30 novembre 2012

MALABO 2012 : [2ème journée] - Groupe A : Manga freine Mongogo dans son élan

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Les joueurs de Mongomo avaient à coeur d'enregistrer leur deuxème victoire ce soir.C'est d'ailleurs en trombe qu'ils démarrent la partie face à Manga du Gabon.

11-7 qui vont se transformer en 17-13 à la fin de la première période.
Poussés par son public venu nombreux, Mongomo continue sur sa lancé. Et à la mi-temps, mène de trois points 28-25.
Au troisième quart-temps, Manga renverse la vapeur et mène d'un point 46-45 à l’entame du 4ème quart. Malgré les efforts des joueurs de Mongomo, Manga s’impose finalement sur le score de 65-58.

MALABO 2012 : [2ème Journée] – Groupe A : Victoire précieuse du Libolo

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Les champions en titre de l’Angola du Libolo ne s’attendaient peut-être pas à autant de résistance de la part du club égyptien Ettehad d’Alexandrie.
Après un bon début de match, les angolais vont vite subir la fougue des égyptiens qui remportent le premier quart temps 18/15.
Apres 5 mn dans le deuxième quart, les angolais vont reprendre le match en main pour mener à la mi-temps de cinq points 37/32.
Le troisième quart temps ne fait que confirmer la montée en puissance des hommes de Magalaes qui le remportent de sept points. 54/47
Alors qu’ on pensait a un match gagné pour le Libolo, les égyptiens reviennent à égalité à sept minutes de la fin (58/58) et à deux points à deux minutes.
Libolo remportera au final de 4points 77/74.

MALABO 2012 : [2ème journée] - Groupe B : L'ESS enchaine

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Après avoir mené dès les premières minutes, les championnats d’Afrique sont rattrapés par les joueurs de Mazembe qui partagent les points sur ce premier quart temps 14-14.

Même scénario en deuxième période. Le match reste très intense et indécis. À trois minutes de la fin du quart temps, l’ESS mène 24-19 et atteint la mi-temps avec 8 points d’avance, 29-21.
En procédant par contre-attaques, les tunisiens vont accentuer leur avance dans le troisième quart temps et s’installent en tête 49-35.
Le dernier quart temps, les tunisiens font courir les joueurs du Mazembe qui n’y croient plus. Les champions d’Afrique enchainent avec une deuxième victoire d’affilée.70-48.
Ben Romhdane et Toumi Mahmoud (ESS) ont inscrit chacun 15 points dans cette partie.

MALABO 2012 : [2ème Journée] – Groupe B : Le Primeiro se relance

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Un face à face entre deux équipes qui ont perdu leurs matches respectifs lors de la première journée.
Le premier quart temps est un véritable round d'observation ou les deux équipes se tiennent à un point à l’avantage des nigérians de Kano Pillars 19/18.
Dans le deuxième quart temps, les deux équipes vont faire jeu égal et atteindre la mi-temps sur un score de parité 37/37.
C’est dans le troisième quart temps que le Primeiro va se détacher. Juste avant la fin du quart temps les angolais vont creuser l’écart en menant 63/59.
Quatre points d’avance à l’entame du dernier quart temps, en faveur des vice-champions d’Afrique pour corriger leur déconvenue de la veille, ils vont s’y atteler en remportant le match 78/70.
Le Primeiro revient de loin avec un bon match de Gomes Joaquim réussit 15 points.

MALABO 2012 : [1ère journée] - Le Petro aura eu besoin des prolongations

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Finaliste lors de la dernière édition à Salé au Maroc, le Primeiro de Agosto à tire dès son premier match, un gros morceau qui n’est autre que le petro de Luanda.
Emmené par le duo Morais-Bitey, le Petro de Luanda impose son rythme d’entrée. C’est donc sans surprise que les hommes du coach Lazare Adingono remportent le premier quart temps de 14 points 27-13..
Ils maintiennent la pression dès le début de la deuxième période en imposant un duel physique à leur adversaire, ce qui leur permet de mener à la pause sur le score de 54-31.
Le 3ème quart sonne le réveil du Primeiro, qui resserre sa défense. Grace à un 22-11, les partenaires de Joaquim Gomes remportent le quart temps, mais sont toujours menés 65-53.
Plus que douze points d’écart pour le petro à l’entame du dernier quart temps. Un écart qui va considérablement chuter, et à cinq secondes du terme, c’est l’égalité parfaite 73-73.
Le Petro aura finalement recours aux prolongations pour s’imposer sur la marque de 86-80.

MALABO 2012 : 1ère journée - L'Etoile évite le piège Al Ahly

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L’entrée en lice des champions d’Afrique en titre est difficile. Confrontée à une équipe égyptienne d’Al Ahlý très joueuse.

De contre-attaques en contres attaques les égyptiens vont rapidement mener de quatre points 8-4. Mais grâce à un sursaut d’orgueil, les champions d’Afrique reviennent au score et remportent le premier quart temps 12-10.
Le deuxième quart temps est l’occasion pour les joueurs de l’ESS de prendre le large. A la mi-temps, l’Etoile mène 24-16.
Au retour des vestiaires, l’étoile maintient son avance, à la fin du troisième quart temps ils ont une avance de neuf points, 37-28.
Le dernier quart temps, cela semble gagner pour les tunisiens, mais les égyptiens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils rivalisent avec leur adversaire du jour et terminent le quart temps sur une égalité parfaite de douze points partout.

Au final, l’étoile du sahel s’impose sur la marque 49-44.

MALABO 2012 : 1ère journée - Libolo domine ABC

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Après un début de match timide, les angolais de Libolo trouvent la bonne carburation profitant de leur domination aux rebonds offensifs. Les champions d’Angola vont se détacher dès le premier quart temps 16-9.

En resserrant leur défense, les ivoiriens de l’ABC, vont réaliser le quart temps parfait. En procédant par contre-attaques, ils réussissent à revenir et mener à une minute de la mi-temps 25-24. A la pause, le score est de 32-29 en faveur des angolais.

Dès le début du troisième quart temps, les ivoiriens vont encaisser un 10-0. Un écart que libolo va maintenir jusqu’au terme de cette période 55-45.

À trois minutes de la fin du match, ils sont menés de treize points et vont finalement s’inclinent finalement sur le score de 78-62.

CÔTE DE IVOIRE : Saison 2012/2013 - Demarrage le 8 Decembre

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La Fédération Ivoirienne de Basket-ball (FIBB) a procédé hier Mercredi 28 Novembre 2012 au lancement de la saison 2012-2013 de basketball dont le début du championnat est prévu pour le 8 Décembre.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de SE Georges Ouégnin, premier président de la Fédération Ivoirienne de Basket-ball, et de celle du Pr Alain Ekra, président émérite de FIBA Afrique.

Rappelons que la Cote d’Ivoire est le pays qui abritera l’Afrobasket en 2013

COUPE D'AFRIQ|UE des CLUBS CHAMPION 2012 : ABC ne passe pas la premiére

Basket- Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012
L’ABC ne passe pas la première
L’ABC a été battu pour sa première sortie en Coupe d’Afrique des Clubs Champions. Face au Libolo de l’Angola, les Ivoiriens se sont inclinés sur le score de 78-62.
L’ABC débute la campagne Malabo 2012 par une défaite. Ce jeudi 29 novembre 2012 lors de la deuxième rencontre du groupe B, les hommes de Larry Coulibaly ont perdu le fil de leur basket.
Le terme du deuxième quart-temps n’augurait pourtant pas d’un score en défaveur des Ivoiriens qui ont produit un jeu égal à celui de leur adversaire. Le score de 37-37 à la pause en fut la parfaire illustration. La vérité du retour des vestiaires est tout autre pour Konaté Stéphane, Gbotto Célestin et autre Agolé Stéphane qui passent à côté de leur match.
Une aubaine pour le Libolo qui se détache des champions de Côte d’Ivoire au troisième avant d’en finir au quatrième quart-temps avec une avance de 16 points (78-62). Pour les Ivoiriens, le manque de fraicheur physique et l’absence de rythme expliquent cette première manquée.

