30 septembre 2007

MALI : Une finale ouest africaine Mali - Sénégal

Le Sénégal et le Mali vont disputer ce dimanche 30 septembre la finale des 20èmes Championnats d'Afrique de Basket basket-ball féminin qui se déroulent dans la capitale sénégalaise.

En battant l'Angola 69 à 60, le Mali s'est qualifié "pour la première fois de son histoire" en finale d'une Coupe d'Afrique des Nations de Basket-ball féminin, souligne l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle) sur son site web consultée par Ouestafnews.

Quant au Sénégal, il s'est qualifié en battant le Mozambique par 63 à 48.

Ainsi la finale continentale devient un derby ouest africain opposant deux voisins francophones, alors que la petite finale va opposer deux pays lusophones.

La compétition avait démarré le 20 septembre dernier et les matches se sont joués à Dakar et Thiès (à quelque 70 Kms de la capitale.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Le Mali s'ouvre aux forceps les portes de la finale

Le Mali s'est qualifié non sans mal samedi pour la première fois de son histoire en finale d'une coupe d'Afrique en se faisant accrocher par une équipe angolaise quelque peu limitée.


Le Mali remerciant sont public

Le Mali remerciant sont public

Pourtant après 4mn de jeu, les Maliennes avaient pris une bonne avance (9-0), mais elles se laisseront distraire par une petite altercation entre leur coach et leur meneuse Fatoumata Bagayoko, appelée à rejoindre le banc après seulement 5 minutes de présence sur le teraflex.

Les Angolais en profitent pour de revenir sur leurs adversaires (13-9), 13 partout. Les Maliennes quelque peu retrouvées concluront, toutefois, le premier quart temps avec 1 point d'écart : 17-16.

Mais accrocheuses, les Angolaises prennent l'avantage (19-23) à 7 mn de la mi-temps avant que le coach malien ne demande un temps mort. Ce qui s'avère payant puisqu'en une minute seulement le Mali refait son retard et reprend les commandes pour mener par 26 à 23.

Une avance qui ne sera pas gommée par les Angolaises qui, malgré deux temps morts réclamés par leur banc, laisseront les Maliennes atteindre la pause avec 4 points d'avance (33-29).

A la reprise, le coach malien remet son cinq majeur avec la réintégration de Fatoumata Bagayoko, permettant ainsi aux Aigles de mieux se retrouver. Dans ce quart temps, les partenaires de Hamchetou Maïga marqueront 23 points (53-39).

A 3 minutes de la fin de la partie, le Mali rend 9 points à l'Angola (63-54), mais accrocheuses les Angolaises feront un marquage très serré sur leur vis-vis (man to man) en les poussant notamment Naré Diawara le pivot malien à 4 fautes personnelles. C e qui était synonyme pour elle d'un retour sur le banc des remplaçants.

Une fois de plus, Hamchetou Maïga fit parler son expérience en rassurant ses partenaires, à l'image de la meneuse Fatoumata Bagayoko qui, à 10 secondes de la fin de la partie, gardera le ballon pour donner à ses supporters l'occasion de jubiler vu que les Aigles avaient le dernier mot : 69 à 60.



Dimanche 30 Septembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : ON EST EN FINALE , ON EST , ON EST ON EST EN FINALE....

Les mozambiquaines, plombées par une Clarisse trés éprouvée et une clara cadenassée par Salimata Diatta ont étaient battues en demi-finale par une vaillante et combative équipe du Sénégal....On est en finale de notre CAN.


Dans les tribunes, pleines à craquer, dans les rues alentours, parmi les journalistes, il se disait que les Mozambiquaines étaient les victimes collatérales de leur ébauche d'énergie contre les Nigériannes en quart de finale. Voilà qu'elles devaient se coltiner dessénégalaises regonflées à bloc par le 6éme Gaïndé, ce merveilleux public du stadium Marius Ndiaye.


Dans cette deuxiéme confrontation, la balance a mis du temps à choisir son camp, chaque sélection se rendant coups pour coups en premiére mi-temps avec un léger avantage des sénégalais avec un score de 31-22. Mais les lionnes, qui n'imaginent pas ne pas remporter devant leur public cette demi-finale, ont trouvé la solution pour endiguer la vague mozambiquaine.

1- Museler Carla Da Silva le numéro 7 qui n'a marqué que 2 pts sur Lancers Francs grâce à une défense d'enfer de Salimata Diatta contre 17 pts lors de la premiére confrontation.

2-empêcher Clarisse Machanguana le numéro 8 d'arriver sous la raquettes ce que Ndeye Ndiaye et Jeanne Senghor ont réussi à faire alternant la défense sur elle , la limitant à 8 points et 7 rebonds contre 8 pts et 10 rbds pour Ndeye Diola ndiaye.

Aya Troré meilleure réalisatrice du match avec 12 pts et 7 rebonds dont 4 défensifs, suivie de Salimata Diatta avec 9 pts et 3 rebonds et passes décisives et Mae Diodio Diouf 8 pts et 6 passes décisives.

Dés lors les carottes étaient cuites pour le coach Mozambiquains qui a réussi néammoins à sortir quelques éclairs de son banc, comme la numéro 10 Ana Branquinho qui a réussi à mettre 2 tirs à 3 pts sur 2 et Nadia Rodrigues la numéro 9 avec 3 paniers à 3pts ...

Merci à toutes les lionnes ainsi qu'à Maguette Diop et son staff, qui ont été souvent décriés depuis le début du tournoi (et même avant personne ne donnait cher de leur peau), et qui sont en passe de gagner leur pari de fort belle manière. C'est en allant au bout de ses idées que l'on réussi. Adama Diakhaté n'aurait pas pu mieux organiser son jubilé : elle a dit au revoir à ses amies mozambiquainess, ivoiriennes ,tunisiennes et autres , et dimanche à ses maliennes Hamchétou Maïga et Sadio Sangharé et à toute la planète Basket. Marius Ndiaye, on arrive, le 30 Septembr2007 peut devenir une date aussi magique pour les basketteurs que le 30 Juin 2002 pour les footballeurs !

MAROC : 1er tournoi feu Mansour Lahrizi

Une belle entame avant le championnat 2007 - 2008
En hommage à l’un des plus grands pionniers du sport national, qui nous a quitté pour l’autre monde l’année dernière et en collaboration avec la fédération Royale Marocaine de basket-ball, les équipes de la cour des grands réparties en trois groupe (Fès - Rabat et Casablanca), vont à partir d’aujourd’hui disputer les quatre places du dernier carré.

Le tournoi vient à point nommé, après la débâcle de l’Angola, on suivra principalement les sorties, du MAS champion en titre, l’IRT qui s’est très bien renforcé durant l’inter saison, le Raja qui vient de récupérer trois de ses anciens joueurs (Bouhali, Said El Fath et Amr - Allah), le WAC sous la conduite de son nouveau coach Ghissasi Driss, de la fin de la saison dernière.

Autre observation, le comportement du nouveau venu à la table de la nationale « A », le Cercle Municipal de Casablanca. Donc c’est parti pour un premier hommage à Feu Mansour Lahrizi.

Asignaler les forfaits des équipes de l’ASS,du KAC et de la Maison d’Enfants de Tan-tan

Saïd B. Cherki

Edité le: samedi 29 septembre 2007.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Le Mali se qualifie pour la finale de la CAN de basket féminin

L`équipe nationale féminine de basket-ball du Mali s`est qualifiée pour la finale de la Coupe d`Afrique des nations (CAN) de la discipline en battant son homologue d`Angola par 69 à 60, samedi à Dakar, en demi-finale.

A la mi-temps, le Mali dominait son adversaire par 33 points à 29.

L`autre demi-finale oppose, en dernière rencontre de la soirée, le Sénégal au Mozambique. La finale de cette 20ème édition du championnat africain de basket- ball féminin, démarrée le 20 septembre, se jouera ce dimanche.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Le Sénégal met fin au parcours du Mozambique (63-48)

Soutenu par des supporters très galvanisés, le Sénégal est venu à bout des Mozambicaines dans un combat très tendu à l’oocasion des demi finales de la 20e CAN Dames sur une victoire de 63 à 48.

Inspiré par la superbe forme de l’avant centre polonaise, Aya Traoré qui était un poids dur pour les Mozambicaines dont le meilleur moment dans le jeu fut de 19-18 points a perdu dans le dernier quart temps.

L’équipe organisatrice du Sénégal a gagné tous les quatre quart temps avec 15-12, 16-10, 19-18 et 13-08 se qualifiant ainsi directement en finale.

TUNISIE : En marge de la participation des féminines au championnat d’Afrique

Méthodes à revoir, rigueur à retrouver…
Le dossier équipes nationales devra être ouvert. Il est temps d’opter pour une gestion rationnelle et rigoureuse qui devra rompre avec l’improvisation et l’émotivité

Sans entrer dans les détails de la participation de la sélection féminine dans le dernier championnat d’Afrique au Sénégal, on dira que les Tunisiennes ont déçu. Les résultats obtenus et la prestation dans la plupart des matches, sans oublier les «cartons» essuyés, font que l’on ne peut être heureux de ce championnat d’Afrique. Circonstances atténuantes? On peut parler de manque d’expérience continentale et même d’héritage accumulé, de lacunes techniques et athlétiques. On peut aussi invoquer les perturbations qui ont lieu au niveau du staff technique.
A Dakar, le cinq féminin a été confié à trois entraîneurs nationaux, et ce, sous le regard attentif de Moussa Touré, nouveau sélectionneur désigné!
Tout cela après le limogeage, très controversé et même peu galant de Ryadh Ben Abdallah, après les Jeux africains un mois avant le championnat d’Afrique. Est-ce avec ce flou et ces décisions précipitées qui obéissent plutôt à l’émotion et aux préjugés personnels que l’on bâtit une formation solide? Quand on se sépare (et d’une manière brutale comme c’est le cas avec Walid El Gharbi et Monem Oune) du sélectionneur national qui connaît tout sur ses joueuses à quelques semaines d’un événement continental, on ne peut s’attendre à des retombées positives. Les joueuses ont-elles été secouées et métamorphosées après le départ de Ryadh Ben Abdallah? Leurs limites que tout le monde connaît ont-elles été soignées illico? Des questions auxquelles les décideurs de la FTBB devront répondre.

