait au congrès de FIBA-Afrique (18 au 22 novembre 2012). Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général de la Zone II, Seydou Diawara indiquera que la réunion de Bamako s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de la balle au panier de la zone. Le premier responsable du basket-ball national ajoutera qu’il en appelle «au bon sens, au don de soi et surtout à l’esprit de solidarité de chacun de nous pour la cause du sport en général et celui du basket-ball en particulier». Après plusieurs heures de discussions entre les représentants des 8 pays membres de la Zone II à savoir le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et la Sierra Leone, la Sénégalaise Rokhaya Pouye Ndiaye dite Aya a été élue présidente du bureau. Le poste de vice-président a été confié à l’actuel président de la Commission juridique de la Fédération malienne de basket-ball, Djibril Cissé. Le nouveau bureau a pour missions principales d’achever le restant du mandant du défunt président Alione Badara Diagne d’une part et d’autre élaborer un plan de relance des activités de la Zone. «C’est une première dans l’histoire du basket-ball africain de voir une femme à la tête d’une Zone. C’est un grand défi pour moi», dira Rokhaya Pouye Ndiaye après son élection à la tête de la Zone. La «Dame de fer du Sénégal», comme l’appellent certains, ajoutera qu’elle a déjà une idée du travail qui l’attend. «Il y a plusieurs chantiers. Le premier acte à poser, c’est de redynamiser le basket-ball de la Zone II, surtout le cas du Sénégal et le Mali, deux pays qui ont fait les beaux jours du basket africain. Il faut retrouver notre place au niveau continental. Mon combat sera de redynamiser cette zone afin qu’elle retrouve sa place d’autant c’est à dire la première zone de l’Afrique», précisera la nouvelle présidente. «La Zone II, poursuivra-t-elle, a été longtemps une zone dynamique et compétente qui a participé à tous les rendez-vous africains et internationaux. Les bureaux de zone au niveau de FIBA-Afrique sont des structures de relais entre le secrétariat général et les autres fédérations dans l’optique du développement du basket-ball africain et l’organisation des compétitions internationales officielles dans ces zones. A cet effet la pratique du basket-ball dans ces zones est à l’image de celui du bureau de la zone et des fédérations de ladite zone. C’est pourquoi il est important pour le bureau que j’ai l’honneur de diriger pour le reste du mandat de feu Alioune Badara Diagne, de faire tout pour que notre zone puisse être parmi les meilleures sinon la plus performante du continent», conclura Rokhaya Pouye Ndiaye.
D. COULIBALY

25 avril 2013

RD CONGO : SCTP a noyé New Generation 93-48 hier à la Liprobakin

-Bilan du week-end passé à l’Eubakin-Ouest
En match comptant pour le démarrage de la 3è journée de la deuxième phase du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’, l’équipe de SCTP ex Onatra chez les messieurs a complètement noyé New Generation 93-48 hier au stadium des Martyrs. En lever de rideau, chez les dames, Ndjadi Kumba n’a pas pesé lourd face à Vijana 20-46.
Avec cette bonne entame de la deuxième phase avec trois victoires d’affilée respectivement face à Ista 106-53, face à Terreur 77-70 et la récente face à New Generation, l’équipe de SCTP affiche clairement ses ambitions. Les matelots sont décidés à faire parler la poudre comme ils en ont l’habitude.
*-Bilan du week-end passé à l’Eubakin-Ouest
A l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa-Ouest, on a enregistré les résultats suivants le week-end dernier :
Jeudi 18/04/2013
Tondo –Rayane : 44-42
Emmest-V. Club : 22-45
Samedi 20/04/2013 à l’ITI/Gombe
Arc-En-Ciel-Dragons (D) : 13-39
Mukasa-Delta (M) : 00-20 FF
Dimanche 21/04/2013 au stadium des Martyrs
Révélation-Kola (D) : 16-37
INRI-ISTA (M) : 27-60
Fatima-Muungano (M) : 52-46
J&A- SCTP (M) : 38-52