SENEGAL : CHAMPIONNAT NATIONAL SAISON 2012 /2013: PROGRAMME DE LA 1ERE JOURNEE

Le championnat National de Basket Ball démarre finalement ce Vendredi 30 novembre, après plusieurs reports.
Un démarrage qui fera certainement le bonheur des fans du ballon orange!   
CHAMPIONNAT NATIONAL SAISON 2012 /2013: PROGRAMME DE LA 1ERE JOURNEE
PROGRAMME 1ER TOUR CHAMPIONNAT NATIONAL 1 MASCULIN ET FEMININ POULE A ET B

VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012

STADIUM MARIUS NDIAYE

18H00 : BOPP / AS VILLE DE DAKAR (FILLES)
19H30: MERMOZ / HBC ( HOMMES)

SAMEDI 01 DECEMBRE 2012

MARIUS NDIAYE
16H00: USO / JARAAF (FILLES)
17H30 : SIBAC / SLBC ( FILLES)
19H00 : DUC / ZBC (FILLES)

A MBOUR
16H00 : MBOUR BC / JA ( FILLES)

A THIES
  15H30: CAYOR BC / UGB (FILLES)
17H00 : US RAIL / SALTIGUE ( HOMMES)

DIMANCHE 02 NOVEMBRE 2012

MARIUS NDIAYE
16H00: SIBAC / AS DOUANES (FILLES)
17H00 : US GOREE / DUC (HOMMES)

A SAINT LOUIS
15H30: SLBC / ASCC BOPP ( HOMMES)
17H00 : UGB / ASFA ( HOMMES)

29 novembre 2012

Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012 : L’ABC logé dans le groupe A

Basket- Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012
L’ABC logé dans le groupe A
L’Abidjan Basketball Club (ABC) évoluera dans le groupe A de la 28è édition de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012 Hommes. La compétition débute aujourd’hui, jeudi 29 novembre 2012, pour le champion ivoirien.
L’ABC dans le groupe A du club organisateur (Mongomo), avec Espoir (Rwanda), Ettehad (Egypte), Libolo (Angola) et Manga BB du Gabon. Le sort du club champion de Côte d’Ivoire a été tiré dans la soirée du mercredi alors qu’à Abidjan, se dévoilait les grands axes de la saison nationale. Avant les joutes locales, l’ABC a à se faire valoir au plan international où il ne marque qu’un seul titre. Les Abidjan, après 2005, sont en route pour un second titre. De quoi donner de la motivation aux hommes de Larry Coulibaly qui ont toutes les chances de sortir de leur groupe.
L’on est encore loin de la finale prévue pour le 10 décembre à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale. La marche débute dès ce 29 décembre 2012. Pour la première journée de la compétition, l’ABC sera aux prises avec la formation angolaise du Libolo. Un test déjà pour les Ivoiriens qui se produisent à partir de 11h30 Gmt.
Le groupe B est chapeauté par le champion en titre, l’Etoile Sportive du Sahel. Le Al Ahly (Egypte), le Kano Pillars (Nigeria), le Primeiro Agosto (Angola), le Petro (Angola) et l’ASB Mazembe (RDC) sont les autres locataires de ce très relevé groupe qui offrira à coup sûr du spectacle au public de Malabo.
Patrick GUITEY

SENEGAL : National 1 masculin : Les nouveaux clubs affichent leurs ambitions

Hlm Basket Club et le Saltigué sont les nouveaux promus dans le National 1 de basket masculin. Ces deux équipes qui ont une grande expérience de l’élite reviennent avec des ambitions différentes.   

Si du côté des Rufisquois on espère marquer de façon remarquable le retour en première division, chez les Hlmois, l’objectif est de jouer le maintien.
Hlm Basket Club veut jouer le maintien
Nouvellement promu en première division, Hlm Basket Club prépare activement la nouvelle saison de National 1 masculin. Une préparation qui se fait avec des difficultés pour cette équipe qui espère jouer le maintien.
Sur le long de la corniche du quartier dakarois des Hlm, les terrains de sports se succèdent. Du foot en passant par un parcours sportif où les jeunes s’adonnent au jogging et à l’haltérophilie. L’espace dédié au basket fait face au centre de santé et bénéficie d’un mur de clôture, contrairement aux autres terrains de sports. Sur place, les joueurs du Hlm Basket Club, tout nouveaux vainqueurs du tournoi de montée en première division, sont dans les derniers préparatifs pour la saison qui va bientôt commencer. La séance du jour commence d’abord par une mise en jambes d’une quarantaine de minutes. Après, une discussion autour du staff technique, Abdoulaye Cissé et Ibrahima Tamba, les joueurs se lancent dans une partie de footing dans les ruelles des Hlm. Le temps pour les équipes de la petite catégorie de squatter leur deuxième terrain de cette enceinte.
Un terrain qui ressemble à ceux des autres équipes du championnat, avec des panneaux usés par le temps et un parquet en dur marqué par quelques crevasses. Hlm Basket Club est dans une bonne dynamique après avoir remporté haut la main le tournoi de montée, avec à la clé, 5 victoires d’affilée dont la finale gagnée contre le Saltigué de Rufisque. Mais du côté du staff technique Hlmois, on ne s’attarde pas sur cette belle performance « qui est normale » selon l’intérieur Ousmane Sène. Ce dernier, une des grandes satisfactions de cette équipe dakaroise lors de ce tournoi, estime que son équipe, malgré son court passage en deuxième division, avait « le niveau du National 1 ». Même si elle n’a été que d’une saison, la descente en deuxième division avait laissé des traces dans le mental des joueurs. « C’était trop dur pour nous. Certains joueurs ont quitté le club. Les autres étaient découragés, démotivés. Mais comme à Hlm, c’est un esprit de famille. Nous n’avons pas baissé les bras et nous avons continué de nous battre pour retrouver l’élite », estime capitaine Sy. Ce passage en division inférieure a été aussi un moment de dur apprentissage pour des joueurs qui, pendant 4 ans, étaient en National 1.
Page tournée
Aujourd’hui, cette page tournée, l’équipe des Hlm a les yeux rivés sur la nouvelle saison qui s’annonce. Depuis plus de deux semaines, le staff technique composé d’anciens joueurs de l’équipe, Abdoulaye Cissé et Ibrahima Tamba, s’attèle à donner à ce groupe des fondamentaux pour bien réussir ce retour dans l’élite.
Mais cette préparation ne se fait pas sans soucis. Si du côté sportif les choses semblent bien marcher, du côté administratif, on se cherche toujours. Réunis en assemblée générale le week-end passé, l’équipe s’est choisie un comité directeur en attendant de former un bureau. « Il y a des problèmes d’organisation au niveau administratif. Cela a forcément des répercussions sur le plan sportif. C’est pourquoi nous sommes obligés d’attendre que les choses se mettent en place », souligne coach Cissé. C’est ainsi que l’équipe Hlmoise n’a pas encore enregistré de renforts pour la saison à venir. Mais à l’opposé, l’équipe a gardé le même effectif que celle de l’année dernière.
A ces difficultés s’ajoute l’eternel problème des moyens des équipes de basket. Hlm Basket Club ne vit que de la subvention de 3 millions de FCfa allouée par la mairie de la localité et du soutien de quelques bailleurs. Une somme insuffisante selon l’entraîneur Abdoulaye Cissé. « Même pour une équipe de deuxième division cela ne suffit pas pour gérer toute la saison ». Avec toutes ces difficultés, les ambitions sont celles d’un promu qui, naturellement, va jouer le maintien. « Les joueurs sont motivés et nous nous préparons bien. Mais avec les difficultés que nous avons, nous allons jouer juste le maintien », poursuit coach Cissé. Mais du côté du capitaine Abdourahmane Sy, jouer une finale de coupe ou participer aux Play Off seraient une bonne chose pour l’équipe.   
Le Saltigué veut marquer l’élite de son empreinte
Après 12 longues années en D2 et une belle performance lors du tournoi de montée en D1, le Saltigué de Rufisque veut désormais marquer son empreinte dans l’élite du Championnat national de basket masculin. Son objectif, cette saison, est de se maintenir en première division. Pour les protégés de l’entraîneur Mamadou Ndiaye, il n’est plus question de retourner en D2.
L’équipe masculine de basket du Saltigué de Rufisque prépare son come back dans le championnat de première division, cette saison. En effet, après un bilan positif lors du tournoi montée D1, avec à la clé la deuxième place qualificative pour l’élite, les Rufisquois veulent désormais marquer de leur empreinte le National 1 masculin. Au complexe Maurice Guèye, les entraînements ont débuté sur un terrain dont l’état laisse à désirer. Un espace de jeu délabré, des panneaux déformés et usés avec le temps. Juste quelques ballons sur le parquet, sans oublier le manque de lampes pour assurer l’éclairage. Voilà le décor de ce centre d’entraînement pourtant très réputé. En plus, comme d’habitude, les protégés de Mamadou Ndiaye attendent leur tour pour prendre possession de l’aire de jeu. Les équipes de la petite catégorie passent en premier. Ici, c’est la règle. Et sous les ordres de leur capitaine Karim Sow, les basketteurs du Saltigué trottinent hors de l’espace de jeu, histoire de s’échauffer un peu. Leur complicité corrobore les propos du coach assis sur le banc de touche. « C’est une bande de copains qui jouent ensemble depuis la petite catégorie », révèle-t-il. Une particularité de l’équipe qui explique surement sa performance lors du tournoi de montée en D1.
12 ans de galère
Seulement, le groupe a galéré avant d’en arriver là, selon Mamadou Ndiaye. Considéré comme la mascotte de l’équipe, l’entraîneur a pris fonction pourtant en juin dernier. « L’équipe a fait 12 ans en deuxième division et je suis arrivé il y a seulement quelques mois. J’ai remporté 3 ou 4 matches et obtenu une qualification. D’ailleurs, nous sommes devenus champion régional de la saison passée en battant Hlm basket club », explique-t-il. Le Saltigué a enchainé directement avec le tournoi de montée en D1 où il a réussi à décrocher une des deux places qualificatives. Une performance que le coach n’oubliera pas de sitôt.
Le Saltigué s’est fixé un défi important à relever cette saison : « le maintien en première division ». C’est le leitmotiv de toute l’équipe, particulièrement motivée à l’idée de renouer avec la haute compétition, après 12 longues années en D2. Elle se prépare d’ailleurs en conséquence. A quelques jours de l’ouverture, l’équipe ne compte pas faire de travail hivernal car le temps ne nous le permet pas », continue Mamadou Ndiaye.
En fait, les Rufisquois comptent sur une préparation technico-tactique individuelle et collective pour faire la différence. Le recrutement de quelques joueurs est aussi à l’ordre du jour, mais l’entraîneur ne veut pas en dire davantage. Des renforts très attendus certes, mais qui ne sont guère une obsession chez les Rufisquois qui, pour l’instant, ne ménagent aucun effort pour être au meilleur de leur forme à l’ouverture de la saison.