Une génération
à rehausser

Le basket-ball féminin tunisien ne va pas bien depuis des années. Le constat, si laconique et si sec, est le résultat d’un processus de dévalorisation du travail au niveau de la sélection et des clubs.
Où sont passés donc les grands bastions du basket féminin comme le ST, la Zitouna, Al Hilal et les autres? Allez suivre un match du championnat féminin et vous allez comprendre pourquoi le niveau des joueurs et de la sélection est arrivé là.
Les clubs souffrent, le nombre de joueuses performantes qui arrivent en sénior diminue d’une façon inquiétante. Nous sommes donc confrontés à un problème de fond. Quatre ans après avoir reporté le championnat d’Afrique des moins de 18 ans à Nabeul, on n’a pas su entretenir cette génération talentueuse composée de Soltani, Ksouri, Chelli... Il faudra reprendre le travail avec sérieux et en profondeur en sélection. Espérons que Moussa Touré, qui promet déjà de moderniser tout en sélection, saura rehausser la génération actuelle de joueuses. Certains parlent de défauts techniques innés ou mal gérés par les entraîneurs de clubs ou de la sélection qui ont géré ces internationales.
Ce revers subi en championnat d’Afrique est significatif. Les sonnettes d’alarmes devront être tirées en urgence. Les responsables de la Ftbb devront réussir leur manière de décider. Ils ont de la volonté et ils ont des moyens financiers intéressants, mais on aimerait bien que la DTN et le bureau fédéral soient rigoureux et rationnels. La Ftbb ne peut pas assumer toute la responsabilité. Ce qui se passe dans les clubs finirait par faire disparaître des joueuses de talent et même des écoles de formation. Le basket féminin ne peut poursuivre dans ce chemin. Arrêtons une fois pour toute de gérer l’avenir de la sélection féminine et des autres sélections, suivant l’humeur et les préjugés personnels! Le basket féminin vit un moment délicat. Ses solutions ne sont pas réelles!
Rafik EL HERGUEM

29 septembre 2007

CÔTE DE IVOIRE : ¼ de finale : Héroïque Côte d’Ivoire

La jeune formation de côte d’ivoire est sortie ce vendredi soir par la grande porte dans son match de quart de finale qui l’a opposé à l’Angola. Elle s’est inclinée au finish sur la marque de 44 à 42.

Ce vendredi sous le coup de 12 H, la côte d’ivoire était aux prises à l’Angola pour une qualification en demi finale. Les angolaises hyper favoris ne se doutaient pas que les ivoiriennes hyper motivées venaient pour surprendre.

Leader de la poule B, l’Angola était venu pour se qualifier tranquillement. Mais elle trouvera un équipe solide de la côte d’ivoire sur son chemin.
Les ivoiriennes feront jeu égale dès l’entame du match jusqu’à la 7 mn avec un score de parité 7 partout. Score qui reflète la rigueur défensive des deux côtés. La côte d’ivoire connaîtra un relâchement dans les 3 dernières minutes. Ce qui permit à l’Angola d’inscrire 9 points à zéro. Premier quart temps 16 à 7 ;
Les ivoiriennes rentreront bien dans le second quart temps en inscrivant d’entrée 3 paniers. Elles connaitront ensuite une petite période de flottement qui permet à l’Angola de garder la distance. A 5 secondes de la mi temps, Minata Fofana, le pivot de l’équipe prend ses responsabilités et inscrit un panier décisif à 3 points. Ramenant le score à moins 5 points à l’avantage pour les angolaises (19/24).

Bouleversé par cette résistance ivoirienne, le staff angolais n’aura pas les ressources nécessaires pour rentrer dans les vestiaires. C’est donc une équipe angolaise perturbée qui revient pour aborder la seconde partie. Les ivoiriennes connaissent en ce moment un montée en puissance jusqu’au dernier quart temps . Ainsi à 6 minutes de la fin du match, elles réussissent à passer devant en menant 35 à 34.
Les 4 dernières minutes seront les plus longues et les plus riches en évènements. La tension monte d’un cran, les ivoiriennes conserveront l’avantage jusqu’ à 1 mn de la fin. Sur l’une de leurs dernières incursions, elles ne n’arriveront pas à scorer. Derrière les angolaises ne trembleront pas pour inscrire un important panier à trois points pour la parité 41/ 41. Il reste 26 secondes, les ivoiriennes ont encore la balle de match. Les filles manquent de lucidité et n’arrivent pas à inscrire le panier décisif. Les angolaises en profitent pour passer devant 43/41. Le temps s’égrène, Kouyaté Kani prend ses responsablités en attaquant le panier angolais mais elle est contrarié par une faute. Sur les 2 lancer francs, elle en inscrira 1 . Nous sommes à 16 secondes du match. Intelligement, Kani commet une faute sur Irène Guerreiro. Lancer francs pour l’Angola. La doyenne angolaise perd ses repères et manquent ses deux lancers francs.

L’espoir est encore permis, il reste 14 secondes. La côte d’ivoire a encore la balle du match. Avec une rapidité d’exécution les filles arrivent en moins de 5 secondes dans la raquette angolaises mais la défense angolaise ne fléchira pas. A ce moment, une erreur d’arbitrage décante la situation pour les angolaises.
En fait, à 14 secondes la table ne déclenche pas le chronomètre (erreur technique de manipulation), l’action de jeu ivoirien s’est donc déroulée sans décompte de temps. Et en l’espèce les règlements disent que le jeu doit reprendre à son lieu de départ. Malheureusement, les arbitres prendront sur eux de ne pas respecter cette règle et de supposer que l’action de jeu de la côte d’ivoire s’est déroulée en 6 secondes. ..Le banc ivoirien contestera en vain cette décision.
Le jeu reprendra avec ses 7 secondes de jeu qui profita à l’Angola pour préserver sa victoire. Score final : 44 / 42 pour l’Angola. Triste fin de match !

Bravo aux vaillantes ivoiriennes qui ont d’ailleurs été ovationnées par toute la salle.

Propos de NONO SAMUEL (Ancien international ex joueur de l’africa sport d’abidjan)

« C’est une excellente prestation livrée par la côte d’ivoire. Quelque part c’est pas négatif qu’elle soit « recalée » à ce stade de la compétition. Ce qu’il faut retenir c’est le travail de fond pour l’avenir. Et je crois si cela est sérieusement mené cette équipe fera peur dans 2 ans. »

Mc

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : 1/2 finales AUJOURD’HUI- Une explication entre Francophones et Lusophones

Mali-Angola à 17h et Sénégal-Mozambique à 20h30, c’est le carré d’as des ? finales des 20e championnats d’Afrique des nations de basket-ball féminin que le stadium Marius Ndiaye va abriter tout à l’heure. Et ironie du sort, cette dernière étape avant la finale de demain nous offre une opposition franco-lusophone qui promet beaucoup. Mais on retiendra aussi que la poule de Dakar (A) se taille la part du lion dans ces ? finales pour avoir réussi à placer trois équipes (Sénégal, Mali et Mozambique). Une affiche alléchante donc cet après-midi et dont le ton sera donné par les maliennes et les angolaises. Le Mali qui jusqu’ici s’est présenté comme un ogre devant ses adversaires, n’a connu qu’un seul faux pas (contre le Sénégal) ; idem pour l’Angola qui elle aussi n’a plié qu’une fois (face à la Rdc). Mais les angolaises qui ont battu sur le fil la Côte d’Ivoire et dans un match où le suspens était garanti, auront fort à faire face aux maliennes qui balaient tout sur leur passage. La preuve par cet écart de 31 points qu’Hamchetou Maïga et ses sœurs ont pris sur les camerounaises hier dans le tableau des ? de finales, alors que les angolaises venaient difficilement à bout des ivoiriennes qui ont pêché dans l’expérience. Sénégal-Mozambique sera une réédition du match de poule que ces deux équipes avaient déjà livré lors de la 3e journée et qui a été remporté par les « Lionnes » par 17 points d’écart (59-42). Si proches de la finale, les filles de Maguette Diop, soutenues par un public tout acquis à leur cause, devront sortir encore le grand jeu pour se présenter à la finale de demain. Les mozambicaines avec deux défaites en match de poule (contre le Mali puis contre le Sénégal), ont certainement retenu la leçon de leur défaite devant les « Lionnes ». Cela ne devrait cependant pas créer un obstacle de taille pour Awa Guéye et ses sœurs qui devront encore sortir le grand jeu pour être à la finale de demain. Mais, au vu de ce tableau des ? finales, on risque d’aller droit vers des retrouvailles sénégalo-malienne pour une finale de toute beauté. Mais angolaises et mozambicaines n’ont pas encore dit leur dernier mot ; il faudra passer sur leurs corps pour prétendre disputer la finale.

C F KEITA

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Le Mali assure devant le Cameroun (72-41) : Un basket positif pour neutraliser l’adversaire

Les Maliennes ont joué hier sur un autre registre, pour dominer haut la main de courageuses Camerounaises qui ont accusé le coup, sur le score de 72 à 41, dans un match plein où les actrices du jeu se sont données à fond pour réussir leur sortie. Le score à la mi-temps (les deux premiers quart temps) sera de 11 à 8 en faveur du Mali.

Une rencontre très disputée, entre les deux formations, qui a permis aux coéquipières de Hamchetou Maïga (9), la meilleure marqueuse du Mali, de développer un basket plus positif pour finalement s’adjuger le gain de la partie. Du côté camerounais, l’on a noté de bonnes individualités comme la meneuse Elisabeth Koubiteb (8) et Artride Gano (6), lesquelles ont donné le tournis à la défense malienne.

Au coup de sifflet final, le Mali obtenait son ticket pour les demi-finales en battant le Cameroun sur la marque de 72 à 41, soit un écart de 31 points.

Angola-Côte d'Ivoire(44-42) : Un match fort disputé

Les coéquipières de Kolga Mariame (5) ont raté le panier de l’histoire de cette 20e édition de la Coupe d’Afrique de basket féminin, en se faisant éliminer à quelques secondes de la partie sur la marque étriquée de 44 à 42, soit deux points d’écart. Equipe que personne n’attendait à ce stade de la compétition, la Côte d’Ivoire a finalement été la grande révélation de ce tournoi 2007 de Dakar. Les sœurs Kolga Mariame (5) et Assetou (15), Ngoram Blandine (8), Djiré Mansouratou (9) et Fofana Aminata (14) et Kani Kouyaté (13), la meilleure réalisatrice avec 13 points, ont explosé lors de cette 20e édition de la Can de basket féminin de Dakar. Une équipe d’avenir, qui peut valoir de réels motifs de satisfaction à la Côte-d’Ivoire, dans un proche avenir.

Les Angolaises ont peiné pour les battre dans un match fort disputé Jacquelina Trancisco (5), Irène Guerreiro (9) et Ernestina Néto auront bataillé ferme face à la défense ivoirienne, mais sans succès. Leur coéquipière Maria Afonso (4), la meilleure marqueuse angolaise avec 17 réalisations, a beaucoup contribué à la qualification de son équipe. Grâce à son insolente adresse, elle a permis à l’Angola d’accéder en demi-finale.

Ces deux premiers qualifiés que sont le Mali et l’Angola se retrouvent ce samedi en demi-finale.

B. Noël NDOYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Elle se libère du ‘Chat noir’ : Le grand retour d'Anta Sy, capitaine courage

Quand Anta Sy, capitaine des ‘Lionnes’, se réveille ou l'histoire du retour en forme de l'une des pièces maîtresses de l'équipe du Sénégal qui retrouve son âme. Tel pourrait être le titre du film du match de quart de finale ayant opposé le Sénégal à la Rdc, rencontre rythmée par le retour en grâce de la capitaine des ‘Lionnes’ jusque-là trop juste dans son jeu, voire approximative dans ses choix.