ILE MAURICE : Le basket autrement

La FMBB a montré l’exemple en mettant sur pied une équipe, avec comme guest player, Philippe Hao Thyn Voon
La journée de basket-ball axée sur le social qui s’est tenue au Gymnase de Phoenix a été un succès. D’une part, pour l’action qu’a voulu entreprendre la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB), d’autre part, pour les comités régionaux qui ont pu mettre sur pied des sélections régionales.
Au menu de cette journée, une collecte de sang et surtout quatre rencontres de basket-ball. La première, qui opposait une sélection d’équipes de D2 de la région nord à une formation d’équipes de D2 du sud, a vu la victoire du comité régional de Curepipe sur le score de 62 à 33.
Dans la deuxième rencontre, les filles de BBRH-Hoop opposées à celles des Harlems ont fait la leçon à leurs adversaires (69-29). « Ce n’est pas le score qui est important. Je tiens à remercier les équipes qui ont joué le jeu pour la bonne cause », souligne Alvin Athave, président par intérim de la FMBB.
La troisième rencontre de la journée a mis aux prises les membres de la FMBB à une sélection de vétérans. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers ont toujours de beaux restes. La preuve : leur victoire aux dépens de l’équipe de la FMBB sur le score 69 à 47.
« Nous avions voulu voir ce que la cohésion pouvait donner. Comme je l’ai dit, ce n’est pas le score qui importait mais que tout le monde se soit amusé. » La dernière rencontre a opposé la sélection nord à la sélection sud. Une victoire sur le fil, remportée par le Sud, sur le score de 56 à 48.
On pourrait cependant pointer deux choses du doigt. La FMBB gagnerait premièrement à trouver des moyens pour attirer le public dans les gradins. « C’est vrai. Il n’y a pas eu l’affluence que nous attendions. Mais nous sommes satisfaits malgré tout », explique Alvin Athave. D’ailleurs, il cite en exemple la somme de Rs 18 000 réunie au courant de la journée. « Malgré tout, on peut appeler ça une bonne journée. »
De l’autre côté, on note, avec une certaine pointe de regret, l’absence de certaines équipes phares du basket-ball local. Si la plupart des ont joué le jeu, d’autres ont carrément été absentes de la journée. « Je trouve cela dommage », regrette Alvin Athave.
L’USBBRH, selon nos renseignements, avait déjà une activité prévue ce dimanche. Mais quid des autres clubs ? Quid des joueurs qui devaient faire des travaux communautaires pendant les activités organisées par la FMBB ? Et cette journée de dimanche, organisée avec un but caritatif, était l’occasion de faire du basket-ball autrement...

24 avril 2013

COTE DE IVOIRE : [Play-offs 2013] - Eloi N’Gardinga : « Nous avons un contentieux à régler avec le SEWE »

jca-regroupementLes joueurs de la JCA sont prêts à affronter l’équipe du SEWE.

Ils entendent bien faire valoir leur statut, même si cette équipe ne leur sourit pas très souvent.

Qu’est-ce que cela t'inspire de rencontrer le SEWE qui est en quelque sorte votre bête noir, surtout que ce match est à élimination directe?
Eloi N’gardinga : Personnellement je suis heureux de tomber sur le SEWE car nous avons un contentieux à régler (rires).Cela nous permettra de remettre les points sur les "i" et démontrer à tout le monde que ce n’était qu’un faux pas! On n’a jamais pris SEWE au sérieux, pour ce match à élimination direct ça sera le cas.

Roland Koutouan : Il est difficile de développer notre jeu lorsqu'on est face à eux. Non pas parce qu'il nous intimide, mais …je n'arrive pas à me l'expliquer... on devient subitement maladroits pendant qu'eux sont en totale réussite dans leurs actions.
ll faut savoir tirer les leçons des expériences qu'on endure. Je pense bien qu'on a corrigé nos erreurs et ils apprécieront ce que ça donne!

