21 mai 2008

SENEGAL : Préparation du tournoi préolympique de Madrid : La grande offensive locale

Les Lionnes s'envolent ce soir pour la France pour le dernier virage de l'étape préparatoire du tournoi préolympique de Beijing 2008, prévu à Madrid du 9 au 15 juin prochain.



Boly Bah Le Quotidien


Les Lionnes sont en plein dans la préparation du tournoi préolympique prévu du 9 au 15 juin prochain à Madrid (Espagne). Et pour sa dernière phase, la France sert de pied-à-terre au Sénégal. Hier, Moustache Gaye, l'entraîneur national des Lionnes a publié la liste des 18 Lionnes retenues pour ce stage en France, qui débute le 22 mai à Lens. Mais, d'emblée, le championnat sénégalais qui a déployé huit envoyées spéciales dans l'Hexagone peut bomber le torse en attendant que Tapha compose son douze final. Huit (8) locales sont dans le dernier virage. Néné Diamé, Ndèye Sène (Slbc), Sabelle Diatta, Aminata Diop, Khady Diakhaté (Duc), Ndagou Paye (Jaraaf), Awa Doumbia (JA) et Lika Sy (Bopp) sont admissibles pour Madrid. Tapha Gaye apprécie le travail de son équipe : «Le bilan est plus que satisfaisant. J'ai admiré la générosité des filles qui, pendant un mois, ont travaillé sans relâche. Il y a beaucoup de réceptivité et d'engagement, mais au moment de choisir, on fait des choix par rapport à une complémentarité d'équipe. On laisse des filles mais elles n'ont pas démérité.»
Ouf, c'est la délivrance. Il cite le nom des heureuses admises au camp de France. Les unes ont le visage heureux et d'autres cachent mal leur déception. Mais, elles ont un prix de consolation. Le tournoi du Mali (31 au 2 juin à Bamako) détend l'atmosphère. Les recalées s'engouffrent dans une compétition amicale chez le voisin malien. A défaut de Madrid, Bamako leur tend ses bras africains. Elles n'ont pas démérité mais traînent un handicap, leur état d'esprit. Moustapha Gaye : «Le choix a été très difficile. Au-delà du talent et de la compétitivité, nous avons privilégié l'état d'esprit. Des filles qui sont capables de vivre ensemble dans une bonne ambiance et une harmonie totale.» Une évaluation pleine de sagesse. Dans sa tenue blanche, le coach de la Douane apporte des éclairages sur le choix des huit locales dans le dernier virage. Tapha s'est inscrit dans la logique de mettre des locales dans les présélections, avant de voir leur nombre réduit dans le dernier tri : «Ce n'est que sur la liste définitive qu'on en perd certaines. Mais, j'avoue qu'elles (les locales) sont à un niveau pratiquement bon mais elles manquent de l'expérience et le métier du haut niveau.» Mais plus loin, la forte présence sénégalaise se justifie pour parer aux éventuels défections et retards. «Ndèye Diola règle des problèmes administratifs aux Etats Unis, Bineta Diouf et Jeanne Senghor qui jouent les play-off, Astou Traoré doit subir une petite opération». Normal que le staff mise sur la prolongation. Les locales n'ont qu'à saisir leurs chances pour se greffer dans le Top 12. «Elles ne peuvent pas l'acquérir tant qu'elles ne sortent pas et vont dans des stages et se frottent à des joueuses de haut niveau.»

Maintenant, le lieu de résidence et le nom des équipes restent encore à déterminer. Hier encore, le directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop, attendait les confirmations. N'empêche, la feuille de route est bien calée. «On part (ce soir) et on arrive le 22 au matin à Lens pour deux semaines, avec quatre matches amicaux en France.» En attendant, les devants sont en train d'être pris sur le plan administratif, Diodio Diouf et Aminata Dièye ont déjà rallié Dakar en quête de visas Schengen. Et bientôt Aya (Traoré) et Salimata Diatta devront suivre leurs traces, au moment où Aïda Fall, la bi-nationale, a préféré la tunique bleue et la France.