Critiquée par certains supporters qui sont allés jusqu'à se demander si elle avait sa place dans le groupe des 12, la capitaine d'équipe a sonné son réveil offensif lors de ce match couperet contre une équipe qu'Anta Sy avait rencontrée en 1997, année où elle fut pour la première fois championne d'Afrique. Ce jeudi face à la Rdc de ses souvenirs, Anta a sorti le grand jeu, réalisant non seulement une défense de fer, mais retrouvant sa vision du jeu en participant par de bonnes passes aux phases offensives de l'équipe du Sénégal dès le premier quart temps. Très en verve, celle qui va cependant prendre deux fautes dans cette première séquence d'explication, se signalera ensuite par une bonne présence au niveau de la raquette, obtenant du coup des fautes qui lui donneront l'occasion de retrouver le chemin du panier qui le fuyait depuis deux matchs. Avec 50 % de réussite (soit deux lancers francs sur quatre), Anta se remit dans le tempo offensif et put, dès lors, se libérer du ‘chat noir’ qui l'habitait et l'empêchait de retrouver son jardin qu'est la raquette adverse.

De retour des vestiaires, la pensionnaire du Duc va user de toute sa verve en attaque, sans oublier de donner le tempo en plantant coup sur coup deux paniers qui contribueront fortement à la faible moisson des ‘Lionnes’ qui malgré leur victoire n'ont marqué que onze points lors de cette séquence. La seule zone d'ombre de ce sursaut de la capitaine est le nombre de fautes, trois, qu'elle va récolter au milieu du 3e quart temps et qui obligeront le coach Maguette Diop à la sortir.

REUNION : On y verra plus clair

Les contours de la hiérarchie de R1 seront plus nets, ce soir, sur les coups de 22h30. Outre le choc des leaders entre le CS Portois et Saint-Pierre, véritable révélateur pour la troupe de Jean-Hugues Banor, le duel qui opposera La Tamponnaise au BCD, 3e et 4e (une défaite chacun), devrait s’avérer très instructif. Le club dionysien, qualifié de “joker” du championnat par son ailier Kay Botterman, aura en effet l’occasion de prouver qu’il peut se mêler au duel pressenti Saint-Pierre - le Tampon. “Si on arrive à les bousculer, c’est qu’on aura aussi nos chances”, estime le dunker fou du BCD, qui trouvera à qui parler dans ce domaine avec son vis-à-vis tamponnais Gilles Chane Kee. L’opposition de styles intrigue également Yannick Doro.“Ce sera très chaud”, promet le meneur tamponnais. “Ils sontplus grands et plus physiques que nous. Nous, on court et on a beaucoup d’adresse.” “Ce sera notre premier vrai test depuis Saint-Pierre”, reprend Miguel Ramirez, son entraîneur, privé de Toulon (blessé), Ficher et Lantez (incertains). “Eux sont en forme et ils ont quelque chose qu’on n’aime pas trop : des grands ! Il ne faudra pas les laisser dominer à l’intérieur”.

François-Xavier Rougeot

La 4e journée

- Hier soir BC Saint-Leu - BC Saint-André 74-71 a.p.

- Ce soir à 20h30 La Tamponnaise BB - BC Dionysien Espace BB Aiglons d’Orient - BC Saint-Paul Champ Fleuri CS Portois - Saint-Pierre BB Complexe sportif

- Le classement : 1. Saint-Pierre BB 6 points (+95), 2. CS Portois 6 (+56), 3. BC Saint-Leu 6 (-67 +1m), 4. La Tamponnaise BB 5 (+68), 5. BC Dionysien 5 (+34) 6. BC Saint-André 5 (-17 +1m), 7. BC Saint-Paul 3 (-84), 8. Aiglons d’Orient 3 (-88).

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Nigéria - Mozambique 61 - 69 : Le tenant du titre sort de la compétition

Le Nigeria ne défendra pas demain sa couronne sur le teraflex du stadium Marius Ndiaye, le Mozambique ayant mis à genou les espoirs de ces ‘Lady Tigers’ qui étaient venues à Dakar pour défendre leur couronne. Le tenant du titre (Nigeria) a chuté en quart de finale devant une excellente équipe du Mozambique amenée par la meneuse Deolinda Ngulela, l’ailière Carla Da Sylva qui, à elle seule, a mis 28 points dans la corbeille nigériane et l’intérieure Clarisse Mchanguana qui aura été impériale dans les duels. Comme Carla Da Sylva, Clarisse a réussi à mettre 18 points dans le panier nigérian.

Etourdies, les ‘Lady Tigers’ se dispersent dans les airs, permettant ainsi aux Mozambicaines de dérouler leur jeu.

En battant le Nigeria par 69 à 61, le Mozambique bouleverse ainsi les pronostics, en s'emparant du troisième ticket des demi-finales de la 20e Can de basket féminin. Il provoque la sortie par la petite porte de la détentrice du titre.

La défaite du Nigeria s'explique par le fait que le jeu des ‘Lady Tigers’ dépend de leur ailière Udoka Mfon, a analysé Cheikhou Diouf, l'un des entraîneurs adjoints de l'équipe nationale masculine de basket. ‘La défaite du Nigeria s'explique en grande partie par l'absence de réaction du dépositaire de leur jeu, l'ailière Udoka’, a expliqué Cheikhou Diouf pour qui le fait que la joueuse ‘soit à seulement 20 % de ses moyens a enrouillé le jeu des Nigérianes’. Selon le technicien, ‘Udoka est le leader naturel du groupe, mais aussi le dépositaire du jeu des Nigérianes puisque c'est elle qui donne le tempo en plus de marquer les points’. Ce qui fait que ‘le jeu en a été altéré lorsqu'elle n'a pas marché puisque n'étant pas en possession de tous ses moyens’, a indiqué Cheikhou Diouf.

La défense imposée par le Mozambique, qui a fait preuve de solidarité dans ce compartiment ‘au point de noyer les tentatives’ nigérianes, constitue l'autre explication de la défaite des ‘Lady Tigers’. Cette analyse de Cheikhou Diouf confirme les propos tenus par Kevin Cook, le coach nigérian qui, juste après la première victoire de ses protégées contre le Cameroun en début de compétition, liait les performances de son équipe ‘à l'esprit de sacrifice et à la présence de Mfon Udoka’.

M. N. SONKO (Avec Aps)

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Les ‘Lionnes’ si près du sacre

Les ‘Lionnes’ du Sénégal ont laminé hier au stadium Marius Ndiaye les ‘Léopards’ de la République démocratique du Congo (Rdc) sur le score sans appel de 76 à 49.

Au fur et à mesure qu’on avance dans cette 20e édition du championnat d’Afrique de basket qu’abrite le Sénégal depuis le 20 septembre dernier, les ‘Lionnes’ du Sénégal révèlent leur vraie identité. Après la brillante sortie réussie mercredi dernier contre les ‘Aigles’ du Mali qu’elles avaient dominées dans tous les compartiments du jeu, lors du cinquième et dernier match de la poule A, les ‘Lionnes’ du Sénégal ont étrillé hier, en quart de finale, les ‘Léopards’ de la République démocratique du Congo (Rdc) sur le score sans appel de 76 à 49, soit un écart de 27 points.

Bien amenées par le trio Mame Diodio Diouf, Aya Traoré qui, à elle seule, a mis 20 points dans la corbeille congolaise, et Ndèye ‘Diola’ qui aura été impériale sur les rebonds, les ‘Lionnes’ ont, dès le premier quart temps, montré qu’elles n’étaient venues sur le teraflex de Marius Ndiaye pour livrer un match de détail devant les protégées de Mbuyi Kolelas (entraîneur de la Rdc). Dès la première minute du match, la meneuse Mame Diodio Diouf donne l’avantage à ses coéquipières. Sur la balle de contre, la Rdc remet les pendules à l’heure. Le tableau d’affichage marque 2 points partout. Comme si on l’avait blessée dans son orgueil, Aya Traoré se distingue par un enchaînement de paniers de deux points. Elle est suivie en cela par ses coéquipières Astou Traoré, Ndèye ‘Diola’ Ndiaye, Awa Doumbia.. En somme, avant la fin du premier quart temps, les ‘Lionnes’ ont réussi la prouesse de mettre 26 points dans la corbeille congolaise. Le Sénégal prend le large. La Rdc se noie en réussissant seulement à mettre 12 points dans le panier sénégalais.

Marius Ndiaye vibre. La cinquantaine de voix congolaise se noie dans le vacarme des milliers de supporters des protégées de Magatte Diop (entraîneur du Sénégal) qui ont envahi les gradins du stadium Marius Ndiaye plein à craquer.

Dans cette ambiance carnavalesque, le trio arbitral composé d’Izavlanos Nicos (Grec), de Bob Bhana (Kenya) et de Bousseta Chahinaz (Maroc) invite les deux équipes au centre du teraflex de Marius Ndiaye pour signifier la fin du premier quart temps. Comme à l’entame, les ‘Lionnes’ répètent le scénario.

Elles repartent ainsi sur le même tempo. La capitaine Anta Sy qui, depuis le début de ce tournoi, s’est distinguée par sa maladresse devant le panier, met trois paniers successifs de deux points. Marius Ndiaye vibre. Les Djimbés et les tambours rivalisent d’ardeur. Derrière le banc sénégalais, l’ancienne capitaine des ‘Lionnes’, Mame Maty Fall, visiblement contente de la prestation de ses sœurs cadettes, esquisse des pas de danse.

Les ‘Lionnes’ n’ont toutefois pas dit leur dernier mot. Avant le coup de sifflet de la fin du deuxième quart temps synonyme de la mi-temps, Aya Traoré met le panier de trois points. Le tableau d’affichage indique 46 - 29 en faveur du Sénégal. C’est la joie dans les gradins. Sur ces entrefaites, les lutteurs Gris Bordeaux et Balla Diouf font leur entrée sur le teraflex de Marius Ndiaye, surchauffant ainsi l’ambiance. C’est la fête.

Quand les actrices reviennent sur le parquet, le Sénégal maintient le rythme. Affolées, les Congolaises se dispersent devant la pression. Aya Traoré continue ses envolées. Au coup de sifflet final, le tableau d’affichage marque 76 - 49. Le Sénégal a ainsi mis le paquet avant d’affronter ce soir sur le même teraflex l’équipe du Mozambique qu’elle a déjà battue en match de poule. Très prudent dans sa démarche, le coach Magatte Diop laisse entendre que ce sera un autre match à jouer, différent de celui du premier tour.

Mamanding Nicolas SONKO

MAROC : Clin d’œil sur le panier Samedi 29 Septembre 2007

Annoncé pour succéder à Khalil Rouass à la tête de la direction technique de l’IRT, l’ex-coach du team national algérien Fayad Bilal pour des raisons professionnelles en Algérie, ne prendra pas les manettes techniques du club de Tanger.

Après le renoncement du coach Algérien pour s’occuper de la direction technique de l’IRT, c’est Bouzidi Saïd, ex-coach de l’ASS qui aura la tâche de mener à bon port pendant deux saisons les Azurs-Blanco de Tanger.

Après l’annonce du report du championnat, les amateurs de la balle au panier seront au rendez-vous les 27 et 28 septembre avec le 1er tournoi Prince Moulay Hassan.