Que représentent ces play-offs pour vous?
Eloi N’gradinga : Ces Play-offs ont une saveur différente parce qu'on a une équipe plus complète que précédemment! Nous avons engrangé de l’expérience. Ces Play-Offs représentent beaucoup pour moi car je pense que c'est "le moment" d'être champion! On a tout pour l'être! Ça sera une grande satisfaction.

Roland Koutouan : C'est un pas de plus vers les objectifs que la JCA s'est fixé. C’est une étape décisive à ne pas minimiser!

Quant à Cedric Kouadio (meneur JCA), absent lors des deux oppositions, il a tenu à donner son avis sur les hommes de San Pédro: "Le SEWE est une bonne équipe avec de bonnes individualités. Ils sont déterminés. C’est l'une des rares équipes à vous avoir battu en saison régulière. Je n’ai pas disputé les deux matches qui nous ont opposés en saison régulière.

Et je suis très excité à l’idée de pouvoir les jouer en quart de finale. Je me sens bien actuellement et cette rencontre me permettra de juger mon niveau réel depuis mon retour de blessure. L’équipe est revancharde."

SENEGAL : Coupe arc en ciel : Bopp et Diaraf rejoignent Asc Ville de Dakar et Duc en demi-finales


Après l’Asc Ville de Dakar et le Duc, Bopp et le Diaraf ont décroché à, leur tour, leurs tickets pour les demi-finales de la coupe Arc en ciel. Les Boppoises ont dominé, vendredi au stadium Marisu Ndiaye, le Sibac (52-47) alors que le Diaraf a bataillé ferme pour s’en sortir face aux Ouakamoises de 3 petits points (50 – 47). A rappeler que mercredi dernier, l’Asc Ville de Dakar s’était promenée face à Disso (107 à … 10°. Pour leur part, les Duchesses avaient éliminé la Jeanne d’Arc de Dakar sur un score de 65 à 52. Toutes ces rencontres avaient pour théâtre d’opération Marius Ndiaye. Cette compétition réservée aux filles est organisée par la Ligue de basket de Dakar en collaboration avec le Cours Sainte-Marie de Hann.
COUPE SAINT-MICHEL : Mermoz et Duc pour le dernier acte
La finale 2013 de la coupe Saint-Michel sera un remake de l’année dernière avec une affiche Mermoz – Duc. En effet, la première nommée s’est imposée lors de sa demi-finale face au Saltigué de Rufisque (55 à 50) tandis que les Etudiants ont dicté leur loi à l’As Douanes (60 – 58) dans l’autre rencontre. Une finale qui réjouit les adeptes de la balle panier qui ont ainsi la chance d’assister à une revanche de Mermoz qui avait perdu celle de l’année dernière (69-84). Comme la coupe Arc en ciel, la coupe Saint-Michel est organisée par la Ligue de Dakar en partenariat avec le Cours Sainte Marie de Hann mais concerne les hommes.
COUPE DU MAIRE DE DAKAR : Sibac premier qualifié en demi
En lever de rideau des demi-finales de la Coupe Saint-Michel, samedi au stadium Marius Ndiaye, le Sibac à fait face à la Jeanne d’Arc de Dakar pour le compte des quarts de finale de la Coupe du maire. Et c’est le Sibac qui a eu le dernier sur les « Bleu et blanc » par 56 à 48.
Les autres quarts de finales se joueront à une date ultérieure et opposeront Mermoz basket club à Asfa, Gorée au Dakar université club, et l’As Douanes à l’Union sportive de Ouakam.
François MENDY

COTE DE IVOIRE : [Playoffs 2013] - Sissoko Soumaila (Africa Sports) « Nous avons une belle revanche à prendre. »

 
jo-papi-playoffs-2013La rencontre SOA- AFRICA sera l’une des affiches de ce premier tour des play-offs chez les N1 Hommes.

Ivoirebasket a rencontré Sissoko Soumaila « Jo Papi » qui nous donne ses impressions sur cette rencontre qui promet.

Quels sont tes sentiments à l’idée de savoir que votre adversaire pour les quarts de finale est la SOA ?
Franchement je suis très content

Pourquoi ?
Nous avons perdu de justesse deux fois en saison régulière face à la SOA et nous avons une belle revanche à prendre.