Outre leur situation géographique, Tapha Gaye n'a pas encore une idée sur ses adversaires de poule ; mais compte se rabattre sur les vidéos. «Une fois en France, nous allons faire une investigation. L'objectif est de faire une participation honorable et essayer de décrocher la qualification même si ce sera difficile. Nous, on se projette pour la Can 2009», rappelle l'entraîneur des Lionnes. Histoire d'éviter tout amalgame !

Le Sénégal, logé dans la poule A, sera opposé à la Lettonie le juin 9 et le lendemain, les Lionnes jouent contre le Japon. Pour rappel, les deux premières de chaque poule se qualifient pour les quarts de finale. Les vainqueurs des demi-finales auront 0le ticket pour les JO, tandis que le cinquième billet sera délivré à l'équipe qui sortira vainqueur entre les demi-finalistes malheureux.


LA LISTE
Mame Diodio Diouf (Suisse),
Néné Diamé (Slbc),
Fatou Dieng (Espagne),
Aya Traoré (Pologne),
Sabelle Diatta (Duc),
Awa Doumbia (JA),),
Ndèye Séne (Slbc),
Salimata Diatta (Roumanie),
Awa Guèye (France),
Ndagou Paye (Jaraaf),
Aminata Diop (Duc),
Ndèye Diola Ndiaye (Pologne),
Lika Sy (Bopp), Bineta Diouf ,
Jeanne Senghor (France)
Aminata Dièye (Usa),
Astou Traoré (Espagne),
Khady Diakhaté (Duc)



Les Groupes
A : Japon, Lettonie, Sénégal
B : Angola, Argentine, République Tchèque
C : Brésil, Fiji, Espagne
D : Belarus, Chine Taïpei, Cuba


Ouf, c'est la délivrance. Il cite le nom des heureuses admises au camp de France. Les unes ont le visage heureux et d'autres cachent mal leur déception. Mais, elles ont un prix de consolation. Le tournoi du Mali (31 au 2 juin à Bamako) détend l'atmosphère. Les recalées s'engouffrent dans une compétition amicale chez le voisin malien. A défaut de Madrid, Bamako leur tend ses bras africains. Elles n'ont pas démérité mais traînent un handicap, leur état d'esprit. Moustapha Gaye : «Le choix a été très difficile. Au-delà du talent et de la compétitivité, nous avons privilégié l'état d'esprit. Des filles qui sont capables de vivre ensemble dans une bonne ambiance et une harmonie totale.» Une évaluation pleine de sagesse. Dans sa tenue blanche, le coach de la Douane apporte des éclairages sur le choix des huit locales dans le dernier virage. Tapha s'est inscrit dans la logique de mettre des locales dans les présélections, avant de voir leur nombre réduit dans le dernier tri : «Ce n'est que sur la liste définitive qu'on en perd certaines. Mais, j'avoue qu'elles (les locales) sont à un niveau pratiquement bon mais elles manquent de l'expérience et le métier du haut niveau.» Mais plus loin, la forte présence sénégalaise se justifie pour parer aux éventuels défections et retards. «Ndèye Diola règle des problèmes administratifs aux Etats Unis, Bineta Diouf et Jeanne Senghor qui jouent les play-off, Astou Traoré doit subir une petite opération». Normal que le staff mise sur la prolongation. Les locales n'ont qu'à saisir leurs chances pour se greffer dans le Top 12. «Elles ne peuvent pas l'acquérir tant qu'elles ne sortent pas et vont dans des stages et se frottent à des joueuses de haut niveau.»

Maintenant, le lieu de résidence et le nom des équipes restent encore à déterminer. Hier encore, le directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop, attendait les confirmations. N'empêche, la feuille de route est bien calée. «On part (ce soir) et on arrive le 22 au matin à Lens pour deux semaines, avec quatre matches amicaux en France.» En attendant, les devants sont en train d'être pris sur le plan administratif, Diodio Diouf et Aminata Dièye ont déjà rallié Dakar en quête de visas Schengen. Et bientôt Aya (Traoré) et Salimata Diatta devront suivre leurs traces, au moment où Aïda Fall, la bi-nationale, a préféré la tunique bleue et la France.