L’international du Wydad, Idrissi Younes, d’après le médecin du club, sera indisponible pour trois mois. A signaler aussi que le comité des rouges compte saisir la fédération au sujet de la blessure de leur joueur contracté lors de la CAN 2007.

On laisse entendre dans les coulisses du FUS, que des contacts se trament à l’horizon en vue de s’attacher les services techniques du coach Hassan Hachad qui vient de quitter la formation de la métropole économique le WAC. Attendons confirmation.

Après les incidents qui ont émaillés la finale du championnat du Maroc, le joueur de l’ASS Tarik Bouha s’est vu infligé une suspension à vie. Après l’audience qu’a eue le comité de l’ASS avec le président de la fédé, la suspension dudit joueur va être revue à la baisse.

En marge de l’instauration des satisfactions lors des rencontres du championnat de la national « A », le samedi 8 septembre, une séance de formation a été organisée en faveur des responsables techniques des équipes de la cour des grands, deux équipes n’ont pas répondu à l’appel, le FUS et le M.E. - Tan-Tan.

Tout ou presque était réuni pour que le team Ibérique remporte le Championnat d’Europe, mais voilà la Russie grâce à son joueur naturalisé JR Holden tire le tapis rouge sous les pieds des coéquipiers de Paul Gasol, qui par cette défaite en finale rate un doublé historique (championnat du Monde et Coupe d’Europe) un résultat que seule la Yougoslavie en 1991, avait réussi.

Incroyable mais vrai. Qui aurait imaginé du temps de la guerre froide, qu’un Américain puisse jouer sous les couleurs russes. Dimanche 16 septembre en finale du Championnat d’Europe des Nations, c’est le meneur Américain naturalisé, qui offre le titre aux Russes en inscrivant le panier de la victoire à deux seconde de la fin (60-59).

La déception est certes grande chez les Espagnols après leur défaite en finale, mais elle l’est d’avantage chez les Français de Toni Parker, puisque en plus d’avoir raté le sacre, ils n’iront pas aux Jeux Olympiques de Pékin.

Devant l’indisponibilité, pour blessure ou autres, de bon nombre de joueurs, on laisse entendre dans les coulisses de la fédé que le team national risque de faire l’impasse sur les prochaines échéances arabe (Coupe Abdallah de Jordanie, Championnat Arabe des Nations, et Jeux Panarabes).

Sous la direction de son ex-capitaine Hassouni Abdellah, le comité de l’ASS vient de créer sa propre école de formation de jeunes basketteurs. La sélection s’est faite durant les vacances d’été où plusieurs jeunes venus des quatre coins de la ville de Salé ont pris part.

Le départ du jeune international de l’ASS, Gourdou Sofiane vers la Serbie, et ce, sans aucun préavis pour son club, ni pour les responsables du centre de formation que coiffe la fédération, continue d’alimenter la polémique dans les milieux de la balle au panier, un départ qui pose un problème non seulement d’ordre juridique, mais aussi financier.

Il y a de quoi s’arracher les cheveux du côté de l’ASS, après avoir perdu en 2001 leur pivot Réda Ghanimi (2,14) parti vers les USA, voilà que Gourdou Sofiane (2m13) leur glisse entre les doigts, sans aucune contre partie.

Verra-t-on un jour les fameuses 24 heures de basket qu’organisait jadis l’amicale des anciens basketteurs de la ligue des centres, refaire surface ?

C’est le souhait de bon nombre d’amateurs de la grosse balle orange, car c’était l’occasion de voir défiler l’ensemble des équipes de la nationale « A ».

L’ASS vient d’étoffer son staff technique par la venue de Ouriachi Naoufel, qui s’occupe par le passé de l’encadrement technique des espoirs du FUS de Rabat.

Si du côté de la fédé on avait annoncé le démarrage du championnat, pour son assemblée générale ordinaire rien ne filtre à l’horizon, autant dire pour les différentes ligues du Royaume.

Annoncé dans un premier temps pour le 22 puis pour les 29 septembre, le championnat du Maroc en nationale « A » va débuter vraisemblablement au mois de novembre, c’est ce qu’on laisse entendre dans les coulisses de la fédé, rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Saïd B. CHERKI

TUNISIE : Calme à l’horizon

Hormis ESSahel-DSGrombalia, la 5e journée ne devrait pas apporter du nouveau, les matches n’étant pas équilibrés

En parcourant le programme de la 5e journée qui aura lieu cet après-midi, on ne peut choisir que le match ESSahel-DSGrombalia comme affiche de la journée.
D’ailleurs, on peut s’attendre à un calme plat et une hiérarchie préservée. Actuellement, c’est le trio composé du SNabeulien, Ezzahra et ESSahel qui mène la valse avec le plein de victoires jusqu’ici. Leur supériorité se dégage au fil des journées par rapport aux autres, même si c’est encore tôt de tirer des conclusions. Nous sommes encore au début et on sait que les clubs ne sont pas encore au top. On prend encore son temps pour perfectionner les schémas et pour choisir les meilleures formules. Ce qui est sûr, c’est que l’on assiste à une séparation entre la première et la deuxième moitié du tableau. Les intentions entre les deux blocs ne sont pas les mêmes.Des clubs tels l’ESS, le SN, EZS ou le CA cherchent à se qualifier au play-off et jouer les premiers rôles. D’autres clubs, qui n’ont pas les moyens pour tenir la dragée haute aux favoris, préparent soigneusement le play-out, là où leur sort se décidera.

ESS : attention à la marche!

Le champion 2007 ne s’est pas présenté au complet depuis le début de la saison.Dhouibi revenu à la JSK, Slimène qui négocie encore le renouvellement de son contrat et Braâ qui vient tout juste de revenir, l’ESSahel n’a pas calé au niveau des résultats grâce à la richesse de son effectif. L’ESS sera mise à rude épreuve face à la Dalia qui veut se replacer au classement. Les Etoilés cherchent à préserver leur invincibilité et à améliorer la qualité du jeu. Ce n’est pas le souci de la DSG dont l’objectif est de créer la surprise et de piéger l’ESS chez elle. Bokri, Khenfir et Braâ (ESS), Ben Rejeb, Belhadj et Snoussi (DSG) se livreront des duels engagés.
Si l’ESS doit faire attention face à la Dalia, les deux autres coleaders, à savoir EZS et le SN, seront beaucoup moins sollicités. Les Nabeuliens joueront un derby où les forces sont disproportionnées face à l’ASHammamet. Ezzahra ne devrait pas rater son 5e match contre le CSC qui cherche sa première victoire de la saison.
L’après-midi ramadanesque sera une épreuve pleine de difficultés pour l’ESRadès qui fera le déplacement à Monastir.L’USM de Faouzi Madhi s’est reprise grâce à ses trois dernières victoires. Mêmes difficultés pour l’ASMarsa, invité de la JSK à Kairouan. Les Aghlabides, piégés par l’ESS samedi dernier, veulent renouer avec les succès.
R.E.H.


Le programme

Nabeul
16h30 : ASHammamet-SNabeulien
Maâlel-Abassi
Salle olympique de Sousse
15h00 : ESSahel-DSGrombalia
Cheddou-Ben Zineb
Monastir
15h00 : USMonastir-ESRadès
Beltaïfa-Ragoubi
S. Fatnassi (Bizerte)
15h00 : CABizertin-CAfricain
Dardour-Jelassi
Ezzahra
15h00 : Ezzahra-CSCheminots
Aloulou-Ghemissou
Kairouan
16h30 : JSKairouan-ASMarsa
Mbarek-Ben Mabrouk.

28 septembre 2007

MADAGASCAR a battu le kenya pour 69-58.

Pour les places 9º-12º, de le Championnar d'Afrique feminine, Madagascar battu le Kenya pour 69-58. MVP de la partie Ange Rasoambolanoro avec 27 pts.
Madagascar va jouer avec Cabo Vert pour le 9º et 10º place.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : L’Angola, le Mali et le Mozambique premiers demi-finalistes

L’Angola vainqueur de la Côte d’Ivoire (44-42) et le Mali victorieux face au Cameroun (72-41) ainsi que le Mozambique qui est venu à bout des Nigérianes (69-61) détentrices du trophée, sont les premiers demi-finalistes du 20è championnat d’Afrique féminin des nations de basket (20 au 30 septembre 2007 à Dakar et à Thiès, Sénégal). D’ailleurs les deux équipes seront opposées demain samedi à 17h au stadium Marius Ndiaye à Dakar.

Les Angolaises surprenantes premières du groupe B devant des grands comme le champion en titre le Nigeria (2è) et la RD Congo (4è) ont beaucoup souffert à l’image de l’expérimentée Irène Guerreiro devant les Ivoiriennes quatrièmes du groupe A. (16-7 ;24-19 ;35-30 ;44-42). Il a fallu toute l’expérience de Maria Afonso (17 points) et autres Nacessela Mauricio pour que l’Angola échappe au piège dressé par Kani Kouyaté (13 points), Minata Fofana (8 points), Assetou Kolga (8 points) et consorts.

Le Mali favori devant le Cameroun a eu moins de difficultés pour s’imposer face à Mendeng Bella Alvin et les siennes, les coéquipières de Hamechetou Maïga ont résumé le match en une mi-temps (11-8, 20e ; 31-18; 20e).

Le Mozambique a créé la surprise en battant le Nigeria (69-61), détenteur du trophée continental. En dépit de la tactique de jeu mis en place par Udoka Sunday et ses coéquipières dont Joyce (N°6), les Women Tigers n’ont pu écraser les mozambicaines. Ainsi, c’est une fin de parcours pour le Nigeria qui va se contenter des matchs de classement.


20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : ¼ de finale: Le Mozambique élimine le Nigeria (69- 61)

L'équipe féminine du Nigeria, championne en titre, a été éliminée en quart de finale du 20ème Championnat d'Afrique des Nations féminin par sa congénère du Mozambique par le score de 69-61, ce soir au stadium Maruis Ndaye de Dakar.

Face à des Mozambicaines plus déterminées qui dès le premier coup de sifflet se sont montrées très agressives, Ngulela Deolinda , les nigérianes se sont vues infliger une défaite 17-14 à la fin du premier quart temps.

Blessée au genou, la capitaine du Nigeria et MVP du 19ème Championnat d'Afrique des Nations féminin d'Abuja 2005, Mfon Udoka qui n'a joué seulement que 12 minutes à la deuxième mi-temps et ses coéquipières ne pouvaient qu'observe leur rêve d'un troisième sacre africain s'évanouir malgré les conseils de leur entraîneur Kevin Cook qui leur a permis de terminer le deuxième quart temps 16-15 points pour aller à la mi temps avec un score 32-30 points soit 2 points de différence.

Deolinda et ses coéquipières mozambicaines ont mis le match au-delà de la portée des anciennes championnes dans le troisième quart temps en leur imposant un jeu physique pour l'emporter 22-14.

Les efforts des Nigérianes dans le dernier quart temps pour revenir au score se sont avérés insuffissants car le score final sera 69-61 pour le Mozambique qui crée ainsi la suprise.