Karim Sow : Le capitaine rêve d’un trophée
Karim Sow est l’un des piliers de l’équipe du Saltigué. En effet, il est le capitaine et l’homme fort de cette formation qu’il veut voir rayonner dans le championnat de la D1, avant de céder son brassard. D’ailleurs, il lui manque un trophée pour terminer en beauté sa carrière. En fait, Karim Sow a fait toutes ses gammes dans ce club qu’il n’a jamais pensé quitter pour faire valoir ses talents ailleurs. « Beaucoup de joueurs de l’équipe ont rejoint d’autres clubs car les moyens manquent ici. Mais moi, j’ai préféré rester car je suis un enfant de Rufisque », explique-t-il. Cependant, le capitaine du Saltigué déplore la mauvaise gestion de son club. De ce fait, il demande plus de considération de la part des dirigeants car son équipe mérite d’être soutenue, surtout cette saison où elle doit jouer en première division après avoir végété pendant 12 ans à l’étage inférieur. « Depuis notre qualification, aucun dirigeant n’est venu nous féliciter. Ce que nous jugeons anormal. En plus, nous n’avons toujours pas reçu nos primes et nos entrainements se déroulent dans de mauvaises conditions.

TUNISIE : CACC en Guinée Equatoriale — L’ESS défend son bien

Ça s’annonce bien !

Ça s’annonce bien !
Renforcés par Mohamed H’didane, les Etoilés devraient défier le métier des Angolais et les ambitions des Egyptiens
La délégation de l’ESS a débarqué en Guinée Equatoriale où le club tunisien devra défendre, tout au long d’une semaine, son titre de champion d’Afrique acquis l’année dernière. C’est l’unique club tunisien présent en cette compétition après l’élimination du CA en phase de qualification. Il y a une double responsabilité du côté étoilé. Défier la concurrence angolaise et égyptienne et faire honneur à son titre de champion d’Afrique.

Trois clubs angolais
Cette édition ne va pas être marginale. Pratiquement, toutes les grosses cylindrées sont là. A commencer par les Angolais qui veulent reprendre vite leur suprématie sur le basket continental. Primero di Agosto et Petro Atletico vont tout faire pour détrôner l’ESSahel. Ce sera aussi la mission d’Al Ahly et de l’Ittihad d’Alexandrie, deux clubs en forme et qui ont un riche vécu. Il y aura, normalement, deux groupes au premier tour. Mais tout va dépendre de la réunion technique prévue, aujourd’hui, sur place. Ce qui est sûr, c’est que le carré d’as sera endiablé avec les 4 équipes les plus fortes présentes au championnat d’Afrique.

Atouts étoilés

Et l’ESSahel dans tout cela ? Notre représentant se trouve en bonne passe en ce moment. Après un début trébuchant, l’équipe de Grievel s’est vite reprise avec une série de victoires et un regain de forme. Makram Ben Romdhane reste toujours la clef de réussite de cette ESS.
S’il est en bonne forme, il est difficile d’arrêter l’équipe. Ben Romdhane en pleine possession de ses moyens physiques, Smith qui s’habitue à son rôle de meneur de jeu (bien qu’individuel dans son jeu), Mouhli, Naddari et Toumi, vivaces et disponibles en contre-attaques, Maoua que l’on attend aux tirs à trois points, Channoufi, Fodhaïli, Bouzid, et, bien sûr, Ben Romdhane, précieux sous le panneau, l’ESS fera appel également aux services de Mohamed H’didane. C’est un joueur qui peut évaluer en tant qu’ailier fort, mais aussi en tant qu’intérieur.
Il y a tant d’arguments techniques en faveur de l’ESS en cette campagne africaine. On sait aussi que ce qui compte, c’est de trouver l’énergie et l’application à partir des demi-finales. Bonne chance !
Auteur : R. EL HERGUEM

28 novembre 2012

Côte d’Ivoire-Saison 2013

Basket- Côte d’Ivoire-Saison 2013
L’ouverture de la saison, c’est aujourd’hui
La Fédération Ivoirienne de Basket rouvre les portes de ses compétitions annuelles. La cérémonie de lancement de la nouvelle saison est prévue pour ce mercredi 28 décembre 2012.
C’est en fin de journée, au Cercle du Rail au Plateau que Touré Boubakari, le président de la Fédération Ivoirienne de Basketball (FIBB) a décidé de lancer la saison 2013. Ce mercredi 28 novembre 2012 à partir de 18h30, la FIBB dévoilera sa batterie prévue pour alimenter plusieurs mois de compétitions.
La saison devrait s’ouvrir avec les premiers matchs de la Coupe Nationale. Mais au Cercle du Rail, il s’agira de dépeindre le programme d’action de la saison 2013. Une année qui se confond avec l’organisation de l’Afrobasket 2013 Masculin qu’abrite Abidjan. Un chapitre qui va être indiqué en lettre d’or au cours de cette cérémonie qui devrait se dérouler en présence de M. Alain Lobognon, le ministre ivoirien des sports.
Pendant ce temps, l’ABC absent
La cérémonie se déroulera pendant que la formation masculine de l’ABC s’envolera pour Malabo en vue de participer à la 28è édition de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions. Certain que la famille du basket ivoirien aura une pensée pour le seul représentant ivoirien à cette compétition. Après 2005, l’ABC est à la recherche d’un deuxième trophée continental. Larry Coulibaly, head-coach des champions de Côte d’Ivoire, espère que 2013 sera l’année de l’ABC.
Patrick GUITEY

[Malabo 2012] – Come-back : Blaise Amalabian de retour !

 
blaise-amalabian2Blaise Amalabian n'est plus à présenter sur l'échiquier national. Ancien joueur de l’ASEC et de l’ABC, il a tout remporté avec ses 2 clubs dont deux titres de champions d’Afrique en 2000 et 2005.

Actuellement coach assistant de l’ABC hommes, il a décidé de ''réchausser les baskets'' le temps de la Coupe d’Afrique des Champions de Malabo, qui se déroulera du 29 Novembre au 08 Décembre.

En quelques mots, il nous donne les raisons de son retour à la compétition.

''Ce n’était pas un arrêt définitif de ma part, parce qu’au moment où je décidais de faire un break, c’était juste pour permettre à certains joueurs de prendre en maturité au niveau du jeu. Donc au plan local j’ai préféré laisser ces joueurs émerger et gagner en expérience.

Toutefois Je continuais de m’entrainer et c’est d’un commun accord avec les dirigeants que je devais revenir au cas ou l’ABC se qualifiait pour les phases finales de la coupe d’Afrique.
Etant un véritable guerrier, je me suis entrainé deux fois plus pour revenir au moins à 70-80% de mon niveau et je pense qu’au niveau physique ça va. Aussi avec mon expérience je compte apporter un plus à l’équipe.''
Espérons que ce retour à la compétition porte chance à l'ABC.

[Clubs Champions Hommes] – Malabo 2012 : Les 12 de l’ABC dévoilés

abc-h--pierre-celestinLes hommes de l’ABC champion national s’envolent ce mercredi pour Malabo, Guinée Equatoriale ou ils participeront à la Coupe d’Afrique des Clubs Champions.
 