Qu’est-ce qui a fait la différence lors de vos deux confrontations?

La SOA a beaucoup progressé et était supérieure à nous sur le plan physique. Il y a eu d’autres détails que nous n’avons pas pu maitriser.

De quoi l'Africa a besoin pour battre la SOA ?
Nous aurons besoin de tout. Physiquement et mentalement nous devons être à notre meilleur niveau, parce que ça va être un match très difficile. Il ne faut surtout pas tomber dans la nervosité comme lors de nos confrontations. Il faut rester concentré sur notre sujet.

Est-ce que votre préparation vous permet d'être dans ces dispositions?
Franchement c’est difficile mais chaque fois que la possibilité se présente nous travaillons tous ces aspects. Ce match sera le nôtre.

Comment te sens-tu avant ce match à élimination directe ?

Je vais bien, j’avais une petite douleur à la cheville, mais c’est de l’histoire ancienne.

Ton dernier mot…
A tous ceux qui croient en l’Africa, venez nous soutenir car votre soutien est fondamental pour nous aider à passer ce cap.

COTE DE IVOIRE : [Play-offs 2013] - Nana Amado (IVESTP) : "Nous allons créer la sensation"

nana-ivestpIVESTP qui s’est classé 8ème au terme de la saison régulière aura la lourde charge d’affronter la grande équipe de l’ABC.

Nana Amado, capitaine des joueurs de Voltaire apparait très confiant avant cette opposition.

Tes sentiments après votre qualification ?
Grande a été ma joie et mon soulagement vu que nous étions dos au mur. Notre seul issue était de battre la bonne équipe de Zénith lors de la dernière journée (43-42).

Vous affrontez l’ABC en quart de finale, est-ce mission impossible ?
Bien vrai que c’est la grande équipe championne de l’ABC, mais on n’ira pas du tout en victime résigné. Nous allons bien aborder le match et y mettre le cœur. Ce n’est pas une mission impossible. Nous allons créer la sensation.

Comment se déroule votre préparation?
Pas mal, toujours dans le même esprit que le match contre ZENITH.

A quel niveau vous pouvez faire la différence?
Au niveau de la combativité, nous allons les surprendre ça c’est sûr. Tout le monde est prêt.

Quel serait le slogan qui caractérise l’état d’esprit actuel d’IVESTP?
« A la guerre comme à la guerre ! »

23 avril 2013

RD CONGO : Hatari a fait taire V. Club 64-58

Les férus du basket-ball qui avaient effectué le déplacement au stadium des Martyrs, le dimanche 21 avril n’ont pas regretté leur déplacement car ils ont pu assister à un match plein de suspens entre Hatari et V. Club. Match soldé par la victoire des fillettes de Limete face à leurs grandes sœurs de V. Club qui n’ont pas démérité. Score final 64-58.
Ce match phare de la 2è journée de la deuxième phase du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball kinois ‘’Liprobakin’’, a tenu toutes ses promesses car les deux équipes s’étaient lancées à fond et tenaient à remporter le match. L’équipe de V. Club new look avec Mbenza, Lobengo, Landu, Ngoy, Kapemba, Mubikay et Ayembe auxquelles il faut ajouter les anciennes Kapuka et Manteka, a pris le dessus au 1er quart temps 15-14.
Le 2è quart temps était encore plus équilibré et les deux équipes se tenaient au coude à coude. Les filles d’Hatari Nzewu, Makondele, Kapinga, Lassa, Mulundu et leurs coéquipières ont rivalisé avec les véclubiennes. A la mi-temps, V. Club s’impose d’un seul point de différence 31-30.
A la reprise, la même rivalité va persister au score entre les deux équipes qui marque chacune 19 points. Au 4è et dernier quart temps, les filles de V. Club essoufflées ont laissé la direction des opérations aux fillettes d’Hatari qui vont remporter le match avec 6 points d’écart 64-58.
Rappel des résultats du week-end
Vendredi 19/04/2013
Biso na Biso-DCMP (M) : 65-58
INSS-Tourbillon (D) : pluie
Samedi 20/04/2013
Les Amitiés-Mboka Mboka (D) : R
Terreur-SCTP (M) : 70-77
Dimanche 21/04/2013
Delta-Matonge (M) : 20-00 FF
Hatari-V. Club (D) : 64-58
A suivre ce mardi 23/04/2013
15h00 : Ndjadi Kumba-Vijana (D)
16h00 : SCTP-New Generation (M)
Antoine Bolia