Du côté des statistiques, chez le Mozambique, Carla Da Silva a inscrit 28 points avec 3 rebounds, Clarisse Machanguana a marqué 18 points avec 7 rebounds, Deolinda quant à elle a réalisé 8 passes décisives et 4 rebounds.

Olayinka Sanni fut la meilleure marqueuse du côté nigérian avec 17 points, 9 rebounds et 2 bcontrest; Chisaokwu Ononiwu a inscrit 13 points, 2 rebounds et 2 passes décisives, tandis que Joyce Ekworomadu a réalisé 10 points et 3 rebounds



20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Sous le panier avec les Lionnes : Les intérieures livrent leurs secrets

Les images de leur superbe match contre le Mali continuaient de défiler dans leur esprit quand nous sommes allés les surprendre hier à l’Hôtel Savana. Jeanne Senghor, Anta Sy, Bineta Diouf et Ndèye Diola savouraient leur «monstrueux» match face aux Aigles. Occasion pour elles de livrer le secret sous le panier, le secret de leur complicité.

On ne parle que d’elles. Jusque-là discrètes, elles ont fini par sortir le grand jeu au meilleur moment. Durant la période où l’on avait besoin d’elles ; lors de la «petite finale» de la poule A contre les Aigles du Mali. Il s’agit des intérieures de l’équipe nationale du Sénégal : Anta Sy, Jeanne Senghor, Bineta Diouf et Ndèye Diola Ndiaye. Une bande de copines qui est sur le point de faire rêver tout un pays. Toute la famille de la balle orange. A quelques heures des quarts de finale contre la Rd Congo, ce soir à 20 h 30 au stadium Marius Ndiaye, les pivots sénégalaises livrent les clefs de leur complicité qui ont eu raison des Maliennes, de leur bonne défense exhibée mercredi face aux Aigles.

«On se connaît toutes. C’est peut-être cela notre force. On se complète mutuellement sur le terrain. Binette (Diouf) sait où elle doit m’aider. Jeanne (Senghor) sait où elle doit compléter Anta (Sy). Au-delà, la préparation a été un peu longue. On a joué durant une bonne période entre nous. Cela nous a permis de bien nous connaître», confie Ndèye Diola Ndiaye.

«ON NOUS REDOUTE A CAUSE DE NOTRE DEFENSE»

Une vie commune qu’elles partagent toutes ensemble depuis les derniers Jeux africains d’Alger à nos jours où elles sont rentrées avec la médaille d’Or au cou. «Trois mois ferme ensemble, ça change», renchérit la joueuse de Calais (France).

A mi-chemin, la Lionne peut laisser éclater sa joie, après un boulot presque parfait face aux scoreuses maliennes. «C’est une fierté de savoir qu’on fait du bon boulot. Beaucoup d’équipes mettent l’accent sur l’attaque. Aujourd’hui, beaucoup d’équipes nous redoutent à cause de notre défense», constate Ndèye Diola. Un travail régi par, également, un engagement personnel. «On ne peut pas contrôler le jeu offensif. Par contre, pour la défense, c’est juste de la volonté. Même si tu ne peux pas marquer un seul point, si tu empêches l’autre de marquer, tu prends logiquement le dessus», décortique-t-elle.

A cette volonté de défendre la «maison», s’y ajoute le soutien infaillible du 12e «Gaïndé». «Avec le public qu’on a, on ne peut pas faire moins. Il te motive tellement que cela peut te faire pousser des ailes», jure Diola.

TRAVAILLER LE SECTEUR OFFENSIF

Dans la même veine, Jeanne Senghor estime qu’avec une bonne défense, il sera possible de corriger les erreurs en attaque. «Si on défend bien, cela veut dire qu’en attaque, on ne devrait pas connaître beaucoup de problèmes. L’essentiel doit se faire dans le secteur défensif. Il faut être soudé. On parle après chaque match. On regarde ce qui n’a pas marché pour ne pas commettre les mêmes erreurs», souffle l’internationale sénégalaise de Charlevilles-Mézières.

Par contre, pour ceux qui redoutent que le bloc défensif ne se disloque, la Goréenne rassure : «Non ! On n’arrivera pas à cela. Le bloc est compact.» Au lendemain de son anniversaire (Ndlr : elle a eu 25 ans ce 26 septembre) sanctionné par une belle victoire devant une grande équipe malienne, la Lionne avoue n’avoir pas eu le temps de le fêter.

A quelques heures d’affronter les Congolaises en quarts, Jeanne Senghor espère et croit dur comme fer que l’occasion sera plus belle au soir du 30 septembre.

Seule fausse note, le secteur offensif. Sur ce chapitre, Bineta Diouf regrette seulement que le même résultat ne sanctionne pas le secteur offensif, malgré les efforts fournis depuis le début de la Can. Sur les raisons, la «française» fait état d’un manque d’adresse.

«LE BASKET, C’EST AVANT TOUT LA DEFENSE»

A l’image de ses autres copines, elle loue le travail accompli par les pivots et se livre à quelques cours de ce secteur de jeu. «Le basket, c’est avant tout la défense. Entre nous les intérieures, on se parle beaucoup. Avant, pendant et après le match. Surtout lorsqu’on est à table», souligne la sociétaire de Basket Land (Nf2 France). Sans oublier le respect obligatoire des consignes de l’encadrement technique.

Capitaine et parmi les doyennes de l’équipe, Anta Sy prime le collectif et veut qu’il reste la seule arme de l’équipe sénégalaise. L’ancienne reine du Sénégal souhaite associer le travail des intérieures à celui de l’ensemble de l’équipe. A l’image des ailières et des meneuses qui, selon la «Duchesse», abattent également un boulot remarquable. Toutefois, Anta reconnaît le dialogue permanent qui existe entre les intérieures de l’équipe du Sénégal. «On se parle beaucoup», affirme-t-elle. Une véritable arme sur laquelle les Lionnes comptent bâtir leur force afin de reconquérir le titre continental, sept ans après. Elles sont sur la voie royale qui passe, aujourd’hui, par la Rdc.

Woury DIALLO

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : NDEYE NDIAYE, pivot sénégalais : « On va se bonifier »

Depuis le début du tournoi, la petite sœur d'Astou Ndiaye n'arrive pas à retrouver ses marques. Celle qui est surnommée Ndèye Diola par les Diolas (elle est née en Casamance alors que son père Amadou Latyr Ndiaye était gouverneur de Ziguinchor) espère que ses coéquipières vont se bonifier pour gagner la coupe et « convaincre les sceptiques ».

Ndeye Ndiaye
Ndeye Ndiaye
Le basket, c'est une histoire de famille chez vous ?

Ma sœur jouait au lycée Seydou Nourou Tall. Il y avait pas mal de basketteuses au niveau de l'Uassu. Elles l'ont un peu influencée et Astou nous a donné le virus dans la famille.

La non sélection de ta grande sœur Astou t'a-t-elle affectée ?

Cela m'a fait un peu de peine de ne pas jouer avec elle. Mais c'est une sélection, et elle n'a pas été retenue. On s'est croisées en équipe nationale pendant toutes mes campagnes. A la coupe du monde en Chine en 2002, en 2003 au Mozambique et 2005 au Nigéria, pour les Championnats d'Afrique et lors de la dernière coupe du monde au Brésil.

En sélection, comment étaient vos relations ? Jouait-elle son rôle de grande sœur ?

Elle joue son rôle de grande sœur et très bien même. Elle me booste à chaque fois qu'elle a en l'occasion. C'est moi qui fais toutes les taches même si je ne suis pas une bleue. A chaque fois, c'est Diola par ici, par là. Je la comprends un peu quand même. Elle fait son rôle de sœur. Il y a une bonne entente. Elle n'est pas mal.

Comment s'est passée ta saison cette année ?

J'étais à Calais cette année. J'ai joué à Clermont pendant deux ans, de 2004 à 2006. L'année prochaine, je vais jouer à Ankara en Turquie, en Euroligue.

Qu'est ce que cela te fait de quitter la Pro A française ?

Rien en particulier. J'avais envie de voyager. J'ai décidé d'être professionnelle alors je veux découvrir de nouveaux horizons. Je pouvais rester à Calais cette année, j'avais un contrat de deux ans. J'en avais un peu marre de rester au même endroit pendant des années sans bouger. J'ai préféré émigrer vers d'autres horizons

Le fait de jouer l'Euroligue a-t-il influencé sur ton choix ?

Pas vraiment. A Clermont, on a joué une année en Euroligue Fiba Cup. J'avais juste envie de bouger, de voir d'autres choses

Que sais-tu de ta prochaine destination la Turquie ?

Rien du tout. Je ne sais même pas si je dois amener des habits d'été ou d'hiver (rires), je ne sais absolument rien. C'est cela qui me motive le plus parce que ça va être du nouveau.

Que comptes-tu apporter à ton nouveau club ?

J'espère être bonne comme je l'ai été en France et mériter mon salaire (rires)

Qu'est ce qui t'a le plus marquée pendant ton passage à l'Ascfo ?

C'était les meilleurs moments de ma carrière. Comme pendant les Championnats d'Afrique, l'ambiance on peut pas la trouver en Europe. Ce n'est pas pareil. Avoir des gens qui se mettent le drapeau, portent votre tee-shirt, votre famille est là. Ce n'est même pas pareil. C'est cette ambiance qui m'a fortement marquée dans ma jeunesse et peut-être ce qui nous a motivées toutes à vouloir mieux jouer et revenir au bercail pour ces moments là.

On t'a vue contre le Mozambique très déterminée. Tu en voulais vraiment. Tu voulais effacer ta prestation des deux premiers matchs ?

A chaque match, on essaie de se bonifier. Les deux premiers matches, j'ai été nulle. Je le savais et je n'avais pas besoin qu'on me le dise. Le coach nous a remontées le moral en nous renouvelant sa confiance. Il sait ce qu'on est capable de faire. Il nous a vues jouer dans nos clubs. Là-bas, on est les meilleures marqueuses et rebondeuses. Mais en équipe nationale, il n'y a plus cette notion de famille. Tu veux jouer avec tout le monde. Tu n'a plus les réflexes de « killing instinct ». Je veux dire par là que tu n'as plus les réflexes que c'est moi qui vais marquer les 20 points ou prendre les 15 rebonds par rapport au salaire qu'on te paye. Ici, c'est plus une famille et cela te porte préjudice parce que chacun perd ses réflexes.

Jusqu' à présent, l'équipe n'a pas convaincu. C'est du à quoi ?

Je pense que c'est dû aux journalistes (rires). C'est dur quoi. En plus, il y a un public qui connaît le basket. Et puis, on nous compare aux anciennes, les Mame Maty et autres. C'est dur parce qu'on n'a pas encore atteint ce niveau. On essaie mais j'espère qu'on va se bonifier avec le temps. Peut-être à la fin, quand on aura la coupe, on va vous convaincre ».


Jeudi 27 Septembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : La dernière ''bagarre'' Lionnes-''Léopardes'' racontée par Anta Sy

La légendaire rivalité entre le Sénégal et la RD Congo (ex-Zaïre) a connu son point culminant en 1997 lors du championat d'Afrique qui a eu lieu au Kenya où les deux équipes se sont rencontrées pour une dernière fois en finale, a rappelé à l'APS Anta Sy qui, à l'époque, étrennait sa première sélection.

