30 mars 2006

REUNION: J-2 avant la finale Saint-Pierre - Tampon

Revenu du Tampon pour renforcer Saint-Pierre à l’intersaison, Laurent Parata est avec Minatchy le monsieur plus du SPBB cette saison. Deux fois champion avec la Tamponnaise, l’ailier Saint-Pierrois compte bien participer de manière décisive à l’obtention d’un premier titre pour son club de cœur.
Laurent, comment vous sentez-vous, vous et équipe de Saint-Pierre à deux jours d’une nouvelle finale ? Laurent Parata : “On se sent très bien. Il y a une excellente ambiance au niveau de l’équipe. Nous ne nous mettons aucune pression. On connaît le niveau du Tampon, et surtout on a envie de jouer ce genre de match. C’est plus du plaisir à prendre qu’autre chose.

L’an dernier, vous étiez dans l’autre camp, ça vous fait quoi cette fois de jouer contre la Tamponnaise ? Le Tampon est une bonne équipe, un bon club. J’ai apprécie y jouer, il n’y a rien à dire. Mais mon club d’origine, c’est Saint-Pierre (Laurent était déjà au SPBB, avant de rejoindre le Tampon). Je n’aurai pas de pincement au coeur. Je joue pour la commune de Saint-Pierre, Je suis un Saint-Pierrois dans l’âme.

Qu’est-ce qui est différencie les deux clubs ? Le Tampon a un historique, il est très bien structuré, on sent que ça ne date pas d’hier. C’est fondamental pour durer. Ils ont des techniciens qui sont là depuis longtemps, compétents et qui s’investissent à fond. A Saint-Pierre, on commence à voir le jour, tout le monde s’investit. Le club est sur la pente ascendante, ça crée de l’émulation, c’est ce qui est excitant. Et ça se traduit aussi en termes de résultat (le SPBB était déjà en finale l’an dernier, ndlr).

Avec deux victoires en championnat sur le Tampon, c’est vous qui endossez le costume de favori... Non. Sur le papier, on a l’habitude de dire cette saison que Saint-Pierre est le plus fort. Mais si vous regardez le match du Tampon face à Angers en coupe, vous verrez qu’ils ont montré un énorme visage. Ils sont aussi forts que nous et nous ont battus en coupe. Il faudra livrer une grosse prestation sur le terrain, c’est là que ça se joue. Pas avant.

“Saint-Pierrois dans l’âme”

Malgré une sortie prématurée (en raison d’une allergie), vous avez été déterminant face aux Aiglons Dionysiens en demi-finale. Quel est votre rôle au sein de l’équipe ? Je n’ai pas de statut particulier. C’est d’ailleurs ce qui fait notre force. Il y a beaucoup d’invidualités et des fortes, et pourtant tout le monde se fonde bien dans le collectif. Il n’y a pas de conflit. Aussi, si je vois que je peux apporter un plus à certains moments sur le terrain, je le dis et on fait en sorte que. Mais je suis un rouage comme tous les autres au sein du collectif. Tout le monde joue pour l’équipe.

L’avantage de recevoir samedi et en cas de belle est-il capital ? Oui, pour deux raisons. D’abord parce que sportivement, si on perd une manche par exemple au Tampon, on sait qu’on va les recevoir ensuite et psychologiquement, c’est un plus. Ensuite, parce que le public joue un gros rôle dans ce genre de matchs. C’est le 11e homme. Et si on reçoit deux fois, c’est ces ambiances qui font qu’on se donne un peu plus. Déjà l’an dernier, ça avait été énorme.

Quelle côte vous donneriez aux deux équipes ? Je ne mouille pas, mais franchement ça va être du 50-50 (rires). Sérieusement, si le Tampon défend mieux que nous, ils auront toutes les chances de leur côté. Ça se jouera d’abord en défense, ensuite le reste découlera. Il faudra une grosse défense pour le gain du titre”.

Entretien : F.A