La liste des 12 joueurs a été rendu publique par le staff technique. Elle est composée de 3 meneurs, 5 Ailiers, et 4 intérieurs.

Les douze retenus - ABC (clubs champions 2012)


Meneurs
Gbotto Pierre Célestin
Meité Alassane
Kouakou Ange

Arrières et Ailiers
Konaté Stéphane
Affi Anderson
Amalabian Blaise
Camara Daouda
Agolé Stéphane Gomon

Intérieurs
Obikéré Dénis
Kéléchi Raymond
Kokoun Stéphane
Kouamé Abo Kader

[Malabo 2012] – ITW : Coulibaly Christian (Coach ABC) : L’ABC est une équipe préparée pour la Coupe d’Afrique.

abc-h-coach-larryCoulibaly "Larry" Christian est le coach qui dirigera l’ABC lors de l’expédition de Malabo. Dans cet entretien, il revient sur la préparation de l’équipe, son effectif, et l’objectif.

La préparation
"L’ABC est une équipe qui est préparée pour aller à la coupe d’Afrique.
La préparation s’est déroulée en trois phases : la préparation physique, la phase pré-tactique et la phase tactique.
Les trois phases se sont bien déroulées, parce qu’après le championnat nous sommes allés directement aux éliminatoires (Monrovia) puis nous avons repris les entrainements juste après.
La seule difficulté rencontrée, c’est qu’on n’a pas eu de salles et de matchs amicaux parce que les équipes étaient en vacance. Nous avons disputé que 4 matchs, il nous en fallait plusieurs." dit il

L'effectif
"Au niveau de l’effectif, le retour de Blaise Amalabian a comblé le départ Yao Aristide. Il joue à peu près dans le même registre avec l’expérience en plus. Il y’a eu aussi l’arrivée de deux intérieurs nigérians, et pour ma demande c’est satisfaisant, parce qu’on avait un réel problème d’intérieur pour prendre les rebonds et faire la rotation."

Objectif
"Le premier objectif est d’accéder au second tour après nous allons prendre match par match pour essayer d’être sur le podium.
Après cinq ans d’absence il peut y avoir un problème de manque d’expérience, mais la plupart des joueurs ont déjà participé à plusieurs compétitions africaines, il suffit juste de les requinquer au niveau mental, c’est le début de la compétition qui sera difficile."

Spécialement pour cette compétition africaine, Lary sera assisté des coaches Djadji Clément, et Igor Kovacevic (ABC Dames), et pour lui c’est de bonne augure : "Coach Clément est venu m’apporter son ancienneté et son expérience en tant que champion d’Afrique avec l’ABC en 2005 et quelqu’un qui connait très bien le basket continental.
Coach Igor nous apporte son expertise au niveau de la vision de jeu, il nous aide à examiner les matchs et dans la préparation il nous a aidé à travailler la défense." conclut-il.

27 novembre 2012

[Clubs Champions masculins] – Malabo 2012 : BC Mazembe absent ?

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La Coupe d’Afrique des Clubs Champions masculins débute ce Jeudi 29 Novembre à Malabo.

Alors que 11 formations ont confirmé leur participation à la compétition celle du BC Mazembe (RD Congo) reste en suspens.

La réunion technique prévue pour ce jeudi, nous donnera plus de détails sur cette situation.

[Malabo 2012] – Formation : Les OTM se préparent

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En prélude à la coupe d’Afrique des clubs champions (Malabo 2012), une formation pour officiels de tables de marque s’est déroulée ce lundi 26 novembre.
Cette séance a été animée par Alexis Siéwé, instructeur FIBA Afrique. Ce dernier sera en charge de superviser le clinic de pré-compétition programmé pour le mercredi 28 novembre.

26 novembre 2012

CÔTE DE IVOIRE : Centre de formation

Basket- Côte d’Ivoire- Centre de formation
Awané jauge sa pépinière
Un beau corps dans un bon esprit, c’est cette maxime que le centre de formation veut mettre en œuvre. Le samedi dernier à l’Ecole Régionale de Trechville, les dirigeants du centre ont promis aider leurs gamins à allier le sport et les études.
Masqué derrière le Club Sportif d’Abidjan (CSA) avec son titre de champion de Côte d’Ivoire, Awané, le centre de formation associé, se construit une carapace. Le samedi dernier, au cours d’une évaluation technico-physique de ses pensionnaires, le président d’Awané a indiqué à ses jeunes pouces son engagement à les soutenir dans la pratique du basket, mais également dans la poursuite de leurs études.
En marge donc des tests sportifs appliqués à 37 enfants amoureux de basketball, il a été procédé, en présence de Coulibaly Mahama, président du CSA, un travail de recensement de la situation de vie des enfants de l'évaluation de leur aptitude psychologique a été réalisé. Au terme de cet autre exercice qui entre dans la vision sociétal du club CSA, le président Coulibaly Mahama s'est engagé à soutenir toutes les futures élites qui devront suivre assidument leur étude et le sport. Un budget sera dédié à ce projet.
Guillou attendu en janvier
Quant aux résultats de l’évaluation sportive, le rendez-vous est pris pour le week-end prochain. Un prochain test est prévu pour janvier 2013. Cette fois, c’est Simon Guillou, Head-coach du CSA qui dirigera les exercices. Le technicien français profitera pour revoir les Warabas qu’il a conduit lors de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions Féminins 2012. Le CSA a fini à la 5è place avec en prime les trophées de meilleur marqueuse et de meilleure tri-pointeuse.

CÔTE DE IVOIRE : Championnat féminin 2013

Basket- Côte d'Ivoire- Championnat féminin 2013
Le CSA sonne sa rentrée
Le Club Sportif d’Abidjan (CSA) a sonné la rentrée des classes le mercredi après-midi dans son labo de l’Ecole Régionale de Treichville. Sous la houlette de coach Joskan Agricola, les championnes de Côte d’Ivoire ont entamé la préparation de la saison 2013.
C’est dans l’après-midi du mercredi 21 novembre 2012 dernier que le CSA a repris les entraînements. Trois semaines après la fin de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions féminins disputée à Abidjan, les Warabas ont repris du service pour refaire leurs armes en vue de la saison 2013. A l’Ecole Régionale de Treichville, toutes les joueuses ont répondues présente à l’appel du staff technique dirigé par coach Joskan Agricola. Et ce, en l’absence du head-coach Simon Guillou reparti en France.
La capitaine Mariama toujours sur le flanc
Tous sauf deux. Car Kouyaté Mariama (capitaine) et Bognini Amandine toujours indisponibles n’ont pas pris part à la première séance d’entraînement de la pré-saison. Sur le play-ground de l’Ecole Régionale de Treichville, l’on a pu voir Kolga Assetou qui avait montré des velléités de départ du groupe. La meneuse des championnes de Côte d’Ivoire s’est dite prête à relever de nombreux autres défis avec son club formateur. Le premier dans la ligne de mire du CSA reste la Coupe de Côte d’Ivoire. Après s’êtres adjugé sa deuxième couronne des play-offs, le club du président Coulibaly Mahama, n’entend pas abandonner son titre national qu’il détient depuis plusieurs années. Selon des sources proches de la Fédération Ivoirienne de Basket-ball (FIBB), la compétition devrait s’ouvrir le 30 novembre prochain.
Nelito pour remplacer Guillou ?
Avant d’attaquer la Coupe Nationale, le staff technique du CSA pourrait connaître un remue-ménage. Surtout à sa tête. Selon des informations glanées auprès dans les couloirs du CSA, Simon Guillou pourrait être remplacé par Nassir Saleh “Nelito“. Vainqueur de la 18è Coupe d’Afrique des Clubs Champions avec Liga Desportiva, le coach mozambicain est sur les tablettes du CSA. Quant à Simon il pourrait être chargé de la formation à Awané. Aussi, Ramatou Daou, venue en mercenaire pour la coupe d’Afrique pourrait elle également regagner définitivement le groupe du CSA.