AHMADOU BAMBA KASSE

Anta Sy
Anta Sy


''J'ai joué contre cette équipe de la Rdc en 2003 au Mozambique, mais le souvenir qui me marque le plus est celui que j'ai vécu en 1997 au Kenya où les deux équipes se sont rencontrées en finale'', a indiqué la capitaine des Lionnes du Sénégal version 2007, soit dix ans après.

''Cette année aussi, on s'est battues avec les Zaïroises'' se souvient Anta Sy dont c'était la première participation à une coupe d'Afrique de basket.

Elle raconte que ''c'était pour un problème d'eau qu'on en est venu aux mains deux heures de temps avant d'aller jouer la finale''.

''On logeait cote à cote et on s'est rendu compte ce jour qu'il n y avait plus d'eau dans notre pavillon. Alors très simplement on est allé dans le pavillon d'en face où habitaient les Zaïroises qui nous en ont interdit l'accès déclanchant ainsi une grande bagarre'', conte Anta Sy.

Cette bagarre d'avant-match a été complétée par ''une belle bagarre sur le terrain'', explique la joueuse du Dakar Université club qui raconte qu'elle n'avait pas débuté la rencontre.

''J'étais une bleue mais dans le dernier quart temps, alors que le Zaïre qui avait fait venir exprès une de ses pivots pour jouer la finale, menait assez largement, Maguette Diop m'a fait confiance'', explique la capitaine des Lionnes, dix ans après les faits.

''Auparavant j'ai été dopée par une joueuse comme Aminata Kane qui m'a dit : +Anta, tu es la dernière venue, mais ce coup-ci c'est toi seule qui peut nous en sortir+'' poursuit celle qui va ''museler complètement le pivot du Zaïre'' et la bloquer offensivement.

''Maguette Diop m'a demandé si j'étais prête, j'ai répondu par l'affirmative et il m'a fait entrer comme ça'', sourit Anta Sy estimant qu'aujourd'hui ''la rivalité est seulement sportive puisqu'il n y a pas photo en regardant les palmarès''.

Les Lionnes du Sénégal ont gagné le trophée continental neuf fois, tandis que les Congolaises ont été championnes à trois reprises.

Jeudi 27 Septembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Mame Maty Mbengue dans les tribunes, comme jadis sur le parquet

L'ancienne capitaine de l'équipe nationale de basket du Sénégal, Mame Maty Mbengue, vit intensément chacune des sorties de ses ‘'petites sœurs'' engagées dans la conquête du titre à l'occasion du 20-ème championnat d'Afrique des nations (20-30 septembre).
AHMADOU BAMBA KASSE

Mame Maty Mbengue
Mame Maty Mbengue

Hors des teraflex depuis quelques années (championnat d'Afrique en Tunisie en 2000), elle a sa manière de jouer son tournoi, poursuivant ainsi sa ‘'carrière'' de basketteuse de talent.

Les matchs de l'équipe nationale sont pour la basketteuse la plus titrée d'Afrique, avec six titres (1984, 1990, 1992, 1997, 1999 et 2000), l'opportunité d'apporter son soutien à ses cadettes.

Mercredi, à l'occasion de la dernière sortie du premier tour face au Mali, Mame Maty Mbengue, en blouson vert et chaussures blanches, a conduit les Lionnes au Stadium Marius Ndiaye, temple du basket qu'elle connaît bien pour y avoir brillé de mille feux.

Première à descendre du bus qui a transporté l'équipe nationale, l'ancienne sociétaire de la Jeanne d'Arc a supervisé leur descente de la voiture. Une bouteille à la main, Mame Maty a versé de l'eau sur terre pour chasser le ‘'mauvais sort'' comme ça se fait au Sénégal.

Absente lors du réchauffement des Lionnes, la plus jeune joueuse de l'équipe nationale en 1984 (elle avait 16 ans) s'est assise tout juste derrière le banc sénégalais. Très concentrée sur la rencontre, Mame Maty Mbengue rectifie à chaque fois le placement des joueuses, oubliant même qu'elle n'était pas le coach.

Le geste à l'appui de ses cris, l'ancien pivot, qui a été reine du basket-ball sénégalais en 1990, montre comment bloquer l'attaque malienne. A la mi-temps, le chargé de la communication et du marketing de la Fédération sénégalaise de basket ball rejoint les vestiaires pour apporter son soutien.

Pendant les deux derniers quart temps du match, Mame Maty Mbengue a u l'occasion de montrer sa facette de supporter. Comme contre le Mozambique, mardi, l'ancienne capitaine des Lionnes accompagne les paniers du Sénégal par des applaudissements.

A une minute de la fin de la rencontre, la ‘'13-ème Lionne'' qu'elle représente est la première à savourer la première place de l'équipe et sa qualification en quart de finale.

Jeudi 27 Septembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : ¼ finale: Le Mali domine le Cameroun (72 – 41)

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L’ailière malienne, Hamchetou Maiga fut la star du deuxième quart de finale qui a le Mali au Cameroun joué aujourd’hui au stadium Maruis Ndaye de dakar qui a tourné à l’avantage du Mali.

C’était une équipe du Mali très déterminée sous la conduite de la joueuse de WNBA, Hamechatou Maiga qui a donné une correction à celle du Cameroun par le score de 72 – 41 soit un écart de 31 points, décrochant ainsi son ticket pour les demi finales où elle croisera l’Angola demain 29 Septembre toujours au stadium Marius Ndaye de Dakar

La domination des maliennes s’est observée Durant tous les quatre quarts temps avec 11-08, 20-10, 25-10 et 19-13 pour un score final de 72-41.

Les Maliennes qui avaient la faveur des pronostics n'ont en aucun moment fait douteux ceux ci car dès l'entame du match elles ont déroulé un jeu très agressive, perturbant les camerounaises qu'elles ont battu sur tous les aspects du match.

Du coté malien, Nagoumba Coulibaly fut la meilleure marqueuse avec 14 points suivi de Hamechetou Maiga qui a comptabilisé 13points et 4 passes décisives, tandis que le duo composé de Nare Diawara et de Fatoumata Bagayoko ont marqué respectivement 11 et 10 points chacune.

Le Cameroun de son coté avec son ailière Priscilia Mbianga a inscrit 11 points.



20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Angola en ½ finales après sa victoire sur la Côte d’Ivoire (44 – 42)

Dans le premier choc des quarts de finales entre l'Angola et la Côte d'ivoire qui s'est joué à partir de 12 heures à Dakar, l'Angola qui est sorti vainqueur de ce duel, devient le premier pays a décrocher son ticket pour les demi finales du 20ème Championnat d'Afrique des Nations qui se tient actuellement au sénégal.

L'Angola a eu fort à faire face à la détermination des ivoiriennes qui ont perdu de 2 points d'écart dans les dernières secondes du match soit 44-42. L'Angola ainsi recevra en demi finale le vainqueur du deuxième quart de finale entre le Cameroun et le Mali..

Malgré leur élimination, les jeunes ivoiriennes ont eu droit à de chaudes acclamations du public pour avoir opposé une farouche résistance aux Angolaises plus expérimentées.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Poule B de Thiès : Angola et Nigeria au-dessus du lot

THIES : Tout est bien qui finit bien. Après une semaine de compétition, les lampions se sont éteints sur le premier tour du championnat de basket-ball féminin joué à Thiès. Les six équipes en lice ont donné le meilleur d’elles mêmes, dans un esprit chevaleresque et de fair-play. A l’arrivée, ce sont les équipes de l’Angola, du Nigéria, de la République démocratique du Congo et du Cameroun qui ont eu l’insigne honneur de participer aux quarts de finale devant se tenir aujourd’hui, à Dakar.

Au plan du jeu, les Palancas négras d’Angola et les Lady Tigers du Nigeria ont bien rempli leur contrat . Eu égard à leur riche potentiel, on peut affirmer sans risque de se tromper, que ce sont des candidates très sérieuses au trophée continental. Il y a eu certes des surprises comme la victoire des Congolaises face à cette angolaise ( 62 - 42). S’agissant du Nigeria, les joueuses de l’entraîneur Kevin Cook ont alterné le bon et le moins bon durant ce premier tour. Mufon Udoka qui avait été plébiscitée comme meilleure joueuse africaine lors de l’édition passée, n’a fait que de brèves apparitions sur le téraflex. Certains techniciens parlent de stratégie qu’aurait adoptée les anglophones pour éviter de se découvrir. Aux dernières nouvelles, elle souffrirait d’un problème de genou. Pour les statistiques, c’est l’Angola qui occupe la meilleure défense avec 215 points encaissés. Elle est suivie du Rdc ( 251 ), Nigeria ( 258 ), Cameroun ( 274 ), Kenya ( 304 ), et le Cap Vert qui ferme la marche avec ( 347 ). Et, pourtant, la meilleure marqueuse de ce premier tour joué à Thiès, c’est une cap verdienne, en l’occurrence Meitao Jade qui arrive en tête avec 79 points marqués zen cinq rencontres.. Pour la meilleure attaque, c’est le Nigeria qui vient en tête avec 320 points, ensuite, il est suivi de la Rdc ( 304 ), de l’Angola ( 288 ), du Kénya ( 258 ), du Cameroun ( 251 ), et du Cap Vert ( 225 ). Classement final : 1er Angola, 2ème Nigéria, 3 ème Rdc, 4ème Cameroun, 5ème Kénya, 6ème Cap Vert .

ABDOURAHMANE SARR GONZALES.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Maguette Diop, coach de « Lionnes » : « Encore des choses à améliorer au plan offensif »

Le Sénégal a terminé ses matchs de poule avec un parcours sans faute. Maintenant, cap sur les quarts de finale où l’équipe de Maguette Diop, galvanisée par une victoire contre le Mali, va croiser la République Démocratique du Congo. Le coach revient ici sur le parcours de son équipe et sur la suite de la compétition.

On a vu une bonne équipe du Sénégal face au Mali. Avec le recul, quelle appréciation faites vous du match ?

Je pense que c’était un match très difficile puisque l’adversaire était d’un niveau très acceptable et qui a fourni un bon basket. Nous, de notre côté, nous avons eu des arguments à faire valoir. C’était un match très difficile pour les deux équipes. Peut-être c’est l’enjeu du match pour occuper la première place. Donc, il fallait que les deux équipes montrent une certaine concentration. Je crois que nous, nous avons fait la différence à partir de notre défense. Qui connaît l’équipe malienne, sait qu’elle est forte. Lors de ce match, nous avons diminué leur potentiel. C’est peut-être cela qui a fait la différence. Mais les deux équipes ont péché aussi bien en attaque qu’en défense. C’était un match de poule, il faut donc qu’on continue dans la même lancée. Il y a d’autres matches à venir, il faut continuer à gagner parce que le but final est de gagner le dernier match. Si l’on gagne c’est un soulagement. Cela aussi nous conforte dans notre position de leader dans notre poule. Cela c’est vrai mais il ne faut pas qu’il y ait l’excès. Se soulager est dire que c’est fini. Pour moi, c’est à partir de maintenant que nous devons être plus vigilants. Au fur et à mesure qu’on rentre dans la compétition, il y a des signes de fatigue, l’équipe peut se déconcentrer. Il y a beaucoup de choses qui vont tourner autour de l’équipe. Et c’est en ce moment qu’il faudrait qu’il y ait une reprise en main de l’équipe. Qu’elle soit bien concentrée pour aborder les derniers matches. C’est bon pour le soulagement mais cela ne nous empêchera pas de nous concentrer sur les matches à venir. N’oubliez pas qu’à partir du quart de finale, demi finale et finale, les matchs vont s’enchaîner.