MADAGASCAR : Afrobaskket U-16 - Douze pays africains à l’assaut de Madagascar



L’Afrobasket U-16, un test pour la nouvelle génération


L’Afrobasket U-16, un test pour la nouvelle génération
Tous les regards seront de nouveau tournés à Madagascar du 28 juin au 7 juillet, avec la tenue de la phase finale de l’Afrobasket U-16 masculin. Un autre défi pour la Fédération malgache de basket-ball après le succès de l’Afrobasket women en 2009 et celui des hommes en 2011. Pour ceux qui vibrent pour cette discipline auront ainsi de nouveau l’occasion de voir les joueurs africains évoluer sur le parquet du Palais des Sports de Mahamasina.
Pendant dix jours, ils seront douze pays africains à en découdre pour disputer l’unique place au cham­pionnat du monde U-17 de 2014. Outre les quatre meilleurs pays lors de la dernière édition, à savoir l’Égypte, la Tunisie, le Mali et l’Angola, qualifiés d’office, les sept meilleures équipes des sept zones, le Mozambique, l’Algérie et l’Angola, entre autres, sont attendus dans la Grande île.
Deux expatriés
Pour mieux affronter les Africains, la Fédération malga­che de basket-ball (FMBB) augmente ainsi la chance de nos joueurs en faisant appel au service des expatriés. Pascal Rasoloson, qui assure l’intérimaire de la direction technique, ainsi que le staff technique, feront de la rencontre nationale sportive (RNS) un tournoi de détection des expatriés. « Ils seront environ deux joueurs qui seront à suivre de près à la RNS », déclare Pascal Rasoloson.
En ce qui concerne la préparation des joueurs locaux, ils sont seize d’Analamanga à être déjà en action sur le terrain extérieur de Mahamasina. Une nouvelle génération qui est surtout composée par des jeunes détectés durant les premiers jeux régionaux « Taninketsa ». Des joueurs ayant une taille moyenne de 1m75.
Coté organisationnel, Nina Rupfin, président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan), et son équipe effectuent les dernières manœuvres afin que la compétition se déroule dans les meilleures conditions qui soient.
Soafara Pharlin

MADAGASCAR : Afrobasket U-16 - La zone 7 à Antananarivo

Une nouvelle chasse l’autre. À peine la confiance de la Fédération internationale du basket-ball amateur Afrique obtenue, pour l’organisation de la phase finale de l’Afrobasket U-16 masculin, du 28 juin au 7 juillet, voilà des possibilités que Madagascar abritera la phase éliminatoire de ce rendez-vous de la zone 7.
Outre la Grande île, qualifiée d’office lors de cette phase finale en tant que pays hôte, les Seychelles, Maurice et les Comores devront encore en découdre pour définir la deuxième équipe de cette zone 7.
La possibilité de la tenue du rendez-vous dans la Grande île réside dans le fait que les trois pays concernés, à savoir les Seychelles, Maurice et les Comores, veulent abriter le tournoi. « Considéré comme pays neutre, Madagascar pourrait finalement organiser cette phase éliminatoire de l’Afrobasket U-16, vu que les îles voisines se sont déjà déclarées prêtes à héberger la compétition », a affirmé le président de la FIBA Afrique zone 7, Abel Ntsay.
Dans la foulée, Abel Ntsay avance que cette phase éliminatoire devra se passer avant le 28 juin. Une possibilité pour Madagascar de mieux affûter ses armes.
Soafara Pharlin

22 avril 2013

SENEGAL : Coupe St Michel : Mermoz retrouve DUC en finale

mermoz-duc
La finale de la 40ème édition de la Coupe Saint-Michel (Messieurs) opposera Mermoz au Dakar Université Club.
Résultats des ½ finales disputées samedi 20 Avril 2013 au stadium Marius Ndiaye :
Mermoz 55 – 50 Saltigué de Rufisque
DUC 60 – 58 AS Douanes
La finale aura lieu le samedi 04 Mai 2013.
DUC est le détenteur du trophée.