CÔTE DE IVOIRE : Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012

Basket- Coupe d’Afrique des Clubs Champions 2012
L’ABC à Malabo ce mercredi
L’Abidjan Basketball Club (ABC) sera le seul représentant ivoirien à la prochaine Coupe d’Afrique des Clubs Champions qui s’ouvre à Malabo, en Guinée Equatoriale. Les Champions de Côte d’Ivoire s’envolent ce mercredi pour la capitale équato-guinéenne.
Après avoir mis Abidjan en lumière avec la compétition des clubs féminins, le basket africain éblouira Malabo dans le cadre de la 28è Coupe d’Afrique des Clubs Champions Masculins.
12 clubs issus de 9 pays participeront à la compétition qui s’ouvre du 29 novembre au 8 décembre à Malabo. Parmi ces équipes se trouve l’ABC. Premier représentant de la Zone 3, le champion de Côte d’Ivoire tentera de ravir le trophée à l’Etoile Sportive du Sahel, détenteur du trophée, pour s’adjuger son deuxième sacre après celui de 2005. Depuis plusieurs semaines, les Abidjanais, sous la houlette de la doublette Djadji Clément-Igor Kovacevic, sont en préparation au CETI de Marcory. Pour cette année, outre deux “mercenaires“ issus du Nigeria, les renforts viennent pour la plupart des clubs de N1A.
L’ABC prend ses quartiers ce mercredi à Malabo où se fera le tirage au sort, le 28 novembre prochain.
Patrick GUITEY
Les équipes participantes :
Zone I: ESS (TUN), ETTEHAD (EGY), AL ALHY (EGY)
Zone III: ABC (CIV), KANO PILLARS (NGR)
Zone IV: ASB MAZEMBE (RDC), MANGA BB (GAB)
Zone V: ESPOIR (RWA)
Zone VI: PRIMEIRO - PETRO - LIBOLO (ANG)
Club Organisateur : MONGOMO BASKET CLUB (GEQ)

25 novembre 2012

MAROC : Assemblée extraordinaire statuaire

Ajournée par deux fois, l’assemblée extraordinaire statutaire, aura lieu finalement ce dimanche. Peut-être avec temps, les querelles finiront-elles par produire le calme ! A condition toutefois que les concepts des uns et autres s’accordent pour mettre fin à la crise qui éclabousse depuis le mois de février dernier le paysage du basket-ball national.
Dimanche dans l’enceinte de la salle de réunion de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, sise au complexe sportif Prince Moulay Abdallah, on aura pratiquement tout ce que le basket-ball national compte de personnalités, de présidents de clubs en passant par ceux des ligues, arbitres, entraîneurs, les curieux…bref, le gratin de la grosse balle orange, pour se prononcer surtout sur les nouveaux statuts, et aussi une occasion pour réfléchir sur le devenir d’une discipline qui patauge dans l’égalitarisme.
A l’ouverture du débat, on n’aura nullement besoin d’un long discours pour agrémenter la crise qui traverse le basket-ball national depuis le début de l’année. Aujourd’hui, et le plus rageant, c’est que tout le monde est d’accord pour reconnaître que le basket-ball national est en crise, et tout le monde sait où le mal se situe, et n’attend que le prescripteur, celui qui va distribuer les nouveaux remèdes pour redonner des forces à la grosse balle orange, qui n’a que trop gardé son lit.
Sans certainement se douter de la volonté des uns et des autres, ou de dire qui va diriger quoi, la famille du basket-ball doit comprendre l’urgence de la situation, se mettre d’accord pour réfléchir comment sortir de la crise  Sans aucun doute, on va être devant une avalanche de propositions, que l’assistance devra étudier avec lucidité, pour valoriser l’image du basket-ball et renforcer son positionnement dans le concert national.
Ce dimanche, pour les composantes du basket-ball  national, ce n’est pas un jour pour dresser le bilan de la fédé, à savoir son manque de cohérence, d’objectifs, de directives, de son manque de communication, ou encore du championnat qui n’a pas encore pris son envol, mais pour une confession nouvelle et à la clémence pour dissiper les nuages gris, éloignant ainsi l’assemblée extraordinaire statutaire de couler dans le dérisoire.
Jusque là, le ministère de tutelle est resté un peu, pour ne pas dire trop, en retrait en ce qui concerne la crise que traverse le basket-ball national, et dimanche, le ou les représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports doivent agir en plein connaissance du dossier, et non d’être à l’écoute des « standardistes » au risque de voir leur présence dépersonnaliser.
Dimanche, ce n’est pas en tapant des poings sur la table, ou en soulevant des mots tous azimuts, que l’on va mettre fin à la crise, mais et qu’on se le dise tous, ça part de l’indulgence des uns et des autres, il faut en finir avec les mauvaises mœurs, le basket-ball n’a que trop souffert jusque là.
Alors, ce dimanche, les présidents de clubs et ligues ou encore les quatre membres restant du bureau de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, auront-ils cette volonté, celle d’accorder une place pour un dialogue adapté à la situation  Un dialogue libre pour un retour rapide sur les parquets de la grosse balle orange, car sa dormance à l’égard du panier « suspendu » n’a que trop durée.
A bon entendeur salut !

24 novembre 2012

CONGO-BRAZAVILLE : Les entraîneurs congolais améliorent leur niveau technique

Les professeurs d'éducation physique et joueurs prennent part depuis hier au stade Alphonse-Massamba-Débat, au deuxième module de la formation Young coach II animé par l'expert de la Fiba-Afrique, Théophile Ngoie Wa Ngoie's

Organisée par la Fédération congolaise de basket-ball (Fecoket), avec l'aide financier et matériel du gouvernement congolais, la formation qui vise à l'amélioration de la qualité des animateurs et des joueurs de basket-ball congolais s'achèvera le 18 novembre.

Elle s'inscrit dans le cadre de la continuité en vue de donner aux encadreurs congolais les outils nécessaires pour leur permettre de vulgariser la discipline. La Fecoket a salué la poursuite de cette formation qui, selon elle, lui permettra de faire face à l'absence d'animateurs dans les grands centres urbains. Elle s'est appuyée sur Pointe-Noire qui ne compte que deux entraîneurs qualifiés. « Certaines équipes de basket-ball sont entraînées par les anciens joueurs. Ils n'ont aucune base pédagogique et ne maîtrisent pas la notion de l'entrainement », a constaté Léonce Nkabi.
Le premier vice-président de la Fécoket a, par ailleurs, demandé aux stagiaires de bien appréhender les enseignements reçus pour qu'ils soient à la hauteur des missions sur le terrain. Il a également exhorté les professeurs d'EPS à faire preuve d'assiduité pour le redressement du basket-ball national. « Je vous prie de vous impliquer sans réserve, car l'association sportive à l'école et la préparation de vos sportifs aux compétitions de l'ONSSU résulte de votre travail », a-t-il avancé. « Nous allons travailler pour le perfectionnement et dès que nous aurons terminé, nous passerons un test », a averti l'expert.
Ouvrant la cérémonie de lancement du stage de formation, le directeur général des Sports, Émile Bienvenu Bakalé, a estimé que les participants tireront profit des enseignements de l'expert. « Aussi ne ratez pas l'opportunité qui s'offre à vous pour emmagasiner et avoir davantage de connaissances pour aller plus loin », a-t-il conclu
Rappelons que depuis 2010, la Fécoket est dans un processus de formation des cadres techniques.

Rosalie Bindika

Photo : Le directeur général des Sports déclare la formation, ouverte.

TUNISIE : Mise à jour du calendrier

 

L’événement à Monastir,avec USMo-CA
La rencontre USM-CA constituera cet après-midi le choc de cette journée où les clubistes seront en appel à Monastir pour un examen bien difficile face aux Usémistes. Le déplacement des clubistes ne sera pas aisé du fait que l'équipe locale est déterminée à s’éloigner du bas du tableau. L'avantage du terrain aura de l'importance, mais les clubistes ne vont pas se laisser faire.
 Les clubistes après leur faux pas contre l’ESS tenteront de se réhabiliter. Ils n’ont pas de choix . Les Mabrouk et consorts seront en quête de déclic. Néanmoins, ils devront redoubler d’efforts face aux Bleus qui auront leur mot à dire. Mais ils doivent faire preuve de beaucoup d’audace pour passer ce cap si difficile. Leur tâche sera des plus ardues face à des clubistes avides de victoire. On vivra un match assez ouvert, indécis et équilibré. Ezzahra sera sur le grill à l’Ariana pour un test délicat face au JSManazah. La réponse est dans le camp des protégés d’Abdessatar Elloumi qui devront se mettre carrément à l’abri, mais ce ne sera guère une simple affaire devant El Manazah , luttant bec et ongles pour la qualification au play off . Cela suppose que Ben Mahmoud et ses coéquipiers puissent développer le jeu offensif qui fait leur force devant une équipe locale qui commence à sortir ses griffes. Les deux équipes ont tous les atouts pour sortir un très bon match et seule une bonne gestion du match leur permet d’aller au bout de leurs intentions. Sur le papier, on doit s’attendre à un match très disputé. Les deux équipes rêvent d’exploit et ne lâcheront prise.. Le mot d’ordre est lancé, la victoire. C’est une obligation et gare aux pots cassés. Capable du meilleur comme du pire, l’ESG se déplace à Sousse pour se mesurer à l’ESS. Les étoilés sur leur lancée voudront confirmer leur bonne santé à la veille du championnat africain des clubs. Pour les goulettois , il s’agissait d’endiguer la série de défaites. Les étoilés voient grand. Leur qualité de jeu, leur solidarité et leur force de caractère sont certes leurs atouts déterminants dans ce duel face à des banlieusards qui tenteront de sauver les meubles et améliorer leur classement. Pour cela le coach Habib Chérif doit retrouver les belles formules pour aller au bout de ses attentions. Une défaite risque ainsi d’enfoncer les verts davantage et il leur sera difficile de s’en sortir par la suite. Pour cela Nefzi et consorts doivent bien se défendre et soigner leur adresse et notamment leur défense. Ils devront s'imposer pour éviter une incroyable issue avec une descente. Improbable, mais rien de mieux qu'une victoire pour la qualification au play off.