Le Sénégal va rencontrer la RDC en quart de finale. Comment comptez-vous aborder ce match ?

Je ne peux pas dévoiler comment je vais aborder ce match. J’attends de voir. Tout ce que je peux dire, c’est que la RDC c’est un pays de basket. Le Congo opposé au Sénégal, cela ne va pas être facile. Les Congolaises vont se rebiffer. Nous, de notre côté, on sait que ce match va être très difficile. Cependant, nous avons le potentiel pour aborder ce match.

La maladresse est toujours l’une des tares de l’équipe. Comment comptez-vous y remédier ?

On est en train de tout faire. Nous sommes conscients que dans des matches de ce genre, il y a beaucoup de crispation. Quand les joueuses veulent bien faire, il y a des fautes. Une bonne motivation en défense, une bonne concentration en défense, on se bat une fois que la balle est récupérée. C’est cela qui fait qu’il y ait ces crispations.

Quel bilan tirez-vous du premier tour ?

Le bilan est positif pour avoir gagné tous les cinq matches de poule. Sur le plan du jeu, l’équipe s’améliore. Elle a pris goût, on sait qu’il y a l’enthousiasme. Tout le monde colle. Sur le plan offensif, il faudra améliorer, nous avons la possibilité et la potentialité de le faire sur ce plan.

Propos recueillis par OUMAR NDIAYE ET SOULEYMANE DIAM SY (stagiaire)

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Gora Mbaye, président de la commission d’organisation du COCAN de Thiès : « Le défi de l’organisation et de la

THIES : Gora Mbaye, c’est véritablement la tête pensante du comité régional d’organisation du 20è championnat d’Afrique féminin de basket basé au stadium Lat-Dior de Thiès, pour le compte du groupe B. Le président de la commission d’organisation, en collaboration avec les autres commissions, n’a rien laissé au hasard pour mettre les différentes délégations, dans de bonnes conditions. Le président de la ligue régionale de basket de Thiès a indiqué que les délégations ont été logées à la station balnéaire de Saly Portudal, précisément à Téranga Hôtel. A cet effet, pas de réclamations, encore moins de remarques de nos hôtes qui sont encadrés aussi bien à l’aller qu’au retour par les gendarmes. Selon Gora Mbaye, « il y a eu un petit couac relatif au retard accusé du budget alloué au comité d’organisation ( cocan ). » Heureusement que le nouveau ministre des Sports a résolu une partie du problème en nous octroyant un premier jet. C’est ce qui nous a permis de faire face à certains problèmes. Nous attendons la seconde enveloppe qui ne va pas tarder à tomber dans notre escarcelle", rassure Gora Mbaye. D’après lui, la perfection n’est pas de ce monde et l’essentiel était d’organiser le championnat dans la capitale du rail. Pour lui, le pari a été bien réussi. " Le public est venu nombreux malgré la forte canicule qui a sévi en ce mois béni de ramadan. Alhamdoulilah".

Après les matches de classement, les Thiessois comptent se rendre en masse au stadium Marius Ndiaye pour supporter les « Lionnes » pour la reconquête du titre perdu en 2003 à Maputo. Ce qui leur permettrait de se qualifier directement pour les prochains jeux de Beijing prévus en 2008.

ABDOURAHMANE SARR GONZALES.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : 1/4 de finale Sénégal-Rdc : Un match ouvert

C’est à partir de 12 h que les huit équipes qualifiées pour les quarts de finale vont se retrouver sur le parquet du stadium Demba Diop. Le Sénégal et la Rdc ouvriront le baL, dans un match de retrouvailles, 13 ans après leur finale en Afrique du Sud, au bénéfice des Congolaises. Un match d’un autre contexte, qui verra les coéquipières de Fatou Balayara prendre date avec l’histoire, devant la Rdc. Angolaises et Ivoiriennes s’affronteront ensuite à 14 h 30. A 17 h, le Cameroun et le Mali s’expliqueront avant la confrontation entre le Mozambique et le Nigéria. Dans cette ultime phase de la compétition, toutes les équipes peuvent prétendre monter sur le podium.

Treize ans après leur finale en Afrique du Sud où la République démocratique du Congo (Rdc) - à l’époque le Zaïre - gagnait le Sénégal, les deux pays vont jouer en fin de matinée, à 12 h précises, la première rencontre des quarts de finale de cette vingtième édition de la Coupe d’Afrique des nations de basketball féminin. En attendant, l’histoire retiendra que le Sénégal avait battu la Rdc en 1981 en finale à Dakar et en Tunisie en 1990. La finale de 1984 avait été attribuée à l’équipe du Sénégal sur ses terres, suite au refus des Congolaises de jouer, le Cameroun s’étant classé 3e. En 1986 les Zaïroises, prenaient enfin le meilleur sur le Sénégal, dans une finale (jouée au Mozambique) sous haute tension. Il en sera de même en 1994, en Afrique du Sud, où les Zaïroises devançaient au panier Mame Maty Mbengue et compagnie.

Les retrouvailles d’aujourd’hui se dérouleront dans un contexte différent, caractérisé par un basket physique et défensif où les nerfs sont toujours tendus. Les ‘Lionnes’ du Sénégal, qui semblent tenir une équipe ayant retrouvé ses automatismes et dont l’objectif est de s’imposer devant cette formation congolaise, regorgeant d’éléments talentueux, devront toutefois ménager leurs arrières comme elles l’ont fait face au Mali avant-hier en match de poule. Une rencontre très attendue par les spécialistes de la balle au panier, lesquels notent que toutes les équipes peuvent prétendre remporter le trophée à ce stade de la compétition.

La victoire inattendue de la Rdc avant-hier au stadium municipal Lat Dior de Thiès devant l’intouchable équipe d’Angola, qui menait tambour battant les opérations dans cette poule B, sur la marque de 52 à 42 soit 10 points d’écart, est révélatrice de l’état d’esprit qui anime les équipes présentes à ce stade de la compétition. Les Congolaises, qui pratiquent un basket physique, ont des atouts au niveau des intérieurs et de la défense.

Les ‘Lionnes’ devront tenir compte de ces enseignements pour aborder cette rencontre avec sérénité.

A 14 h 30 la Côte-d’Ivoire, qui s’est donnée les moyens et l’ambition de s’inviter à la table des huit grandes équipes d’Afrique, aura fort à faire devant L’Angola 1er ex-aequo avec le Nigéria dans la poule B. Une partie que les Ivoiriennes vont jouer sans pression aucune, car personne ne présageait leur présence, au départ, dans le carré gagnant de la poule A. Maliennes et Camerounaises se retrouveront ensuite vers 17 h, dans un derby ouvert, où tout peut arriver. Les deux équipes ont montré jusqu’ici des dispositions et des atouts non négligeables pouvant leur permettre de créer la surprise, dans cette ultime phase de la compétition. Enfin, à 20 h 30 le Mozambique fera face au Nigéria. Des matches chocs en perspective qui feront sans doute la joie des férus du ballon orange, au stadium Marius Ndiaye. A Thiès, deux matches de classement opposeront sur le parquet de Lat Dior, à 14 h 30, le Cap-Vert à la Tunisie, et à partir de 17 h Madagascar ira à l’assaut du kenya.

Babacar Noël NDOYE

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : ECHOS......ECHOS....2

Anniversaire victorieux pour Jeanne Senghor

La victoire du Sénégal sur le Mali (48-37) lors du dernier match de poule joué mercredi a coïncidé avec l'anniversaire de l'une des joueuses du Sénégal, le pivot Jeanne Senghor qui fêtait ses 25 ans. ‘J'étais très heureuse à la fin du match’, a déclaré Jeanne Senghor savourant ‘le plus grand cadeau’ qui lui a été offert par ses coéquipières.

Madagascar à Dakar

L'équipe de Madagascar, éliminée à l'issue du premier tour du championnat d'Afrique de basket et qui doit prendre part aux matchs de classement, ne rejoindra pas la station balnéaire de Saly où étaient logées les équipes de la poule B. Selon le président de la fédération sénégalaise de basket, les Malgaches, qui vont jouer à Thiès, ‘quitteront chaque jour Dakar et se rendront à Thiès avec une escorte’.

20e CHAMPIONNAT DE BASKET FEMININ : Claude CONSTANTINO (Expert de la Fiba) : ‘Le Sénégal a réussi, face au Mali, un excellent rebond défensif’

Analysant le match du cinquième et dernier tour de la poule A, qui a opposé avant-hier le Sénégal au Mali au stadium Marius Ndiaye, l’expert de la Fédération internationale de basket amateur (Fiba), Claude Constantino, note que le Sénégal a réussi un excellent rebond défensif pour neutraliser les protégées de José Ruise (entraîneur du Mali).

‘Face au Mali, le Sénégal a réussi un excellent rebond défensif. De même qu’un marquage serré a été exercé sur Hamchétou Maïga qui est la carte maîtresse du dispositif malien. La défense sénégalaise a été très bien montée dans ce match contre le Mali. Le Sénégal a élaboré une stratégie de jeu défensif pour enrayer toutes les attaques de son adversaire. En exerçant un marquage strict sur Hamchétou Maïga, les Sénégalaises ont su annihiler la partie forte de l’équipe du Mali’. L’analyse est de l’expert de la Fédération internationale du basket amateur (Fiba), Claude Constantino, qui animait hier un séminaire sur le thème : ‘des règles fondamentales du basket’.

Face à un parterre de journalistes de la presse sportive, mobilisés pour la couverture de la vingtième édition du championnat d’Afrique de basket féminin (du 20 au 30 septembre 2007), Claude Constantino fait noter que le match (Sénégal- Mali) est d’un très bon niveau technique et tactique. Mais, avoue toutefois le président du Collectif des entraîneurs africains de basket, qu’il ne comprend pas le fait que les deux équipes aient joué comme si elles livraient un match de qualification.

‘Le match devait être un match d’amusement du fait que les deux formations étaient déjà qualifiées pour le second tour. Si j’étais l’entraîneur de l’une des deux équipes, j’allais juste demander aux filles de s’amuser parce que l’essentiel était déjà réussi. Mais, ceci n’a pas été le cas. Sur le plan mental, les deux équipes sont entrées sur le parquet crispées. Je n’ai pas compris cet état de fait’, déclare l’expert de la Fiba qui soutient que le Sénégal a mis en place une excellente défense pour annihiler toutes les attaques du Mali. Les statistiques sont fondamentales dans un match de basket. Et certainement le staff technique du Sénégal a su bien exploiter les statistiques de l’équipe malienne pour remporter ce match qui s’est joué sur les duels’, commente Claude Constantino qui a été capitaine de l’équipe nationale sénégalaise de basket dans les années 60.