RCA : Kouguere Max : " triste mais motivé pour la Centrafrique " !

C'est un Max Kouguere ému et toujours plein d'enthousiasme qui nous accordé cet interview samedi soir (13 avril 2013) .Auteur d'une saison 2012-2013 satisfaisante .Il reste très attaché à l'équipe nationale centrafricaine.
Tout d’abord bonsoir Max ! Depuis notre dernière rencontre à Antanarivo lors de l’Afrobasket 2011 , comment vas-tu ?

Bonsoir, je vais bien et après un retour difficile de Bangui en septembre 2011; j’avais débuté la saison avec le Mans en octobre. Mais depuis septembre 2012 je suis au Havre et sportivement je me sens bien !


C'est pour cela que tu es revenu sans jouer le dernier match des qualificatifs en septembre dernier !

Oui ! Désormais pour la sélection nationale, je ne pourrais plus me permettre de rester plus de deux semaines au pays. Car les obligations en club devront être aussi pries en comptes par la direction technique et la fédération Centrafrcaine.
Et depuis ce retour en France, quelles sont les contacts que tu as eu avec la Fédération Centrafricaine et la Directeur Technique Fred GOPORO ?
Il nous a précisé dans une lettre que notre préparation de l’Afrobasket 2013 devrait se tenir en Centrafrique au mois de juillet ; par ailleurs il nous a demandé aussi de rester concentré sur notre championnat en attendant.

C’est tout ?
Oui, et je pense qu’on peut lui accordé une entière confiance, il était aussi joueur et a connu ses périodes de préparations.

Quelques mots sur le tirage au sort de l’Afrobasket 2013 ?

Je pense que nous les bamaras , nous avons une belle carte à jouer au Ier tour ,être dans le groupe de l’Angola nous laisse l’opportunité de l'éviter en ¼ de finales comme par le passé. Mais le niveau de l’Afrobasket est de plus en plus élevé, celle–ci en particulier ; vu le nombre croissant de joueurs professionnels qui y participent .Il faudra sous estimé aucunes équipes.

Et ton pronostic pour les bamaras ?
Etre dans le carré d’As serait une belle performance après dix années de présence en 1 /4 de finales et enfin prétendre à monter sur le podium.
Quel serait la plus chose que les bamaras puissent offrir aux Centrafricains en cette tragique année 2013 ?
On dit en général que le sport uni le peuple ! Je pense que l’on devra se battre afin d’avoir le maximum de victoires afin de donner de la joie à tous les centrafricains qui nous ont toujours encouragé et plus encore dans ces moments difficiles.

RCA : A quand la reprise ?

C'est la question que se posent tous les amoureux du basket en Centrafrique en ce moment.Privés de sport et de basket pour une durée encore à déterminer par les nouvelles "autorisés", les joueurs ne sont pas près de retrouver les térrains.Très inquiétant à 4 mois de l'Afrobasket .
L'incontournable Centre National de Basket Martin NGOKO vient d'être réquisitionné par la Séléka pour en faire une base de cantonnement "militaires".Après la présidence de la République et les principales institutions publiques , c'est un monument culturel qui vient d'être bafoué...Par les nouvelles "autorités" publiques.

Wilfried LONDOUMON et Yohan GREBONGO Hit Trésor au Centre Martin NGOKO (2012)
Dans une interview brève accordée à une radio centrafricaine (le 9/04/2013) ,Mr Magloire Nzapaketté a tenu à réaffirmer les attentes de de la ligue de Bangui, qui ne souhaite qu'une chose : la reprise des activités et la restitution des locaux occupés.