Kamel Bouaouina
Poule A
Monastir :
16h00 USM-CA
Sousse :
18h30 ESS-ESG
Poule B
Ariana
6h30 JSM-EZS

REUNION : Le Port, sa mèm mèm !

 
Les deux équipes seniors féminines portoises avec de gauche à droite : Debout : Pedase M. Pierre, Pedase Lyncee, Lerivain Larissa, François Lauriane, Trecasse Valérie, Hachim Lorise, Cadet Nadia, Rumjaun Edelweisse, Araste M. Francia, Titus Tessa, Grondin Christelle. Assis : Maillot Cynthia, Chantois Kellys, Aucourt Maëva, Maillot Mandy, Miniama Evelyne, Grondin Agnès, Gara Laëtitia, Saindou Clarisse, Titus Sabrina. Absentes : Romely Gaëlle, Girardin Emmanuelle, Micquel Annick, Mamode Tanya.
FÉMININES - Elles voient double les Portoises. Et réussissent doublement. Dans la nouvelle formule de la Régionale 1 féminine, qui se déroulait pour la première fois cette saison sur le même format que le championnat masculin, avec une poule unique de brassage puis une poule élite de six clubs, le CS Portois BB a réussi à faire passer le cut à ses deux équipes, qui s’était départagées par une petite marge lors de leur rencontre le 29 septembre (57-53). Une incongruité permise par la possibilité de scinder le effectifs pour créer deux entités au sien d’un même club et d’une même division.
"pousser la formation" Une contrainte qui a obligé Saint-Pierre, qui avait engagé deux équipes avant d’en retirer une, faute de combattantes. Les Portoises ne sont pas nombreuses non plus, leur présidente Josseline Arnould avaouant que "ça va être dur au niveau effectif." Seulement pour elles, le fait de créer deux entités n’a pas causé plus de soucis que cela pour la dirigeante, encore joueuse occasionnelle à l’entraînement pour le plaisir. "Les deux équipes sont à peu près du même niveau, mais ce sont surtout deux générations différentes avec les jeunes en équipe première et les mamans en équipe deux", décrit Josseline Arnould. Dès lors, si elle se dit "heureuse de ces deux qualifications", la Portoise apprécie surtout de "pouvoir pousser la formation à fond plus que d’avoir des résultats. L’effectif de l’équipe première est composé à 70 % de cadettes, qui jouent deux matches le samedi, un avec les jeunes et un avec les seniors. Physiquement c’est compliqué". Mais dans la transmission, c’est plutôt prolifique. "deux fois par semaine, on fait des oppositions entre les deux équipes, indique Mme Arnould. Ça permet aux anciennes de donner des conseils aux plus jeunes". Et de les enrichir, encore, alors que les espoirs du clubs sont toutes encadrées par un staff unique. "Les minimes, les cadettes et les seniors s’entraînent ensemble sous la direction de Victor Carlot qui est assisté par Jacky Saint-Lys et Shakir Mohamady. Au niveau des filles cela ne pose pas de problèmes car l’écart physique n’est pas énorme".  Et les retombées sont plutôt positives avec un groupe qui se connaît tôt et bien. Et qui pourrait prétendre à prendre le relève de Fazulhaa Mercher, partie à l’intersaison au BCD et qui a brillé lors de la victoire étriquée des Dionysiennes lors du dernier match de poule de brassage. "Une fierté pour nous. Ce soir-là, ce sont les Portoises qui avaient fait le match", sourit la présidente, malgré la défaite 63-53

23 novembre 2012

SENEGAL: MERCATO DE LA SAISON 2012 / 2013: Les clubs Univseritaires se partagent le Gateaux

Le mercato de cette saison est en cours et les clubs Universitaires sont loin devant les autres clubs qui sont toujours à la traine.
Pour cette saison 2012 / 2013 le Dakar université club ( DUC) et l' Université Gaston berger de saint ( UGB) ont mobilisé les gros moyens pour s'attacher les services des meilleurs joueurs du Championnat, chez les hommes comme chez les dames.
Vice champion du sénégal de la saison 2011 / 2012, le DUC s'est renforcé durant ce mercato: Le club estudiantin a enregistré des arrivées de taille; Younous diop (Rail) Abdoulaye Ndoye ( SIBAC) Pape Malick Gadiaga Maguette dione ( GOREE) et Abdoulaye Dione ( JA) ont deposés leurs valises chez les jaunes et noirs cette été.
Le champion en titre, l'UGB, aussi a réalisé un grand coup en se tapant le roi de la saison 2010 / 2011 Ibrahima Mbengue de la DOUANES et KHadim Gueye de LOUGA BC.
Jean rodriguez de mermoz bc signe à l' AS DOUANES de même Lamine Dial de L'US rail.
En dames, la révélation de la saion 2012 ndeye gueye de l'UGB file au SAINT LOUIS BC, Aminata kamara de l'ASCC BOPP signent au DUC.
On note aussi du mouvement chez les coachs avec DAME Diouf qui signe au sibac (HOMMES)

RD CONGO : Démarrage des championnats à Kinshasa

Les férus de la balle au panier kinois peuvent s’apaiser car bientôt, ils reprendront le chemin du stadium des Martyrs pour vivre de chaudes empoignades comme par le passé.
Suivant des informations nous parvenues du secrétariat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa et de ses deux ententes, il nous revient ce qui suit :
- La Liprobakin démarre son championnat le 04/12/2012
- L’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa Est démarre son championnat le 01/12/2012
- L’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa Ouest démarre le sien le 29/11/2012

TUNISIE : Mise à jour du championnat

L’Etoile déroule ses talents…
L’Etoile déroule ses talents…
Collectifs et très bons gestionnaires, les Etoilés ont battu un CA perdu et qui cherche une identité de jeu
La série des matches de rattrapage a commencé avant-hier. Avec en vedette le choc CA-ESS qui a tourné largement en faveur des Etoilés. Après deux victoires clubistes in-extremis (aller du championnat et éliminatoires de la Cacc), l’Etoile prend sa revanche, avec la manière en sus. C’est le genre de victoires qui donne une grande énergie au vainqueur. Sur les 40’, l’ESS a affiché meilleure mine avec trois atouts principaux : la qualité de la défense de zone agressive, le rôle de Smith, Ben Romdhane et Mouhli et, enfin, la capacité à surmonter les moments creux du match. Tandis que la première mi-temps a été équilibrée (32-30 pour l’ESS), le 3e quart temps a tourné spectaculairement en faveur de l’ESS plus fraîche et plus adroite sous le panneau (nouvel atout). L’écart a atteint même 18 points! Le CA, avec Kéchrid sur le banc (4 fautes), comptait sur Laâouini, Nakkaï, Dhifallah et Ezzahi pour revenir. Mais il y avait un énorme blocage offensif: les Clubistes insistaient trop sur les tirs à 3 points sans grand résultat. Les pertes de balle en attaque permettaient à Smith, Channoufi, Naddani, Toumi et les autres de prendre le large (57-45-39). Et même quand le CA revint à la charge grâce à la défense et aux paniers sur infiltration et débordement de Dhifallah, Sergueï et Ezzahi, l’ESS retrouve son tempo et gèle son adversaire au niveau des 50 points. Pendant ce temps, Ben Romdhane réussit les rebonds et ses équipiers se font un style facile. L’écart se creuse de nouveau et c’est une belle victoire pour l’ESS. Au CA, la chute se poursuit : il y a de grands joueurs mais pas de jeu et d’organisation !

Mise à jour du championnat
La décision est tombée avant-hier. Après avoir songé à jouer la 12e journée du championnat, la Ftbb a décidé de consacrer le week-end à la mise à jour du championnat. ESS-ESG (18h30), USM-CA (16h00) et JSM-EZS (16h30) sont programmés pour ce samedi.
A noter que le championnat va marquer une trêve, le temps de permettre à l’ESS de jouer le championnat d’Afrique des clubs champions en Guinée équatoriale, et aussi à l’ESR et à l’USM de participer au championnat maghrébin des clubs qui se tiendra à Radès.
Auteur : R.EL HERGUEM

21 novembre 2012

RD CONGO : Liprobakin : Début du championnat le 4 Décembre

kin
Le championnat de la Liprobakin (Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa) débutera le 4 décembre 2012.
Pour rappel, la saison qui vient de se terminer, c’est l’équipe de BC INSS (version féminine) qui a remporté le championnat, et en version masculine, c’est l’équipe de BC SCTP (ex-Onatra) qui est sortie championne de Kinshasa.