Faisant, par ailleurs, l’analyse technique de ce championnat d’Afrique de basket féminin, qui amorce la dernière ligne droite avec les quarts de finale et les matches de classement dès aujourd’hui, respectivement à Dakar et à Thiès, l’expert de la Fiba trouve que le niveau technique de l’ensemble des douze équipes, qui ont pris part à ce championnat d’Afrique, est bien élevé. ‘Sur le domaine technique, les matches sont assez bien équilibrés.

J’étais à Thiès où évoluait le groupe B. Les six équipes, qui y étaient, sont d’un très bon niveau technique. Les équipes sont très équilibrées. L’Angola a battu le Nigéria qui, à son tour, a battu le Cameroun… Par conséquent, je pense que le niveau est assez bon’, estime l’ancien capitaine de l’équipe masculine de basket des années 60 à 70.

Se hasardant sur le pronostic des quatre équipes, qui iront en demi-finale à l’issue des quarts de finale d’aujourd’hui, Claude Constantino parie qu’il y aura le Sénégal, le Nigéria, le Mali et l’Angola. Mais, pour les deux finalistes et le probable vainqueur de cette 20e édition du championnat d’Afrique de basket féminin, l’expert de la Fiba donne sa langue au chat.

Mamanding Nicolas SONKO

REUNION : Un champion hors catégorie

Cette saison encore, Saint-Pierre a les clefs... du championnat. Le double tenant du titre, impressionnant depuis l’entame, a confirmé en quatre rencontres (Coupe comprise) qu’il était bien le grandissime favori à sa propre succession. À se demander si ses sept concurrents peuvent faire vaciller l’armada de Fred Robert, qui se déplace demain au Port, co-leader de R1. Éléments de réponse. DES CADRES D’EXPÉRIENCE Avec un effectif de 27 ans de moyenne d’âge, Fred Robert dispose d’un groupe mature. Un précieux plus dans les moments chauds. “Dubard, Tissier et les autres joueurs de la sélection ont beaucoup d’expérience. Quand ça se joue à quelques points, ils ont un avantage par rapport à ça”, témoigne Miguel Ramirez qui sait de quoi il parle. Le 8 septembre, en ouverture de la saison, son équipe a poussé le champion dans ses derniers retranchements avant que Laurent Tissier ne vienne enterrer les espoirs tamponnais dans le money-time. Saint-Pierre a semble-t-il déjà marqué ses adversaires mentalement. Nombreux sont ceux qui pensent que le champion est intouchable. “Je ne veux pas me laisser griser par ça”, coupe Fred Robert. “Mais je suis content que certains pensent comme ça. C’est déjà une première victoire, elle est psychologique.”

- UNE MARCHINE À GAGNER +4 puis +13 contre le Tampon (76-72 en R1, 94-81 en Coupe), +41 à Saint-Leu (52-93) et +53 face aux Aiglons samedi dernier (110-57). En quatre sorties, Saint-Pierre n’a pas fait dans la demi-mesure, continuant de s’inculquer cette culture de la gagne qui lui a permis de réaliser le doublé 2006-2007, dans le sillage d’un Laurent Parata injouable (30 points de moyenne). De l’avis de tous, le Tampon est le plus à même d’empêcher un cavalier seul saint-pierrois. “J’espère qu’ils vont lâcher des points en route, notamment chez nous”, confie Ramirez. “Même s’ils sont au maximum, je suis persuadé qu’une équipe comme la mienne peut les battre.” Le problème, justement, c’est que le SPBB n’est pas au “max”. Le champion monte en puissance. “Comme l’effectif a été renouvelé à 50%, on manque encore d’automatismes. Mon équipe n’est qu’à 50-60% de son potentiel réel”, glisse Robert.

- PEU DE FAIBLESSES Dominateurs dans la peinture, adroits à 6,25m, dotés d’une rotation XXL et menés par un coach charismatique, les Saint-Pierrois ont tout pour rééditer leur triplé 2007. “Ils sont très bien armés -mieux que l’année dernière- pour conserver leur titre”, admet l’Aiglon David Fong-Kiwok, dernière victime en date des Sudistes. Saint-Pierre a-t-il des faiblesses ? “Chaque jour, j’en découvre de nouvelles”, assure Robert. “Ils n’en ont pas beaucoup”, rigole Ramirez. “Quand un joueur sort, son remplaçant amène le même niveau, parfois même au-dessus”, atteste Christophe Gonthier, le meneur saint-leusien. Fong-Kiwok voit plus loin. “Avec l’équipe qu’ils ont, ils ne cherchent plus à gagner à la Réunion mais ailleurs. Il y a d’autres échéances pour eux.” C’est là tout le défi sant-pierrois. Garder les pieds sur terre en cas de sacre, quand viendra l’heure d’affronter une équipe mahoraise. “L’année dernière, on s’est fait avoir comme ça”, peste Robert, qui prône “l’humilité”. “L’ennemi de Saint-Pierre, c’est d’abord lui-même”, lâche Ramirez. Un homme averti en vaut deux, paraît-il.

François-Xavier Rougeot

- LA 4E JOURNÉE • Ce soir à 20h30 BC Saint-Leu - BC Saint-André : gymnase Saint-Leu

• Demain soir à 20h30 La Tamponnaise BB - BC Dionysien : Espace BB Aiglons d’Orient - BC Saint-Paul : Champ Fleuri CS Portois - Saint-Pierre BB : Complexe sportif

* Le classement : 1. Saint-Pierre BB 6 pts (+95), 2. CS Portois 6 pts (+56), 3. La Tamponnaise BB 5 pts (+68), 4. BC Dionysien 5 pts (+34), 5. BC Saint-André 4 pts (-14), 6. BC Saint-Leu 4 pts (-70), 7. BC Saint-Paul 3 pts (-84), 8. Aiglons d’Orient 3 pts (-88).


- BANOR : "ON ÉCRIT L’HISTOIRE DU PORT" Dans l’ombre de Saint-Pierre, le CS Portois, co-leader avec les Sudistes, fait son petit bonhomme de chemin. Trois victoires en R1, deux en Coupe, les hommes de Jean-Hugues Banor, qui entame sa 3e saison à la tête de l’équipe fanion, naviguent sur des eaux limpides. “Je suis hyper heureux pour ce club et pour mes amis portois”, se réjouit Fred Robert. De là à ce que le champion s’inquiète... “Le Port, on respecte, mais on n’a pas peur. On n’a peur de personne”, martèle Robert, qui devra se passer demain des services de Julien Minatchy, touché au genou et aux quadriceps. “Pour mes joueurs, c’est un test”, lâche Banor. “On reçoit Saint-Pierre pour gagner.” Alors, battables les Saint-Pierrois ? “Je ne dis pas battables ou imbattables. Ce serait faire preuve de pessimisme”, répond Banor. Le stratège portois a conscience que la jeunesse de ses troupes - “j’ai 5-6 joueurs entre 18 et 20 ans” - pourrait être un handicap au moment de faire la décision. Pourtant, il a “confiance en (s)on équipe. Elle n’a rien prouvé ni gagné depuis trois ans, mais comme j’ai dit aux joueurs : on écrit l’Histoire du Port. Le cap à franchir, c’est de battre Saint-Pierre chez nous. Rien n’est impossible.” Partant de là...

F-X.R.

MAROC : Tournoi Mansour Lahrizi

La FRMBB en fait désormais le prélude à son championnat

La Fédération royale marocaine de basket-ball fera désormais du tournoi Mohamed Mansour Lahrizi le prélude au démarrage de son championnat. Ce tournoi regroupera tous les pensionnaires de la division nationale. Une idée judicieuse d'autant plus que la FRMBB, en instituant pareil tournoi, fait d'une pierre… trois coups ! D'abord, elle immortalise ce grand sportif, à savoir Mohamed Mansour Lahrizi qui a rendu de fiers services au sport national.

Ensuite, elle permet aux différents ténors de tester leurs effectifs en vue de la compétition du championnat. Et enfin, c'est un tour de chauffe de tous les clubs en lice avant la compétition. Un tour de chauffe qui donnera une idée aux présidents de clubs des joueurs enrôlés, de ceux qui vont faire leur baptême de feu et enfin ceux des jeunes qui montent en grade.

Aujourd'hui, les amateurs de la balle au panier ne resteront pas sur leur faim. La Fédération s'est évertuée à faire jouer ce tournoi dans trois centres nationaux afin de permettre au grand nombre de spectateurs de suivre ces matches en attendant que les choses sérieuses commencent. Casablanca, Rabat et Fès ont été désignées pour abriter les rencontres qui se prolongeront tout le week-end durant.

Trois jours de basket-ball ; voilà qui va réjouir tous ceux qui, dans la capitale spirituelle, dans la capitale du Royaume et dans la capitale économique, affectionnent particulièrement la grosse balle orange. A partir d'aujourd'hui, la salle du 11 janvier de Fès, la salle Bouanane de Rabat et enfin le complexe de Sidi Mohammed seront les enceintes où se dérouleront les matches du tournoi. Fès verra une compétition intense entre le Moghreb de Fès, le Wydad et le KAC de Kénitra. A Rabat, ce sont des rencontres qui ne manquent pas de piment, avec la présence de l'Association Sportive de Salé, du Cercle Municipal Casablancais, du Fath Union Sport et de l'Itihad Riadi de Tanger.

Quant à la métropole, c'est au complexe Sidi Mohammed que, le Tihad Sportif de Casablanca, le Raja et le club de Tan-Tan devront en découdre. Les clubs de la nationale Une «A», après ce tournoi, vont certainement se faire une idée sur l'effectif avec lequel ils vont aborder la saison 2008. MAS, Raja, ASS, Wydad, FUS, IRT, MET, CMC, KAC, TSC, les dix clubs qui accapareront l'attention, vont certainement saisir la balle au bond (C'est le cas de le dire !) via ce tournoi pour jauger et juger les joueurs qui défendront leurs couleurs pour l'actuelle saison.

Quant au public, il suivra, à coup sûr, les matches avec tout l'intérêt requis et sera juge et peut-être pronostiquerait le vainqueur d'un des titres les plus convoités, à savoir le titre de champion du Maroc ou vainqueur de la Coupe du Trône.
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Reconnaissance

Le tournoi Mohamed Mansour Lahrizi qui va inaugurer la saison 2007-2008 est une reconnaissance aux services rendus au sport par un homme qui a dédié toute une vie à la promotion du sport marocain partout où il a été. Il fut l'un des sportifs que la fédération internationale d'Athlétisme (IAAF) avait auparavant cité dans de nombreuses occasions.

Il fut non seulement un athlète complet mais il avait versé dans de nombreuses disciplines en tant que pratiquant et promoteur. Il élut domicile au basket où il a pris part à la promotion de la balle au panier aux côtés de plusieurs présidents de fédérations.

Le dernier, Noureddine Benabdenbi, pour rendre hommage à cet homme, a créé ce tournoi qui inaugurera, désormais, chaque nouvelle saison de basket-ball.


Mohamed Mellouk | LE MATIN