31 mars 2012

REUNION : A qui la belle finale ?

Saint-Paul, leader de la poule élite et favoris pour le championnat est tombé, à la surprise générale, contre Saint-Pierre. Ce soir, entre la Tamponnaise et le BCD, une autre tête d’affiche du basket péi chutera. Et l’autre rejoindra les Saint-Pierriois en finale. Un constat prévisible, dans la mesure où les deux clubs s’affrontent. Ce qui l’est moins, c’est de savoir lequel des finalistes des trois dernières éditions restera.
Avec un match dans la musette chacun, difficile de dire qui fera risette, ce soir, à l’espace basket, quand le buzzer retentira au bout des 40 minutes. Ce sera la sixième confrontation des deux mastodontes de la balle orange locale en quatre mois. Sûrement la plus disputée, outre la finale du trophée régional de France (78-72), tant celles en poule élite ont été décousues (79-56, TBB puis 72-54 BCD), comme la première manche de la demi-finale (77-66, BCD), avec des Tamponnais amorphes et des Dionysiens qui règlaient leurs comptes entre eux. La belle de ce soir sera sûrement plus dans la lignée du match retour (74-71, TBB), la semaine dernière, "le meilleur de la saison", selon Philippe Lécuyer, l’entraîneur tamponnais. Où on avait vu de l’intensité, de l’adresse, et une adaptation tactique, une rareté. "On se connaît tellement bien avec le BCD que l’on essaie d’inventer des choses pour les surprendre", relève Philippe Lécuyer, qui aura sûrement concocté une petite nouveauté pour ce soir, comme sa "défense de zone qui nous avait beaucoup gênée, relève Georges Assassa, le technicien dionysien. Nous n’avons pas été perfomants dans la conquête du ballon et quelques erreurs nous ont coûté cher". Tsaboto et ses marchers notamment, qui n’est pas sûr de retrouver sa place. Les joueurs du BCD ne seront informés que ce matin qui fera le déplacement dans le Sud. Une manière pour "que tous comprennent l’importance de ce match". Il en restait 12 hier, ils ne seront plus que 10, face aux 10 mêmes tamponnais. L’avantage du terrain effacé, selon les deux coaches, il ne restera plus que le jeu. Et ce pronostic de Philippe Lécuyer qui ne fait que creuser l’incertitude et l’attrait de la rencontre : "Ce sera du 50-50"
Hervé Brelay