19 novembre 2012

REUNION : Que la Montagne a été belle


Que la Montagne a été belle Après leur finale héroïque, les Montagnards vont désormais se concentrer sur le championnat et la montée en Régionale 1.
 
CO montagne - De leurs visages marqués, aucune difficulté pourtant à déceler leur rictus. Oui, ils n’ont pas gagné. Non ils n’ont pas perdu. Les Montagnards ont livré hier une partie de bravoure avec les valeurs qu’ils ont fait leurs : abnégation, envie et croyance inébranlable à leur collectif. "On y a mis du cœur" saluait Kay Botterman, entraîneur-joueur encore debout malgré les crampes qui le tiraillait. Héroïque comme tous ses partenaires, à l’image de Géry Dumoulin, 48 ans, qui n’avait pas fouler un parquet de basket depuis une vingtaine d’années et qui a repris goût et envie au contact de ce groupe au point d’être titulaire, hier. Et de donner sa part de lion, comme tout le monde.
"pas l’impressiond’avoir perdu"
À commencer par John Thibout, qui six mois après son arrivée sur l’île a su tirer la quintescence de cette équipe appelée à jouer un rôle majeur... en régionale 2. "On leur a fait croire (aux supporteurs, Ndlr) à la victoire, saluait-il. On voulait un match accroché et l’entame de la partie nous a permi de ne pas décrocher". Si ce n’est le respect de leurs adversaires. Et une base solide pour l’avenir après "cette belle aventure, soulignait Hakim Derras. C’était super de jouer dans une ambiance pareille. C’était jouable, mais c’est le sport". "On manque d’expérience et on pensait être plus ridicules, livrait Laurent Monvoisin. C’est la première fois que je joue dans une telle euphorie, mais ce n’est que le début et il va falloir se reconcentrer sur le championnat". et ces joutes de R2, où ils seront désormais attendus comme l’épouvantail et dont ils veulent s’extraire pour atteindre l’élite.
"Il faut se remobiliser pour la suite", appuyait John Thibout, déçu d’être passé "à 6 points de Mayotte". Et encore, car à côté de lui, son binôme Kay Botterman emmagasinait dans sa rétine les derniers souvenirs de cette belle journée, soufflant "n’avoir pas l’impression d’avoir perdu". Admirant encore un peu ce bel horizon qui s’ouvre à la Montagne et qui est tout aussi beau que leur finale d’hier

REUNION : Les Dionysiens grands vainqueurs


Les Dionysiens grands vainqueurs Porté en triomphe par Julien Clain et Kay Botterman, Sulley Diallo a permi au BCD de conserver son trophée.
 
COUPE DE FRANCE - La Montagne, irréprochable d’abnégation, a fini par céder face au BCD dans une ambiance surchauffée, hier, à Flacourt en finale de la Coupe de France (68-62).
C’est une belle histoire qui aurait pu, qui aurait dû se finir mal. Comme c’est le cas, en général. Celle du CO Montagne, un club de Régionale 2 qui s’est hissé en finale du trophée régional de coupe de France après avoir sorti deux clubs de l’élite. Qui voyait s’opposer à lui en finale le tenant du titre, titan du basket réunionnais avec 15 fois son budget. L’histoire du petit poucet qui fait des merveilles et arrive à se jouer de l’ogre par malice et dans la magie générée par la coupe, qui a coutume de s’évaporer en finale.
Un scénario connu, écrit et maintes fois décrit en long et en large. Qui hier trouvait comme support le haut et le bas de Saint-Denis. Et qui a fait faire le même chemin aux émotions des deux camps de supporteurs, qui s’étaient bruyamment donnés rendez-vous de chaque côté du gymnase de Flacourt pour une belle après-midi de basket. Une grande partie de bravoure où la magie a encore opéré. Mais où l’implacable logique l’a emportée. Le BCD a gagné, conservé son trophée et partira défier le mois prochain les Vautours de Labattoir, à Mayotte, pour la revanche de l’an passé et un ticket pour la coupe de France.
Mais que la Montagne a été belle. Comment pouvaient-ils s’imaginer, en voyant le trophée, qu’ils pourraient y arriver ? "Hier (samedi) je disais que même si on gagnait d’un point, je prenais, confiait un George Assassa soulagé au coup de sifflet final. On avait tous les scénarios en tête et La Montagne a offert une belle opposition". Repoussant l’épilogue jusqu’à une minute du terme, alors que s’affichait un score inimaginable des deux côtés à deux minutes du terme : 60-60. Faisant sentir le vent du boulet aux Bécédiens. Celui qui semblait accroché aux jambes de ses joueurs lors des premières minutes. "On se sentait supérieur, étant largement favoris sur le papier avec le meilleur joueur de l’île et des joueurs athlétiques, confiera Sébastien Biscou. Mais on ne s’est pas affolés".
et diallo se réveilla
Le BCD, les yeux encore cernés, voyait pourtant le compteur défilé et les bras leur en tomber lors du premier acte. L’apathie n’allait duré que 10 minutes. Le temps de se sortir la tête de l’édredon et trouver les bonnes rotations, ils se réveillaient tout de même avec en face des Montagnards aux étoiles dans les yeux. Basculant avec 15 points d’avance (27-12) dans le deuxième acte. Se battant comme des chiffonniers sur chaque ballon. Marchant sur l’eau et sur leurs adversaires pas encore dans le match. "On l’a payé physiquement", soufflait Kay Botterman, l’ailier du COM pétri de crampes après trois quarts-temps. "La différence s’est faite là-dessus", abondait son compère artilleur et coach John Thibout, marqué par 40 minutes d’efforts intenses et de marquage (très) musclé. "Il nous manquait une rotation à l’intérieur", regrettait-il, tout sourire quand même à l’issue de "cette belle aventure".
Un Sulley Diallo, par exemple. Monstrueux, encore une fois à l’occasion d’une finale, hier. Qui a porté son équipe à bout de bras pour la remettre dans le match puis sur la voie de la victoire. "Merci à lui", saluait son coach. Un Sulley qui admettait "ne pas avoir été dedans pendant une mi-temps. Il fallait que l’on se réveille" Bruyamment, comme lorsqu’il allait scotcher contre la planche son ancien coéquipier et toujours ami Kay Botterman qui partait au dunk en début de deuxième acte pour sonner la révolte.
11 points et 5 minutes plus tard de leur ancien pro (31 au total), le BCD était entré dans la partie. D’où disparaissaient les Montagnards, 2 points en 5 minutes, 4 en 8, tous par Hakim Derras, pivot malade sans son rendement habituel mais avec cette "envie. On a réussi à leur mettre le doute". En rentrant aux vestiaires malgré tout avec 4 points d’avance (36-32). Et en en ressortant le couteau entre les dents pour une partie qui basculait dans la lutte finale. Approximative, souvent, niveau basket, mais tellement enthousiasmante.
"belle image du basket"
Où les deux équipes se rendaient coup pour coup avant de se rasseoir pour prendre un peu l’air avant le dernier acte à 50-50 ! La proportion de chance de victoire pour chacun. Avec le poids du physique en plus et celui de l’expérience en moins pour les Montagnards. Au courage, ils comblaient un écart de 5 points donné au BCD par Hassani pour recoller à 60-60 sur deux lancers de Thibout à 2 minutes du terme. "Une réaction d’orgueil", dira ce dernier. Le chant du cygne, qui sortait des gorges de leurs supporteurs. Avant de céder et de voir le trophée s’envoler, sans que le rêve ne soit brisé.
Saluant longuement leurs adversaires, puis leurs supporteurs. Emus.
Et émouvants de les voir mettre fin "à cette belle aventure" que décrit Hakim Derras. Celle d’une "très belle équipe ?, dixit Diallo, qui a mis "du cœur ?, souligne Kay Botterman. Et qui pouvait célébrer tout les deux leur(s) victoire(s) après avoir donné une "belle image du basket" souriait John Thibout
Hervé Brelay

18 novembre 2012

REUNION : La passion ou la raison


Pour retrouver Mayotte en finale de zone, Sulley Diallo et les bécédiens devront venir à bout de leurs voisins montagnards. (Archives - SLY)
 
CO MONTAGNE (+7) - BCD. Sur le papier, l’opposition semble plus que déséquilibrée entre un pensionnaire de Régionale 2 et le tenant du Trophée. Sauf que le CO Montagne n’est pas tout à fait un club de Régionale 2 comme les autres et que le BCD a subi de profondes modifications depuis un an. Sur les hauteurs de Saint-Denis s’est constituée une petite équipe qui monte, et qui devrait atteindre dès la saison prochaine l’élite régionale. "Ils ont déjà l’effectif d’une équipe de R1", estime George Assassa, le coach bécédien qui a conscience de son statut de "favori. Il faudra le montrer avec une certaine sérénité en prenant cette équipe au sérieux".
Entame capitale
Organisée autour d’un trio productif et remuant constitué des deux arrières John Thibout et Kay Botterman et du pivot Hakim Derras, la jeune formation a déjà sorti Saint-Leu en quarts de finale (80-57) puis les Aiglons en demi-finale (102-91). Tout sauf un hasard, avec à chaque fois ce triangle engloutissant leurs adversaires avec autour des partenaires qui sortaient leur match de l’année. Une équipe faite de bric et de broc mais aussi et surtout animée d’une envie enfantine de jouer ensemble et de se faire plaisir, avec notamment une très efficace zone défensive en 2-3 dans laquelle se sont embourbées leurs deux victimes de l’élite.
Un petit poucet qui a déjà laissé quelques briques sur son chemin mais aussi de l’énergie pour un club qui ne veut pas se tromper d’objectif. "On était dans l’euphorie pendant deux semaines mais après nos dernières défaites en championnat (contre les Aiglons 2 et l’Étang-Salé vendredi, Ndlr) on y est plus vraiment", souligne John Thibout qui veut surtout accéder à l’élite la saison prochaine. Pas pour autant qu’il va bouder ce moment de joie aujourd’hui ni même le brader. Cette rencontre, ils l’ont préparé sérieusement avec un informateur bien renseigné, Kay Botterman, dix ans sous les couleurs du BCD. "On a ciblé certains joueurs, confie John Thibout qui tentera de museler Sulley Diallo ou encore Mathieu Géréone. La clé du match sera le rebond et la défense".
L’écart initial au score de 7 points également, qui avait permis aux Montagnards de vite mettre la tête sous l’eau de ses adversaires lors des tours précédents. "Si on arrive à prendre 10 points d’avance, on pourra les faire douter, avance John Thibout. Il faut parvenir à le garder le plus longtemps possible". "L’entame du match sera importante, appuie George Assassa. Mais il ne faut pas se précipiter, il y a quatre quart-temps".
Pour décerner la palme à un club dionysien. Le BCD normalement. Oui, mais... "La coupe à ce brin de folie et tout peut arriver sur un match couperet". Et c’est George Assassa qui le dit.
H.B.

REUNION : La Montagne dunk nation

La Montagne dunk nation

 
coupe de france. Là-haut, sur la Montagne, se sont retrouvés deux joueurs animés par le même goût de l’apesanteur. Kay Botterman et John Thibout, deux dunkeurs du haut du panier, passionnés de basket aux heures de vols innombrable Ils se sont retrouvés là-haut, sur la Montagn.e. Dans une salle où depuis longtemps le bruit des ballons de basket résonnait en catimini. Ils en ont fait un petit coin de paradis, leurs chemins se croisant pour serpenter un temps ensemble après avoir chacun emprunter des routes de grandes traversées. La finale de coupe de France d’aujourd’hui est une cerise posée sur un gâteau qu’ils grignotent au quotidien au sein d’un club qui respire la fraîcheur et la joie de vivre, le CO Montagne, où ils font office d’entraîneurs-joueurs.
Un beau duo constitué dans les hauts de Saint-Denis entre Kay Botterman, né à Bruxelles il y a 31 ans d’un père belge et d’une mère italienne aux origines congolaises et rwandaises, passé par la Belgique, l’Espagne, le Congo et la Réunion et John (Jonathan en version longue) Thibout, né il y a 31 ans à Saint-Etienne d’un père italo-français et d’une mère internationale cadette de basket qui a quitté son Forez natal pour arpenter le monde, pendant 10 ans.
Comme "crazy dunker", une troupe d’allumés du dunk qui se sont dit qu’avec un trampoline, ce serait mieux. Statut d’intermittent du spectacle en bandouillère, il s’est produit partout dans le monde "dans les salles NBA à Sacramento, Atlanta, Memphis, des Final Four d’euroligue, la finale de l’Euro entre la Serbie et l’Espagne, les Jeux Olympiques... On faisait 50 ou 60 dates par an, c’était génial". Une vie en l’air, à toiser le panier mais aussi à essuyer les moqueries liées à son aide à la détente. "À chaque fois que je faisais du basket accro, les dunkers nous regardaient de haut, nous disant qu’on avait besoin d’un trampoline. J’ai vécu ça 10 ans. Mais je leur disais : "Y a pas de problème, je sais faire sans" !". Avant de décrocher, s’offrir un crochet d’un an en Australie et d’autant en Asie pour débarquer à la Réunion et trouver à quelques encablures de son domicile un club de basket où la lumière ne demandait qu’à être allumée.
"Un jour, je monte pour ne pas être contré et paf !!!"
Kay, au gré des mutations de son père, salarié d’Heineken, allait s’aguerrir sur les playgrounds qui s’offraient à lui. Pour un jour décoller. "Mes premiers dunks, c’était à 16 ans, en Espagne, se remémore-t-il. J’avais les mains éclatées par l’arceau à force d’essayer. Et un jour en match je monte le plus haut possible pour ne pas être contré et paf !!! Je retombe et je me dis je l’ai fait ! J’ai pris confiance dans les airs". Et n’est plus jamais retombé. Membre à part entière d’une caste marginale mais admirée. Qu’il aurait pu regarder dans les yeux en 2010, lorsqu’il avait décollé la rétine de Claude Bergeaud lors du premier Run Ball au point de lui proposer de venir participer au All-Star Game à Bercy avant qu’un changement de règlement ne l’en empêche.
"Il y a la famille des dunkers et ce dans tous les pays, observe Kay. À Milan, sur le playground Jordan, il y avait 200 personnes autour, les panneaux étaient plus bas, je tapais des 360 moulins, des riders arrières, les gens étaient fous... Au Congo pareil. Je suis arrivé sur un tout petit terrain et après il y avait 300 personnes alors qu’au début j’étais tout seul avec mon père".
"Le dunk, ça électrise les gens et moi-même"
Quelques anecdotes de deux parcours avec beaucoup d’heures de vol. Les mêmes mains cornées par les arceaux aplatis. Une vie les filets dans le nez et le basket dans le sang.
Deux histoires au même détonateur commun : le dunk. Une passion, un style, un art de vivre voire qu’ils ne se lassent d’évoquer, de mimer joyeusement, les souvenirs affluants, leur mémoire ayant emmagasiné comme si c’était hier ces moments de grande(s) détente(s). Le meilleur moyen de mettre deux points ? "Quand t’es grand oui, mais quand tu as ma taille (1,82 m), l’énergie que tu dois mettre...pas vraiment en fait", estime Kay. "Spectaculaire oui, facile non, synthétise John, 6 centimètres de plus à la toise. Ça fait partie des objectifs que tu te fixes quand tu es petit. Tu veux dunker. C’est la NBA qui vient s’installer dans le match !". "Le dunk, ça électrise les gens, ça m’électrise moi-même", poursuit Kay.
Pour s’envoyer en l’air, mais pas que. Jouer au basket, tout simplement en exploitant toutes ses facettes. "J’étais étiqueté dans la catégorie des dunkeurs, souligne Kay. Et pendant un moment j’ai arrêté de travailler le dunk. J’ai préféré travailler tout ce qui fait qu’on gagne un match. Si on respecte mon shoot, je savais aussi que j’aurais plus de facilités à aller au dunk... Je suis un passionné de basket, qui est comme un art que je veux maîtriser au maximum. Tout m’intéresse. Les shoots, les dribbles, les feintes, les changements de rythme, le leadership, je commence à comprendre énormément de choses..."
Notamment que sa période de vol s’effrite à mesure que son âge avance. "Ma tête n’est plus au niveau du panier, reconnaît Kay. Elle est plus basse mais je prends toujours du plaisir dans les airs".
"J’avais une grosse détente jusqu’à 19-20 ans, reprend John. Après j’ai eu une vilaine blessure à la cheville. C’était une catastrophe. Je n’ai plus touché le cercle jusqu’à 23 ans. Ça vexe de ne plus y arriver, mais tu travailles d’autres choses et différemment".
Pour avancer, horizontalement cette fois. Et vivre des moments comme celui d’aujourd’hui. Avec les autres. En visant les sommets, toujours.
Hervé Brelay